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France et Europe (Stockholm, Moscou, Lisbonne)
Essais de presse libres sur route - Nos essais routiers de presse ont pour objectif d’être des pistes d’exploration pour nos confrères journalistes francophones qui n’ont plus le temps de réaliser eux-mêmes des essais libres sur route. Nous nous efforçons de transmettre les émotions vécues à bord de ces véhicules, de donner envie de les découvrir. Retrouvez nos articles développés et illustrés ci-après.
La Mercedes EQE 350 AMG Line
Un bonheur ineffable de conduire – Depuis quelques des mois nous avions dans la tête d’essayer une voiture électrique car les avancées technologiques sont telles qu’il devenait évident et urgent de le faire. Deux de nos collaborateurs étant en déplacement dans la région du Béarn, c’est grace à Mercedes Benz par l’intermédiaire du Group Clim (entreprise familiale implantée depuis plus de 40 ans dans le Sud Ouest de la France, aujourd’hui présent sur 53 concessions situées dans 8 départements en Nouvelle Aquitaine et Occitanie), qu’il nous a été possible d’obtenir pour un week-end à Pau une splendide Mercedes Benz EQUE 350 AMG Line noire obsidienne métallisée avec des équipements optionnels top niveau comme les sièges climatisés, le Pack Premium Plus,…. Pour cela nous souhaitons déjà remercier en premier lieu le département marketing de Mercedes à Bayonne pour sa réactivité à notre demande.
Cela faisait un certain temps que nous n’étions pas revenus chez Mercedes afin de réaliser un essai libre sur route, un plaisir toujours renouvelé et épatant, tant ces véhicules allemands sont de haute qualité. Au hasard de nos déplacements de reportages en Province, nous voici dans la belle région du Béarn et c’est tout naturellement que nous adressons au Groupe Clim, principal concessionnaire Mercedes sur toute la région, jusqu’au Pays Basque.
Cette fois et pour suivre la mode, nous allons accentuer sur l’électrique, et c’est avec spontanéité que le Groupe Clim nous propose la fameuse EQUE 350 en AMG line, la grande concurrente de la Modèle S de Tesla, un véhicule formidable qui va surprendre toute l’équipe. Nous sommes en effet face à un véhicule de haute technologie, bardée d’éléments de sécurité et d’aide, qui rend sa conduite des plus faciles et agréables. C’est le véhicule parfait pour cet essai, nous permettant d’admirer les magnifiques paysages de la région, en ce mois d’octobre ensoleillé.
La réception de la EQE 350 AMG Line dans leurs locaux à Pau fût excellente grâce à l’accueil chaleureux e chef de la concession Mercedes Yannick Guérin un pur passionné du monde de l'automobile) mais aussi grâce à Romaric Mouche, conseiller des ventes véhicules neufs, qui par sa patience (beaucoup d’explications simples mais essentielles quant au fonctionnement globale de la voiture) nous a mis tout de suite en confiance dans la prise en main de ce chef d’œuvre mobile qu’est la Eqe 350 AMG Line.
5 motorisations sont possibles sur l’EGE, 2 finitions: l’AMG Line que nous essayons et l’Electric Art Line. Longue est la liste d’options et de technologies qui nous sont livrées par la concession Mercedes de Pau, nous sommes en main d’un beau véhicule qui avoisine les 100.000 Euros. La prise en main est détaillée, on apprécie ce service d’exception et attentionné qui nous est donné. De façon intuitive, nous retrouvons toutes les commandes habituelles de Mercedes, avec des innovations tactiles ou de senseurs, on se sent rapidement à l’aise.
C’est avec une grande excitation que nous nous sommes lancés sur les routes magnifiques de cette région tout en ayant en main un concept qui permet au Futur d’arriver dans le présent. Quel plaisir de se laisser emporter dans l’univers Premium de Mercedes et d’avaler des kilomètres en ayant en point de mire les magnifiques Pyrénées. Un tableau extraordinaire, une harmonie entre le savoir-faire de Mercedes et un environnement incroyable générant des émotions fortes de bien-être. Une tenue de route époustouflante (tout en souplesse), un design extérieur fin, un intérieur futuriste, un écran multimédia aux fonctionnalités hyperfacile, une multi-aide à la conduite hors norme qui induitement demande au cerveau de se détendre et d’être complémentaire avec l’exceptionnelle haute technologie du véhicule. Nous avions l’impression d’être dans un cocon fait sur mesure dans lequel conduire n’est plus un plaisir mais une volupté de fin gourmet à déguster à chaque kilomètre.
On apprécie dans cette conduite luxueuse l’affichage Tête Haute inclusive, qui intègre le GPS, l’heure d’arrivée avec recharges et de multiples paramètres configurables. Plus besoin de se pencher sur le GPS central, c’est un grand confort. Plusieurs modes de conduite sont disponibles, on utilisera le Confort et l’Économie surtout, permettant de ménager notre batterie chargée, qui nous délivre tout de même une belle autonomie, de l’ordre d’un bon 500km constatés, a minima. Le freinage se fera par freinage ou par récupération, il y a 3 modes possibles pour ce dernier. Fin du fin, l’assistance de régulation active va lire l’environnement, et accélérer ou freiner en conséquence, c’est un plaisir de conduire.
Les sièges cuir, chauffants et massant ajoutent au plaisir de cette conduite ultra-silencieuse. La climatisation est stylée avec ses bouches d’aération évoquant un avion, on apprécie aussi ce grand toit ouvrant, en particulier depuis les sièges arrières. La sono est réglable en glissant le doigt sur le volant, Mercedes a fait le pari du tout-technologique. L’audio parfaite Burmeister nous réjouit de jolis sons et d’un kit mains libre très clair.
On aime ce GPS grand écran central plat et tactile, avec relief très clairement indiqué, en 3D. Un clic sur le GPS et les bornes de recharge sur le parcours s’affichent, fini le stress du manque de charge. Le bouton Set Control permet au véhicule de lire les panneaux et donc de régler automatiquement la vitesse de cette Mercedes sécurisée. Un GPS intelligent qui compile les infos du trafic en temps réel. L’assistant vocal nous facilite la tâche, activé par Hey Mercedes !
Les belles ceintures de sécurité rouge ajoutent de la sportivité à cette ligne AMG. Les sièges baquet avant confirment la sportivité, même si l’accélération ne sera au rendez-vous que sur la version full AMG à sortir prochainement. On aime cette ligne AMG, notamment avec cet aileron arrière. Ce qui est très réussi, c’est cette calandre avant couverte d’étoiles Mercedes incrustées, avec effet diamant, profilée aérodynamiquement. Les chromes le long des bas de caisse et sur les fenêtres soulignent cette ligne luxe. L’insonorisation est renforcée par un pack silence, supérieure à celle d’une Tesla.
Ce qui est cool dans cette carrosserie allongée en forme de goutte d’eau stylée, c’est ce feu stop arrière intégré au coffre arrière. Les jantes montées sur ce véhicule sont atypiques, pleines, certainement pour cacher les freins et optimiser l’aérodynamisme. On y préférera de belles jantes AMG noires à étoiles. Petit détail luxe : les poignées rétractables des portières, tant à l’avant qu’à l’arrière, pour esthétisme mais aussi pour l’aérodynamisme, en électrique, chaque détail compte. A noter, il n’y a pas de coffre à l’avant, le capot avant ne s’ouvrant pas.
La voiture est un peu basse, avec des pneus plats qui vont avec des jantes de 22 pouces, mais finalement elle franchira tous les obstacles de notre parcours. Les feux Led à miroir sont réussis, tout y est, sauf peut être la vision de nuit, disponible sur la Classe S. Les phares automatiques donnent une visibilité exceptionnelle, ils pivotent avec la direction et réalisent même des projections au sol. L’EQE est plus courte que l’EGS, le SUV tout électrique de Mercedes que l’on aura plaisir à essayer. Nous aurons aussi plaisir à suivre la sortie du EQE 53 4 Matic+ Les rétroviseurs ont un commutateur jour/nuit, et le rétroviseur central va s’abaisser en marche arrière.
L’intérieur est magnifique, avec de beaux placages bois, des cuirs AMG Line en surpiqûre et bicolores. A l’arrière, on a vraiment de l’espace pour s’asseoir, le plancher est bas. Les caméras de recul sont pratiques et nous avons un vrai 360 modifiable tactilement. On peut les programmer avec un point GPS défini. De nuit, les rétroviseur projettent le logo Mercedes au sol, de quoi ne jamais rater une marche, bien vu et pratique. Petit défaut, la visibilité arrière sera réduite. Les feux seront en gestion automatique, plus besoin de se soucier de repasser en codes etc.
Nous sommes surpris par la grande maniabilité de cette grande (et lourde) berline, par ses roues directrices à 10%, très utiles en ville. Une efficace suspension pneumatique tient les courbes à plat, c’est impressionnant, une stabilité parfaite. Nous constatons une consommation de 18 à 24 Kwh, on pourra recharger 8h30 à domicile ou en 30min en chargeur rapide, on passera de 10 à 80 % de charge de batterie. Un moteur de 215KwH déplacera les 2,4 tonnes de cette berline très stable. La grande batterie de 90 KwH livrera 600 km d’autonomie annoncée, plutôt 450km en réel. On appréciera ce planificateur de charge qui va nous guider sur chaque borne tout au long d’un parcours choisi.
De nuit, les 1,3 millions de miroirs des feux Leds permettent de projeter au sol les indications GPS, nous sommes bluffés. Les aides au franchissement de ligne sont augmentées d’un avertissement rouge des Leds latérales intérieures, et nous pouvons désormais changer de voie quasi-automatiquement. Au volant, on pourra contrôler le mode de récupération du véhicule, le mode auto permet au GPS de calculer tout seul cette fonction en lien avec le GPS qui annoncera les temps de charge à prévoir à chaque chargeur. L’affichage conducteur est réglable, avec ce réglage sportif qui calcule l’accélération des G. Impressionnant, ce stationnement automatisé sans conducteur. Notons que cette électrique aura moitié moins de frais d’entretien qu’une thermique.
5 massages au choix, un éclairage d’ambiance réglable et même des micro-mouvements du siège pour détendre, rien ne manque dans ce vaisseau luxueux du futur, tout comme ce beau cuir Alcantara. Rien ne manque dans cet intérieur très luxe, comme les prises USB, USB-c, ou encore la recharge par induction du téléphone. On appréciera la préclimatisation sans moteur, le préchauffage à distance ainsi que le lave-glace chauffant l’hiver, ainsi que l’affichage de la qualité en temps réel. On aime ce volant magnifique, conçu comme une œuvre d’art, un Performance AMG en cuir nappa.
La sensation d’être dans un cockpit d’avion devient encore plus réelle lors de la conduite de nuit grâce à l’ambiance lumineuse (un régale qui ne fatigue par les yeux). Ajoutez à cela, des sièges ventilés avec massages, cela confirme que le Premium est omniprésent. Le summum est le digital light avec fonction de projection (un éclairage intelligent qui nous montre le chemin), le top !
Se promener avec une telle conception automobile dont Mercedes a le secret fût, pour GoûtsetPassions, une expérience émotionnelle puissamment plaisante car cela permet de constater qu’une alliance entre le conducteur et l’intelligence artificielle est indispensable afin de proposer des concepts automobiles facilitant notre quotidien.
Il y a de l’exception, de l’excellence dans la EQE 350 AMG Line, en fait tout est réuni pour juste attacher sa ceinture et s’envoler dans les hauts sphères de Mercedes en toute relaxation. S’asseoir dans cette prouesse technologique nous donna des sensations d’être en sécurité et surtout d’avoir eu en main tous les outils pour être accompagné et guidé à conquérir avec finesse, puissance, confort et intelligence n’importe quelle type de route.
La EQE 350 AMG Line a répondu à toutes nos attentes et nos exigences. La marque à étoile peut se targuer d’avoir une vraie et solide référence Premium en matière de voiture électrique. Trois petits bémols s’il faut en citer tout de même: l’angle un peu spécial du siège de la banquette arrière et le coffre ne sera pas des plus grands, une valise de câbles de recharges sera en sous-compartiment. Un moteur est aussi à l’arrière, ce qui réduit la taille du coffre en effet. Malgré la ligne AMG, ce n’est pas une sportive, sauf peut etre sous les 100km/H en mode sport.
Nous avons hautement apprécié le professionnalisme du Group Clim de Pau. Nous y avons senti une ambiance très familiale et le besoin de transmettre naturellement les valeurs premium de Mercedes à toute personne venant à la concession Mercedes à Pau. Fondé en 1984 par Philippe Ripert, il s’agit d’un groupe familial dynamique. Son fils Romain le renommera Groupe Clim en 2008. C’est aujourd’hui 53 concessions sur 8 départements de Nouvelles Aquitaine et Occitanie, fort de 700 salariés, vendant plus de 14 400 véhicules en 2022, une réussite entrepreneuriale française.
Nos remerciements vont aussi à la concession Mercedes Tarbes (Groupe Clim) qui nous a gentiment laissé rechargé le EQUE pendant quelques heures tout en échangeant nos avis concernant la riche gamme de Mercedes Benz. Nos remerciements à Marine Renard et au Groupe Clim. Groupe Clim Mercedes 22 avenue du Maréchal Juin – 64000 Bayonne et Avenue Santos Dumont – 64230 Lescar - www.groupe-clim.com et www.mercedes.fr – Octobre 2023
La Renault Mégane dCi 115 EDC
Un lifting aux nombreux atouts – Pour profiter à merveille du weekend de la Toussaint, nous nous laissons tenter par un nouveau et bel essai automobile celui de la Megane dCi 115 EDC. Nous étions curieux de (re)découvrir ce modèle incontournable de Renault. La première Mégane est née en 1995, l’actuelle génération, la quatrième, en 2016. Après avoir connu un grand succès, surtout depuis l’arrivée de son dérivée monospace Scénic en 1996, la Mégane essence et diesel s’essouffle et pourtant notre essai va nous démontrer le contraire. La première raison ? Son nouveau style pensé et élaboré par la marque française pour l’une ses berlines les plus convoitées.
Nous prenons possession d’un véhicule aux formes sculptées et affirmées. Son design extérieur est séduisant et fort de caractère. Il dévoile une silhouette robuste et raffinée. Nous apprécions énormément la couleur de la carrosserie du véhicule. L’étonnant cuivre solaire de notre Megane met en valeur ses lignes harmonieuses et n’a laissé personne indifférent sur les routes de Paris comme d’Orléans.
Nous prenons place à bord du véhicule et là surprise : un habitacle spacieux et tout confort ! A l’avant comme à l’arrière, conducteur et passagers bénéficient de sièges et d’appuis têtes aux finitions remarquables : idéals pour de long trajets sur autoroutes. En parlant de déplacements autoroutiers, le volant quant à lui permet une maniabilité unique et précise de l’avant de la voiture. La stabilité en ligne droite sur l'autoroute est exemplaire.
Nous découvrons et utilisons sans modération plusieurs écrans de hautes technologies de notre Megane toute équipée. Avant de nous familiariser avec l’écran compteur de 10, 25 pouces paramétrable où peut s’afficher la carte de navigation, nous sommes séduits par un autre écran vertical de 9,3 pouces doté du système d’infotainment connecté Easy Link. Ergonomique et performant grâce à sa commande vocale intégrant une recherche via Google, ce système alerte des radars fixes, donne les tarifs des carburants, la météo, et/ou réplique l’écran de votre smartphone, qu’il soit Android ou Apple. De plus, il nous a été d’une très grande utilité pour visiter les richesses du Limousin.
D’autres systèmes ont attiré notre attention et fortement facilité notre conduite. Il s’agit de l’assistant de maintien dans la voie de circulation et l’assistant de suivi dans les files avec fonction stop & start pour les versions avec boîte de vitesses EDC. Nouveau également, le freinage automatique d’urgence avec détection piétons et cyclistes, de même qu’un détecteur de collision arrière en manœuvre. Cerise sur le gâteau, notre Megane dci 115 disposait également d’un système de contrôle de l’angle mort. Cette dernière technologie permet de nous avertir de la présence d’automobilistes en sens inverse lorsque nous quittons une place de parking en marche arrière.
Caractéristique à ne pas négliger en ces temps historiques pour le prix du carburant : la consommation extrêmement faible de notre véhicule diesel. Bien qu’en boîte automatique nous n’avons pas eu besoin de faire le plein pour réaliser facilement près 400 kilomètres entre la capitale et les beaux châteaux de la Loire. De quoi rendre notre voyage beaucoup plus eco responsable et faible en émissions de CO2.
Nous avons beaucoup aimé cet essai automobile. La nouvelle Megane dCi 115 EDC est silencieuse, propose un design performant et innovant. Elle est idéale pour les trajets en famille comme en solitaire. Nous la recommandons aux passionnés des conduites autonomes, fluides et pratiques en milieux urbains. Réel coup de cœur pour ce modèle qui nous a gentiment été prêté par le parc automobile Renault de Boulogne Billancourt. Nous espérons renouveler très prochainement cette expérience avec un autre modèle de la marque Renault. www.renault.fr – Novembre 2021.
Le Mercedes GLB 200d AMG Line
Un SUV compact high end – En ces beaux jours de juillet, nous n’avons qu’une envie, quitter Paris pour mettre derrière nous cette dure expérience de confinement. Pour un joyeux parcours en Pays de Loire, Poitou et Berry, mêlant autoroutes et campagne, quoi de plus idéal que le dernier né de la fameuse gamme compacte de Mercedes-Benz, le nouveau GLB 200d, en version AMG Line luxe s’il vous plaît. C’est tous heureux en ce beau jour d’été que nous nous rendons au siège de Rueil Malmaison pour prendre en main ce joli bébé aux allures de grand. Rappelons qu’il s’agit ici d’un SUV compact, dans la lignée de ce concept inauguré par la firme de Stuttgart avec sa fameuse Classe A, affichant 7 places, une première dans les SUV de cette catégorie.
Ce nouveau GLB produit au Mexique et à Pékin ne démérite pas, il nous révèle sur quelques jours toutes ces qualités, autant esthétiques, qualitatives ou énergétiques. Celui qui nous est remis pour notre essai est dans une livrée bleu Galaxy magnifique. Nous découvrons la ligne élégante, épatante et racée de ce Mercedes haut en garde et aux volumes généreux, avec en signature iconique une calandre avant diamantée et surdimensionnée, mettant en valeur l’étoile Mercedes. Les lignes sont suaves et plaisantes, inspirant la confiance et la qualité, avec des zestes de touches sportives, c’est l’effet de la ligne attirante AMG.
Vu de l’extérieur, on se demande comment on pourra loger 7 personnes tout de même, découvrons son intérieur. Le coffre large nous invite au voyage à plusieurs, il développera 1755 litres, sièges arrière rabattus. On aime toujours cette double touche de commande, l’une pour fermer le coffre, l’autre pour verrouiller en sus le véhicule, un petit détail qui signe pour nous un véhicule haut de gamme tout confort.
Le volant court 3 branches est agréable, avec une belle prise en main. Le conducteur a une haute visibilité sur la route, le véhicule étant particulièrement haut, ce qui ajoute à la sécurité passive et active de ce SUV Mercedes tout confort. La transmission 4matic, la boite auto 8G-DCT, les jambes de suspension Mc Pherson autorisent tout le confort souhaité, un vrai salon roulant qui nous a procuré beaucoup de plaisir à bord.
Les chromes rutilants, soulignés sur chaque fenêtre et barres de toits, les cuirs sur les contre-portes, inserts en fibre de carbone, en plus d’un esprit résolument 4x4 ajoutent à l’effet whao de ce GLB, surtout depuis son intérieur présenté en version grand luxe. L’habitacle intérieur est somptueux, avec toutes options qui sortent le grand jeu. On se croirait dans un cockpit d’avion vue la technologie embarquée. Cuirs noirs, inserts carbone, effets aluminium, c’est un style résolument sportif qui nous est offert, ce qui est peut être en contraste avec l’impression plutôt dodue du véhicule donnée de l’extérieur mais qui se révèle en accord avec cet esprit dynamique dès l’activation du mode Sport, lequel réveille soudainement la sonorité du moteur (diesel), donnant depuis l’habitacle l’impression de conduire un AMG essence turbocompressé.
L’ensemble est particulièrement luxueux et tout autant confortable, Mercedes se hisse résolument au niveau qualitatif d’une autre marque allemande aux quatre anneaux. Les détails technologiques font foison, comme ce pad amusant où l’on dessine au doigt les lettres de la destination GPS. Trois modes de réglages seront utilisés lors de notre essai, le Comfort, le Sport (notre préféré) et l’Eco. La consommation constatée restera relativement raisonnable, eu égard au tonnage et dimensions du véhicule.
L’apport technologique que nous apprécions le plus, c’est ce régulateur de vitesse adaptatif, particulièrement performant, qui lit même les panneaux de signalisation, pour s’adapter à la vitesse légale, un petit rappel bien utile tant on ne sent pas la vitesse sur ce véhicule très bien insonorisé. Cette fonctionnalité est particulièrement remarquable sur autoroute où son usage dynamique en fait un assistant de conduite précieux, se rapprochant presque d’une conduite automatique. On notera cependant quelques difficultés en sortant des ronds-points ou sur des nationales lorsque le véhicule se réglera sur 50km/h par défaut, au lieu des 70kms affichés, mais ces petits bugs seront certainement réglés par les mises à jour futures de Mercedes.
Les proportions du véhicule sont généreuses, voir massives (4,63m de longueur), ce qui entre un peu en contradiction avec le concept du compact. Le GLB dispose d’une grande habitabilité qui se révèle depuis l’intérieur. Malgré cela, on appréciera sa parfaite maniabilité (avec son poids tout à fait raisonnable, près de 1,6 tonne), il se révélera agile en zone urbaine et très stable sur autoroute. Un mix alliant confort, performances et luxe, par ailleurs, son comportement routier général est très satisfaisant.
Conduire ce GLB nouvelle génération est une expérience plaisante, d’autant plus que l’on est dans du grand confort. Les sièges avant cuir sont ventilables ou chauffants au besoin, il ne manquerait plus que l’effet massant. On apprécie ce toit ouvrant, occultable en cette période d’été. La sécurité au volant est à la hauteur de la réputation de Mercedes: les dangers de dépassement et d’angles morts nous sont signalés dans les rétroviseurs, voir en signalant par un bip les erreurs d’inattention. L’avertisseur de dépassement de ligne est très efficace, peut être trop même: les premières fois, nous descendons du véhicule pensant qu’un objet avait choqué le véhicule, tant les vibrations d’avertissement sont fortes.
On tombe sous le charme de ce véhicule multifonctions rapidement, on s’imagine vite en usage familial, avec ses deux sièges à l’arrière escamotables complètement qui accueillerons les amis de nos enfants, car il est vrai que si 5 vrais sièges sont offerts, les deux derniers le sont que dans des dimensions d’espace réduites (1m68 de garde sous le siège de toit). Surtout que les deux derniers sièges une fois relevés ne permettront pas d’avoir un coffre suffisant pour 7 personnes (130 litres seulement contre 1800 litres sièges rabattus), c’est là que l’on atteint la limite du concept SUV compact à 7 places. Saluons toutefois cette innovation distinctive de ce nouveau GLB, qui se rapproche d’un mini Classe G ou d’un GLS, à prix réduit, nous sommes en présence d’un 8ème SUV réussi chez Mercedes.
On apprécie ce parti-pris tout technologique de notre GLB d’essai: feux à portée de 600 mètres, hayon assistance électrique, clef keyless go, système audio Burmester haute performance, logo Mercedes projeté au sol la nuit par les portières, écran tactile d’info-divertissement, caméra panoramique intégrale (parfait pour les stationnements difficiles), tout y est, on se sent dans la voiture de James Bond ou dans K2000. Le véhicule comporte même un logiciel apprenant, une montre connectée Garmin ou Mercedes surveillant l’endormissement éventuel du conducteur, une radio et info-trainement tactile ajoutent une touche futuriste au véhicule. Seul petit bug techno constaté, la commande vocale qui se déclenche parfois, en ayant certainement détecté un mot d’activation dans nos conversations à bord.
Le comodo de vitesses est en haut à droite du volant, c’est un peu inusuel en Europe mais commun sur le continent américain et on s’y fait rapidement. On apprécie de passer d’un clic de bouton du mode Confort au mode Sport, ce qui permettra des dépassements efficaces sur nationales. Notre GLB diesel développe une puissance de 150ch et un couple de 320 NM ce qui constitue une bon équilibre pour son usage conçu pour etre familial avant tout. Coté performances pures, un 6 secondes 9 de zéro à 100 pour un SUV en mode sport en sa version GLB 250 essence est tout à fait remarquable pour un 7 places. Le châssis adaptatif et qualitatif est un atout indéniable qui appuie la sécurité hors normes du véhicule. Coté tout terrain, un mode actif off road (jusqu’à 70 km/H), avec contrôleur de vitesse de descente (de 2 à 18 km/H) permettra aux aventuriers d’exploiter tous les terrains. Se voulant être tout terrain, notre GLB dispose d’un éclairage spécial des obstacles frontaux à faible vitesse et son pack off road dédié permet de visualiser le terrain à affronter, le GLB ne sera pas toutefois dédié au réel franchissement mais donne de belles possibilités hors sentiers battus.
Notre escapade champêtre fût admirable et le GLB a grandement participé au charme de notre aventure estivale. On a apprécié la mobilité, l’élégance et le confort de cette réussite industrielle allemande indéniable. Nous gardons un doux souvenir de ses lignes sportives et de sa haute technologie de conduite. Pour aller plus loin sur le GLB, on a aimé cette jolie introduction sur Youtube. Pour cet essai de presse sur route libre des plus plaisants, nos vifs remerciements s’adressent à Hugo Deleglise de chez Mercedes France. - www.mercedes.fr – Août 2020
La Toyota Corolla XII
Quand le conducteur et le véhicule ne font plus qu’un – Très satisfaits de notre dernier essai made in Toyota, c’est avec un immense plaisir que nous choisissons de mettre à l’épreuve une nouvelle voiture de la marque japonaise. Pour flâner dans la capitale et s’improviser un week-end à la campagne picarde, nous prenons place à bord de la nouvelle et douzième génération de la fameuse Corolla. Produite depuis 1966, cette voiture compacte est incontournable dans la gamme du constructeur nippon. De plus, elle possède le patronyme le plus vendu dans l’histoire de l’automobile avec plus de 45 millions de Corolla produites.
Nous découvrons et prenons place à bord d’un véritable bijou automobile. Nous décidons d’en inspecter les moindres détails: tout d’abord la récente plateforme GA-C de l’architecture Toyota New Global Architecture. Elle présente une posture imposante et un design atypique et dynamique. Cela permet de différencier visuellement le break, la berline et la compacte.
Nous nous sentons privilégiés car la silhouette très aérodynamique réduit considérablement la hauteur générale du véhicule. Voiture de course ou citadine: la limite semble très fine... Notre Corolla XII 1.8 litre de 12 ch inaugure la nouvelle politique Toyota de deux motorisations hybrides-électriques en proposant une évolution en 2.0 litres/180 ch. Ce type de motorisation permet de limiter les émissions polluantes et la possibilité d’effectuer 50% des trajets quotidiens grâce à la puissance électrique.
Premières constatations au poste de conduite: un confort absolu et une visibilité optimale! Le dossier du siège épouse notre corps à merveille, nous faisant oublier courbatures et autres maux issus des longs et monotones trajets sur autoroutes. Lors de nos réglages au poste de conduite, c’est avec une grande satisfaction que nous apprivoisons les rétroviseurs parfaitement placés sur les flancs du véhicule. Fini les contorsions pour voir à l’arrière: un simple mouvement de tête, à droite et à gauche, suffit à sécuriser nos déplacements et dépassements. Dans l’habitacle, les vibrations sont fortement réduites, nous laissant circuler dans une ambiance paisible et rassurée.
Pour cette nouvelle et douzième génération, la console centrale du tableau de bord a été élargie de 42 mm et rehaussée de 22 mm. Tout cela accentue l’intimité et «l’effet» cocon du poste de conduite. Nous apprécions la praticabilité de l’écran, les outils numériques défilent avec fluidité et leur utilisation est très simple. Voici des caractéristiques non négligeables pour circuler en toute sécurité et profiter de hautes technologies dans ce monde 2.0. L’écran du tableau de bord 7 pouces affiche un compteur de vitesse en mode analogique ou numérique mais il est également possible de profiter des cadrans en affichage 3D.
Nos coups de cœurs technologiques s’adressent à l’appel d’urgence e-call qui, en cas d’accident avec déploiement des air bags, appelle automatiquement les secours. L’aide intelligente au stationnement simplifié avec détecteur d’obstacles nous a été d’une grande utilité durant notre essai. Il permet aux conducteurs novices de se repérer dans l’espace en toute sécurité. Ce qui retiendra particulièrement notre attention, c’est le toit ouvrant panoramique Skyview. Un avantage particulier pour profiter des beaux jours ensoleillés, illuminer l’espace de vie et améliorer le voyage à bord de la Corolla XII.
Nous avons beaucoup apprécié ce nouvel essai Toyota. La souplesse, le confort et la sécurité de la nouvelle Corolla XII nous a permis de voyager dans d’agréables circonstances, d’adopter une conduite économique et écologique oubliant tous les inconvénients des longs trajets sur autoroutes et la densité du trafic en milieu urbain. Nous aimons l’originalité, les outils numériques et le design que la marque japonaise impose à ces voitures. Nous espérons réaliser prochainement un nouvel essai chez Toyota, nos remerciements chaleureux se tournent vers toute l’équipe Toyota France, établie au 20 boulevard de la République, 92423 Vaucresson – www.toyota.fr – Février 2020
Pink Mobility
L’e-liberté au quotidien – Nouveau modèle électrique et économique, le PinkMe est un scooter innovant que nous avons adoré testé. Entreprise aux capitaux 100% français, Pink Mobility est avant tout une équipe de choc composée d’ingénieurs et de spécialistes qui participent activement à l’amélioration permanente de l’industrie de la mobilité électrique en France. En 2012, le couplefondateur devient expat pour l’usine PSA DS de Schenzen en Chine. Dans le conteneur de retour vers la France, ce seront des vélos électriques qui seront ramenés, dont un rose, d’où le nom de la société, 4 lettres pour rouler au vert est le slogan de cette nouvelle marque disruptive. Pink Mobility bénéficie de l’expérience industrielle unique de son fondateur, Ghislain Lestienne: 17 ans passés chez PSA-Peugeot Citroën et une culture de l'électromobilité de plus de 20 ans. Des ingrédients incontournables pour réaliser un rêve qui deviendra prochainement réalité. Leur premier produit sera un scooter de livraison, l’aventure est lancée. De l'amélioration permanente, la recherche et le développement sont les maîtres-mots de l'équipe de cette start-up française, pour vous assurer des modèles à la pointe de la technologie et toujours plus pratique. Une devise au service de la mobilité électrique.
Nous sommes heureux de pouvoir tester le modèle de scooter que nous avons hâte de conduire dans la belle capitale. On aime dans ce scooter PinkMe ces petits détails qui font la différence: un ZEV Zero Emission Vehicule à la puissance inférieure à 4Kw (donc dans une gamme de prix accessible), un livret complet en français, une garantie 2 ans ou 24000km, une batterie au lithium qui assurera 500 cycles de charge sans coup férir, une charge en mode normal qui ne consomme que 4 ampères (soit la puissance d’un aspirateur) bref, un condensé de choses pratiques intégrées dans un scooter attachant et pimpant que l’on peut retrouver en plusieurs couleurs. Noir brillant, gris mat ou blanc nacré vous pouvez même choisir d’autres couleurs de votre choix sur demande et selon volume pour personnaliser votre scooter à votre guise. L’écran LCD aux 5 coloris modulables (blanc, jaune, vert, bleu, rouge, violet) permet un suivi optimal en direct: puissance instantanée, vitesse, niveau de charge batterie, mode de conduite, odomètre, kilomètres parcourus ou encore kilomètres restants à parcourir.
PinkMobility a créé 3 gammes de deux roues électriques: le PinkUp, leur première création, un scooter de renouvellement de 3000 watts, le Pink’Style, d’aspect rétro de 3000 watts, 250 sont partagés à Bordeaux, sur base de batteries allemandes. Le PinkMe de 1300 watts est celui de notre essai, il est compact, idéal pour les particuliers urbains. Un 125cm3 tout électrique est en finalisation avec 110km d’autonomie, nous aurons plaisir à le tester en 2020. Le scooter électrique PinkMe présente trois modes de conduite inédits au choix: Eco, Normal, Sport pour de longs trajets, fluides et qui consomment peu d’énergie.
Le dynamique moteur Bosch de 1900W délivre des accélérations impressionnantes pour ce petit gabarit, en particulier en Vitesse 3. Le bolide électrique sera limité à 45 km/H mais déjà on s’amuse bien avec cette configuration en ville, laissant sur place les autres petits scooters à pétrole. La batterie de 9kg sera peut être le seul point moins positif de notre essai: bien que dépourvue de plomb, elle pourrait être un peu lourde à manipuler au quotidien pour une femme de petite taille. Le scooter de 76 kg est cependant parfaitement configuré pour accompagner la gent féminine en ville, c’est d’ailleurs l’un des scooters les plus adaptés aux besoins féminins, de par sa maniabilité et légèreté relatives.
Essentielle pour s’affranchir de la pénibilité des e-bornes et super pratique au quotidien, la batterie chargera à 100% en 6h et à 80% en 4h, sur toute prise domestique, chez soi, au bureau, chez des amis etc. Cela donnera notre petit rituel du soir: débarquer la batterie placée sous la selle (c’est relativement facile), la brancher à notre rédaction, un voyant de contrôle s’active et indique le taux de charge en live, accompagné de la soufflerie douce d’un ventilateur. Le lendemain matin, nous retrouvons la batterie chargée à 100%, prête à parcourir 50km réels, soit bien plus qu’il nous en faudra en une journée de reportages complets et multiples. Activable depuis le bouton de démarrage, le système est pratique, accessible et simple à manipuler.
Avec ceci, PinkMobility compte parmi le Top 10 des marques de scooters électriques les plus vendues en France. Ce que l’on aime chez eux, c’est cette recherche et innovation, car Pink n’est pas un distributeur ni un loueur, mais un fabricant à part entière. Pink Mobility conçoit, développe et commercialise des scooters électriques pour les particuliers et les professionnels, les entreprises et les collectivités locales. Tout est conçu en France puis la fabrication est réalisée en Chine, sous la direction d’un associé français présent en Chine avec l’envie d’allier les savoirs-faire et la qualité des produits et des équipes. Basée à St Germain en Laye, la petite société qui monte dispose d’un atelier en pleine campagne, qui assure le SAV de la marque. Y sont réalisés les assemblages finaux qui sont montés en France, à partir de pièces venant de Chine et d’Allemagne. Depuis décembre 2016, ce sont plus de 700 scooters qui ont été vendus avec succès. Le processus d’achat passe par un devis en ligne puis la livraison s’effectue via les distributeurs qui sont notamment présents en Guyane, Tahiti, Suisse, Pays-Bas et Nouvelle Calédonie en plus de la France. Avec le PinkMe, Pink Mobility fait son entrée sur le marché du particulier pour vous faire profiter de son modèle exemplaire.
Avec ce PinkMe futuriste, on jouit d’une autonomie large et confortable, qui nous permet d’aller à plusieurs reportages successifs dans la journée. C’est incroyable avec quelle facilité et efficacité nous enchaînons les rendez-vous, la mobilité est extrême et précise, la joie de conduire un e-scooter dans une grande ville est inégalée. D’autant plus que les piétons nous regardent avec envie ou surprise, appréciant l’absence de tout bruit et cette sécurité apparente, même à faible vitesse. Par simple pression sur la poignée de frein, le frein moteur du scooter électrique se déclenche, permettant jusqu’à 10% de récupération d’énergie ce qui permet d’optimiser en toute confiance le nombre d’heures d’utilisation.
Le PinkMe est bien équipé, pratique, solide et sans entretien. Une petite merveille qui va changer radicalement notre approche de Paris, qui nous sauvera même en ces périodes de grèves intenses où il n’est plus possible de se déplacer. Ce qui nous frappe, c’est le silence du ScootMe, on n’entend aucun moteur, juste le pneu sur la chaussée et c’est tout. Silence absolu dans le parking Neubauer dans lequel nous stationnons pour cet essai. 100% économique et écologique, PinkMe est l’allié parfait pour les déplacements en ville tout en respectant notre environnement.
On pousse même l’essai à utiliser la batterie sur deux jours consécutifs sans la recharger et le pari est réussi, le PinkMe tient la route. Pour être sûr de nous ramener à la maison, il bascule automatiquement en Vitesse 1, la plus économe en énergie, dès lors que la batterie passe sous les 10% de charge restante. A petite vitesse, nous regagnons ainsi en sécurité notre rédaction pour la recharger pendant la nuit. Une petite astuce bien pratique fruit de l’imagination de cet ingénieur français féru d’électrique. On apprécie aussi ces 3 vitesses interchangeables par un seul geste du pouce droit : d‘un coup, passant en vitesse 3, c’est toute la puissance de l’électrique qui nous est livrée, avec des accélérations impressionnantes. De quoi faire des dépassements en sécurité ou de suivre le flux des voitures sans gêner. La vitesse 2 sera idéale pour se faufiler adroitement entre les véhicules, en ayant une vitesse contrôlée face à des obstacles environnant tels les piétons. La vitesse 1 nous l’utilisons lorsque nous devons nous déplacer en zone piétonne où nous garer ou bien pour fermer un futur conducteur sur deux roues. Si la position 1 est réservée aux déplacements urbains et à une charge légère, les positions 2 et suivantes s’adaptent à une route accidentée et à une charge plus conséquente pour avoir la tranquillité de conduire où vous en avez envie.
Aucune casse à déplorer lors de notre essai, le matériel est robuste et encaisse tous les obstacles urbains en sécurité. Nous sommes d’ailleurs admiratifs de cette adhérence du PinkMe, notamment sur route mouillée, il conserve sa trajectoire sans faiblir. Ceci est dû certainement au moteur qui est astucieusement placé dans la roue arrière du scooter. Un scooter prêt à tout faire en sécurité, qui vient d’être testé pendant 18 mois par un grand opérateur de restauration livrée, afin de passer à l'électrique. Il est grand temps que tout le monde change ses habitudes pour donner aux deux roues électrique la place qu’il mérite. C’est en Chine que les fondateurs ont cette révélation : expatriés, ils constatent que tous se déplacent en deux roues électriques déjà, ils ont l’ambition de rendre accessible à tous en Europe cette innovation. Protection arrière, de carénage et de guidon, vous pourrez profiter d’une conduite sûre sans risque d’abîmer votre véhicule avec l’esprit tranquille.
Esprit que l'on retrouve aussi avec leurs autres modèles, le PinkUp est polyvalent et parfait pour la ville grâce à sa puissance et son gabarit pensé pour les conducteurs assidus. Le Pink Style Lite est quant à lui rétro dans le style et moderne dans ses fonctions. Stylé et connecté, il s'adapte parfaitement à toutes les situations toujours avec chic et panache. L'entreprise PinkMobility a créée pour vous des modèles contemporains et techniques pour vous servir et vous suivre dans vos aventures urbaines.
Le PinkMe, un incroyable petit scooter qu’on a immédiatement adopté. On peut dire que nous fûment un peu tristes de nous en séparer au bout d’une semaine d’essais intensifs et réussis. Batterie amovible rechargeable, autonomie, régulateur de vitesse simple et pratique ou encore légèreté et et confort sont les atouts phares de ce nouveau modèle idéal. Innovante petite pépite de la route, elle vous deviendra indispensable. Pour cet essai libre sur route, nos remerciements s’adresset à Pink Mobiliy et à BWW Mini Neubauer Montmartre, un parking sécurisé établi au 162 rue Lamarck 75018 Paris. - www.pinkmobility.com - Février 2020
Le Mercedes V
Une belle expérience parisienne – Il est temps pour nous de revenir sur un essai routier très urbain, atypique et gastronomique qui nous fût offert par Mercedes France. Une présentation nationale exclusive et intimiste donnée aux influenceurs français lifestyle placée sous le signe de l’artisanat français, la découverte authentique et l’émotion vaie. Une façon conviviale et ludique de mettre en valeur un nouveau Mercedes V dans son segment orienté loisirs et activités. Trois choix d’ateliers sont proposés aux invités happy few dans Paris, permettant de démontrer toute l’urbanité et le caractère pratique du nouveau V, qui sous ses atouts d’espace et de volumes larges, démontrera toute son habilité à naviguer dans les petites rues de Paris et de connaître un usage quotidien.
Nous choisissons l’atelier pâtisserie, placé sous l’égide bienveillante d’un jeune surdoué de la pâtisserie française, le chef pâtissier qui monte Jeffrey Cagnes. Rendez-vous est donné au Musée Jacquemart-André, dans son majesteux salon de thé. Un lieu historique français, qui a rencontré un autre monument français de la gastronomie, la grande Maison Stohrer. Le jeune chef dynamique en est la coqueluche et tel une guest star, avec le sourire aimable, il salue tous les convives. Parmi nous, des influenceurs mode et gastronomie français, tels Géraldine Martens, PariswithCharlotte, DorianCuisine, June Sixty Five ou le fameux Dimples Man. Tartes bourdaloue, forêt-noires, Paris-Brest ravissent les convives qui apprécient la magistralité de ce lieu, sous les ors et teintures rouges. Jeffrey Cagnes est instantanément attachant, ce beau gosse au sourire ravageur et musclé fait figure d’exception dans le monde de la pâtisserie de luxe: il nous fait penser à un super-athlète épris de douceur devenu un as des créations pâtissières d’excellence par son travail et sa passion sincère.
Francis Michel que nous connaissons bien de Mercedes France nous présente le nouveau venu de la gamme, le V restylé, modernisé, pouvant accueillir jusqu’à 8 passagers et disponible dans de multiples versions, nous évoquons même la future version électrique à ce dernier-né des petits utilitaires Mercedes. Le V est destiné autant à des professionnels qu’à des particuliers, on l’imagine très bien aussi en VTC de luxe, pour les besoins d’une équipe professionnelle ou tout autre usage que sa grande capacité autorise. L’un des ateliers alternatifs au nôtre était relatif à l’activité d’un fleuriste par exemple.
Après une riche dégustation pâtissière, nous voilà partis dans trois V pimpants vers la célèbre rue Montorgueil, où est installée la célèbre pâtisserie Stohrer. Un temple de la tradition pâtissière française, où 17 pâtissiers s’activent avec attention chaque jour autour d’un four historique qui a 100 ans. 8 à 10 000 galettes y sont produites comme de beaux gâteaux de mariage. C’est ici que le dessert baba-au-rhum a été crée, nous sommes émerveillés devant toutes ces gourmandises acidulées, au rang desquelles des éclairs au chocolat, des tartes citron succulentes. Nous voici dans l’atelier de confection de la boutique historique, afin de tenter de créer des petites meringues françaises ou des garnitures de Pavlova.
Jeffrey met la main à la pâte, nous montre et nous donne les astuces des tours de main du maître. Un vrai artiste pâtissier se révèle à nous, nous sommes ravis de découvrir cet art culinaire dont la France tient haut les couleurs. On admire le parcours de Jeffrey Cagnes, qui sans brevet des collèges, débute à Troyes sa ville d’origine, monte à Paris, passe par Michalak, Hermé, le Bon Marché avant de devenir second chez Stohrer à seulement 19 ans. Appelé par le chef étoilé Piège, il aura la charge du Thoumieux puis Monsieur Bleu, puis Casse-Noisette à Opera avant de revenir dans le giron de la maison de la famille Dolfi.
Pour les 290 ans de l’enseigne créée en 1730, quatre corners sont ouverts, dont celui des Champs-Elysées qui est notre prochaine destination gustative. Nous voilà traversant Paris à nouveau, dans un silence impeccable, confortablement assis dans ces épais sièges de cuir, tous installés à notre aise. Des fauteuils font même face à face et les conversations s’engagent volontiers.
L’ambiance devient intime et Jeffrey se confie sur sa vie. Le jeune Jeffrey débute à Troyes chez le MOF Pascal Caffet, sur qui nous avons écrit dans nos pages Gourmet. Il se rendra à Avignon chez Patrick Mallard, Yamazaki. Il a un style généreux, spécialiste des sablés, il est un expert de plus de 15 ans de métier qui nous accueille avec humilité et sagesse. Chez Piège, il se distinguera avec le mille-feuille minute, la tarte citron à plat et ses fameux babas au rhum (dont la paternalité est contestée avec les Napolitains). Chaque jour, ce sont 1500 à 2000 pâtisseries qui sont conçues sous sa gouverne par une équipe au service de l’excellence française.
L’excellence allemande est aussi au rendez-vous ce jour-là. Sorti en avril 2019, la nouvelle version du V Mercedes est particulièrement distinctive. Dans la lignée des fameux Vito, ce mini-van est plus puissant, plus efficient, plus séduisant. Ce grand monospace premium connaît ici un facelift remarqué. Parmi les innovations, il dispose d’une nouvelle chaîne cinématique, un nouveau 4 cylindre diesel et une formidable boite à 9 rapports 9GTronic. Notre essai porte sur le Classe V 300d de 239 chevaux, avec un pack AMG revisité, des sièges luxe améliorés (et climatisés) et une belle calandre diamant dynamique.
Ce beau nouveau V est proposé avec quatre nouvelles peintures, un nouveau cuir Tartufo et garniture à double bandes. On aime ces aérateurs inspirés de l’aviation tout autant que sa version invitant au voyage, le Marco Polo que nous avons essayé en ces pages. Cette année 2020, Mercedes Vans annonce même l’E-drive Vans, premier van électrique sur le marché premium, avec 320km d’autonomie promise, nous avons hâte de l’essayer. En termes de consommation, ce V présente des valeurs à la baisse record de son segment: 5,9 litres en mixte aux 100. Il développe un couple de 500Nm et un sur-couple de 30Nm. Il fourmille d’options technologiques utiles telle l’Active Brake Assist qui réduit la gravité d’une collision ou le Highbeam Assist Plus qui passe en feux de croisement lorsque la situation l’exige.
Après 209 000 exemplaires vendus pour le V depuis son lancement en 2014, les équipes de Stuttgart ont encore amélioré l’ambition luxe de ce V(an) d’exception, présentant quatre nouvelles jantes, des intérieurs en cuir nappa Tartufo, Lugano ou tissus noir Santos. Coté performances, il passe de 0 à 100 en 7,8 secondes (honorable), avec une vitesse maximale de 220 km/H, tout en réduisant sa consommation de 13% par rapport à la version précédente (appréciable). Le mode de conduite se réparti entre Comfort, Sport et Manuel et le 4matic est en option. Le véhicule est relativement compact, il reste sous la barre des 2 mètres de hauteur, il offre un confort digne d’une 1ère classe à 7 passagers bien installés, qui pourront bénéficier d’un compartiment réfrigéré de 3,2 litres par exemple. Le designer Gordon Wagener a défini ce nouveau styling comme une pureté sensuelle renouvelée, on ne peut qu’acquiescer. Sa carrosserie est tout de suite attirante, on peut dire qu’il est le van le plus joli que nous ayons vus à ce jour en milieu urbain. L’habitacle est spacieux et doux, on apprécie une sonorisation Burmester, des éclairages d’ambiance modulables, un toit panoramique large ou des petits détails tels cet intercom avec le 3ème rang, une caméra 360°, une fonction d’auto-parking ou encore des sièges individuels climatisés.
Ce nouveau V constitue une réussite industrielle allemande intégrale et somptueuse, félicitations ! Nous aurons certainement l’occasion d’en faire l’essai sur route libre prochainement pour apprécier sa conduite et sa tenue sur route. Nous achevons cette belle traversée de Paris par un généreux cocktail servi à Monsieur Bleu, autre lieu d’affection de Jeffrey, au pied de la Tour Eiffel. Pour cet essai de presse atypique et original, nos remerciements s’adressent à Alex Ricciardi de l’agence de communication Auditoire et à Francis Michel de Mercedes France. - www.stohrer.fr et www.mercedes.fr - Février 2020
La Renault Twingo III
Jamais 2 sans 3 – C’est la métamorphose automobile la plus inattendue de cette année : Renault a, à nouveau, repensé sa classique Twingo. C’est en 1993 que le constructeur français sort son premier modèle Twingo. Plus de 25 ans après, cette citadine s’est imposée comme l’un des véhicules les plus vendus. C’est pour cela que notre rédaction a eu la curiosité et l’impatience de prendre place derrière le volant de la Twingo III, dernière de sa génération.
Construite de 2014 à 2019, la nouvelle Twingo fait preuve d’un nouveau design extérieur et intérieur qui rompt avec les codes de ses grandes sœurs. Nous avons le privilège de prendre possession d’un véhicule de couleur grise dont une bande de graphisme linéaire affine la carrosserie. Disponible également en d’autres tons comme le jaune mango, vert pistache ou encore bleu dragée : Renault compte bien séduire une nouvelle génération d’automobilistes très soucieux du look de leur bolide. Nous choisissons donc de visiter le patrimoine Lillois pour mettre à l’épreuve notre petit bijou français qui s’avère être d’une grande puissance et de haute technologie.
Notre conduite sur autoroute est très agréable, efficace et optimale. Nous nous insérons facilement entre chaque véhicule et les dépassements s’effectuent facilement grâce aux équipements lumineux du véhicule. Reconnaissable par son style atypique et très fashion, la nouvelle Twingo se distingue par ses nouveaux blocs optiques dont les feux de jour à LED et les clignotants sont en forme de C. Un détail qui renforce le côté chic, révolutionnaire et très moderne du véhicule. Totalement redessinée, avec des formes fortement prononcées et épurées, Renault affirme sa volonté de modernisation sur l’un de ses modèles les plus phares. Le traitement graphique de la calandre participe à l’élargissement visuel du véhicule, grâce aux écopes d’air latérales. Ce nouveau design favorise même les performances aérodynamiques, ce qui contribue à la puissance de consommation et à l’affirmation caractérielle du moteur.
A l’intérieur de l’habitacle, quelle agréable surprise que de trouver un espace de conduite confortable, spacieux et surtout très sécurisé. Nous avons l’impression d’être dans un cocon qui nous protège, que l’on maîtrise et qui nous réchauffe. Le volant glisse entre nos mains, nous prenons confiance et nous positionnons confortablement au poste de conduite. L’appui-tête est ici parfaitement conçu pour une bonne installation et permet d’éviter la perte de vigilance de jour comme de nuit. Soulignons particulièrement le design des équipements de confort arrière. Si originaux, ils séduisent les passagers et rendent la vision directe arrière optimale. Une véritable bulle de convivialité s’installe entre les passagers à l’avant et à l’arrière. Chaque voyageur garde son espace de vie, de confort pour profiter pleinement du paysage qu’offrent les diverses et grandes surfaces vitrées.
L’espace de conduite permet de rassurer les jeunes conducteurs et de permettre aux plus expérimentés d’accroître leur vigilance. Avec une grande facilité d’accessibilité aux commandes, nous adoptons en ville une conduite très fluide et agréable. La console centrale est totalement remaniée : fonctionnelle elle propose un séparateur ajustable pour que l’on y dépose smartphones et autres objets personnels. Les prises USB et Jack nous permettent de rester toujours connectés, ce qui est un petit plus non négligeable ! Autre coup de cœur technologique : le nouveau système multimédia easy link. Nous disposons et profitons d’une intelligente tablette tactile haute résolution de 7 pouces. Facile d’utilisation, fluidité d’interface et raccourcis pratiques… autant de caractéristiques qui permettent de passer d’une fonction à un autre rapidement. Grâce au double micro filtrant les bruits ambiants, la téléphonie mains libres n’a jamais été aussi simple et claire.
Nous avons beaucoup aimé cet essai automobile. La nouvelle Twingo est silencieuse, propose un design performant et innovant. Nous la recommandons aux passionnés des conduites autonomes, fluides et pratiques en milieux urbains. Coup de cœur pour cette citadine qui se faufile partout et ne pas inaperçue. Nous remercions le parc automobile Renault de Boulogne Billancourt, notre contact Jérôme Delgrange. Nous espérons renouveler très prochainement cette expérience avec un autre modèle de la marque Renault. www.renault.fr – Décembre 2019
La Toyota Yaris Hybride
20ème anniversaire
Avec la petite Yaris, ça roule depuis 20 ans – Pour fêter sa vingtième bougie, le modèle Yaris du constructeur Toyota a fait peau neuve en lançant, en série limitée, la Y20. Durant quelques jours, la rédaction de GoûtsetPassions a accepté de prendre en main la célèbre citadine revisitée, version hybride. Crée en 1937 et au Japon, la marque Toyota séduit de plus en plus le paysage automobile européen. Plus de 50% de ses voitures en hybride sont vendues en Europe. Le constructeur nippon possède en 2017, la valorisation la plus élevée au monde dans le secteur automobile et la huitième mondiale toutes activités confondues. Toyota est à l’origine d’un système de production original et le prouve très bien avec la Y20. La Toyota Yaris est produite au Japon depuis la fin des années 90. Mais elle est également construite en France depuis 2001, à Onnaing, près de Valenciennes pour mieux séduire le marché européen. C’est d’ailleurs le véhicule le plus produit en France en 2016 et 2017. Autant de caractéristiques qui nous donnaient l’envie et la curiosité d’essayer ce modèle anniversaire spécial.
Nous découvrons une jolie voiture bi-ton du plus bel effet: or sur le bas et noir sur la partie haute. Un vrai petit bijou original qui plaît et rompt avec les couleurs traditionnelles et classiques du paysage automobile français. La teinte grise et noire est aussi disponible pour les conducteurs les plus sobres. D’une longueur de 4,94 mètres nous aurions pu croire que l’habitacle du véhicule soit étroit. A notre grande et agréable surprise, nous prenons place dans un espace spacieux, confortable et convivial à l’avant comme à l’arrière. Pendant notre essai, nous avons même pu installer un siège auto pour enfant à l’arrière: véritable avantage de sécurité et de confort pour les familles. Que les personnes de grandes tailles se rassurent: l’espace arrière est également suffisant pour allonger ses jambes et profiter pleinement de son déplacement.
Dès notre prise en main du véhicule, nous prenons connaissance de ses divers équipements, tous faciles d’utilisation: le système de sécurité Toyota Safety Sense, avec aide au freinage d’urgence et l’alerte de franchissement de ligne. Au centre du tableau de bord, nous profitons d’un écran TFT de 4.2 pouces qui permet de bénéficier du système de navigation Toyota Touch and Go 2, compatible avec Android Auto et Apple CarPlay. De quoi profiter par exemple de notre musique personnelle le temps d’un trajet. L’effet tactile de l’écran est très sensible et très facile à utiliser en marche comme à l’arrêt du véhicule.
La Y20 est dotée d’un groupe propulseur de 100 chevaux et 111 Nm, composé d’un 4 cylindres 1.5 de 75 chevaux et d’un moteur électrique de 61 chevaux. Alimenté par une batterie de 1kWh, nous pouvons rouler en tout électrique pendant environ 2km avant que celle-ci ne se recharge pendant les ralentissements. Durant notre conduite nous alternons entre les modes de propulsion thermique, électrique et hybride. Autre avantage certain: la consommation. En ville, la Y20 dévoile une consommation de 3.3 litres pour un dégagement de 75g de CO2/km. Une caractéristique non négligeable si l’on veut être un conducteur propre et éco-responsable de l’environnement.
Agréable et pratique en ville, nous avons décidé de mettre à l’épreuve la Y20 à la campagne. Le temps d’un weekend sur les routes de la région Hauts-de-France, nous prenons plaisir à circuler avec la marque japonaise. Un véritable bonheur de contempler le paysage au travers des grandes surfaces vitrées. Avec une conduite souple, il est très facile d’emprunter la Y20 en ville comme sur autoroute. Inutile de faire de grandes accélérations, le véhicule s’élance rapidement et permet de faire des déplacements plus fluides, sans gêner les autres usagers. Autre point positif de ce modèle attachant autant pour les jeunes et les conducteurs expérimentés: l’automatisation des phares est un véritable avantage. Nous voyageons donc en toute sécurité et facilité de jour comme de nuit. Mais surtout pendant notre essai nous apprécions fortement l’espace que nous offre le coffre à l’arrière. Près de 300 litres de profondeur qui se transforment en 730 litres une fois les sièges arrière rabattus pour emporter avec nous plusieurs valises, courses alimentaires etc. Et cela ne se néglige pas ! La citadine se faufile partout et est très maniable. Pour faciliter son stationnement, une caméra de recul et un signal sonore nous donnent les indications nécessaires: un vrai gain de temps que l’on aime.
Nous avons beaucoup aimé cet essai automobile. La Y20 est un véhicule intelligent, propre, facile d’utilisation et très silencieux. A basse vitesse, conducteur et passagers apprécient l’agréable insonorisation. La polyvalence de cette Toyota est un bon tremplin pour prendre connaissance dela conduite électrique. Nous la recommandons aux amoureux des déplacements pratiques et faciles en milieu urbain, aux familles tout comme aux jeunes conducteurs qui aimeront faire leurs premiers trajets autonomes avec un véhicule sécuritaire, confortable et à la pointe de la haute technologie. Notre coup de cœur restera bien évidemment sa teinte bi-colore qui ne passe pas inaperçue : de quoi rester fashion même au volant.
Pour cet essai libre sur route réussi, nous remercions le parc automobile Toyota France de Vaucresson, nos contacts Florence Fichant, Kimberly Lauret et Alexandre Helibert pour leurs informations, leur gentillesse et leur disponibilité ainsi que notre rédactrice Célia Baroth. Nous espérons renouveler très prochainement cette expérience avec un autre modèle de la marque Toyota, en essayant une autre version de la Yaris par exemple, la Yaris hybride GR Sport, promesse d’émotions fortes au volant - www.toyota.fr – Octobre 2019
L'Audi A6
La berline allemande par excellence – Chaque été, c’est notre devenu petit rituel: faire un joli essai estival sur les routes de France autour du week-end du 14 juillet, notre célébration à nous de la beauté des paysages routiers des régions de France. Au programme: une escapade champêtre sur la route des Châteaux de la Loire et un arrêt bucolique sur un domaine viticole du Berry. Départ Paris retour Paris avenue de Suffren où le groupe Audi-VW-Seat stocke ses merveilles, l’un des plus riches parcs de presse de l’Hexagone. La dynamique attachée de presse de la marque nous propose trois véhicules de la gamme du constructeur d’Ingolstadt: l’A5 SportBack, le Q3 et l’A6 TDI.
Notre choix se portera sur le vaisseau amiral de la marque aux quatre anneaux, l’A6 restylée dernier cri et toutes options offertes, cette dernière remportant les suffrages unanimes de notre rédaction. L’émotion est palpable chez nous à l’idée de tester sur un essai libre sur route cette voiture mythique de la gamme Audi. La sedan berline allemande par excellence, puissante et redoutable d’efficacité, surtout que cette 8ème génération audacieuse la fait sortir de la voiture de papa pour lui donner le coup de fouet que l’on attendait vers plus de sportivité.
Notre précédent essai de l’A3 Sportback TFSI chez le constructeur de Bavière nous avait donné un avant-goût de toute l’avant-garde technologique embarquée que peut offrir les dernières générations d’Audi. Notre intérêt est à son comble quand nous sommes confirmés du modèle à l’essai sur ces 4 jours: l’A6 berline 50 TDI de 286ch, version Quattro Triptonic 8 Avus Extended. Une magnifique 5 portes à la carrosserie seyante et racée, rouge vif métalisée, assortie de belles jantes alu Audi Sport 5 branches de 20 pouces. Un bolide tout en puissance et en sécurité à pas moins de 100 000 euros pièce avec toutes options. Le must des berlines allemandes, surpassant selon nous celles de Mercedes et BMW.
La nouvelle A6 intègre toutes les dernières évolutions vues sur la star de la gamme Audi, l’A8 et sa grande sœur, l’A7 Sportback. On trouvera cet intérieur digne d’une voiture d’exception: hyper technologique, tout en restant simple et efficace, tout confort de surcroît. Construite à Heckarsulm en Allemagne, cette nouvelle Audi A6 a été livrée en juin 2018 en France, avec un renouvellement de tous les éléments des blocs de conception, sur base du châssis de l’A8.
Cette voiture, annoncée en février 2018, est devenue pour certains commentateurs autorisés la voiture parfaite, elle plaira certainement aux pères de famille qui y trouveront le plaisir de conduire, la sécurité et la capacité de chargement adaptée à des escapades familiales méritées. Les hommes d’affaires seront séduits par son caractère statutaire indéniable et son grand confort sur les sièges arrière (on n’est plus gêné au niveau des jambes).
A son bord, nous voilà directement surclassés en Classe Affaires avec cette impressionnante voiture de 5 mètres, toute vêtue en son intérieur en sellerie cuir Valcona noir et ces surpiques couleur argent lunaire. Un bijou de style condensé et épuré, tant en intérieur qu’en extérieur. Fidèle à la tradition Audi, tout a été conçu, stylisé de fond en comble. Le moindre bouton est chromé, la moindre arrête dessinée avec soin, entrer dans son univers, c’est comme être au volant d’une Bentley ou d’un jet privé: bardée d’électronique et de luxe ostentatoire aussi, la berline allemande prend même des allures d’Aston Martin tant le travail de sertissage des cuirs et des bois est impressionnant.
Notre émotion est visible lorsque l’on appuie sur ce bouton Start, comme si nous nous apprécions à faire décoller un avion de chasse. Le moteur vrombit à peine, ce qui nous marque, c’est ce silence stupéfiant, déjà constaté sur l’A3. Un miracle dû à une aérodynamique étudiée, des vitres en double vitrage intégral, un coefficient de pénétration acéré (0,24). L’A6 rectiligne perce l’air telle une lame obsidienne lancée à vive allure. Un plaisir indicible de prendre la route naît alors, tout en sécurité. La grande rigidité du chassis, fait d’acier et d’aluminium, conforte l’assise de cette hypercar assagie, rarement nous n’avions vu une voiture collant aussi parfaitement à la route, avec puissance et douceur.
Ce que l’on aime sur ce 6 cylindres TDI de 286 chevaux, c’est sa transmission Quattro, quatre roues motrices pilotées donc, l’un des apanages phares du constructeur Audi, dont les blocs optiques reprennent ici le style mythique des premières Quattro de course. A ce moteur réactif, économique et silencieux, s’ajoute une boite de vitesse Triptronic 8 qui jouera tel un maestro avec ses 8 rapports suivant une partition fine, adaptée en fonction du mode de conduite désiré.
Ce que l’on apprécie dans cette A6 nouvelle génération, c’est son peps inédit, son sérieux coup de jeune. On est assuré qu’à son volant de ne pas se sentir dans une voiture un peu pataude, tout au contraire. L’origine de cet effet vient de ses suspensions dynamiques, le véhicule offrant quatre choix de suspensions différentes et dynamiques. L’innovation passe aussi par les roues arrières orientables, qui vont accompagner la conduite par une inclinaison de 5° maximum, adoucissant l’effet des virages pour les passagers arrière. Résultat, le monstre de 2 tonnes colle à la route, avec ce fameux virage à plat si caractéristique d’Audi, le tout dans un silence quasi-monacal, qui sera propice aux sonorités parfaites du système embarqué Bang&Olufsen au son cristallin Surround 3D enveloppant.
Conduire avec cette super-Audi devient un jeu d’enfant. On se croirait à bord d’une future voiture autonome avec cette commande vocale et toutes ces assistances intégrées: le pack assistance sur route offre le Lane Assist (pour éviter de nous déporter, la voiture va tourner le volant toute seule), l’Audi Pre-Sense pour éviter les collisions, l’Adaptative Cruise Control, à savoir le régulateur de vitesse intelligent avec un Stop&Go automatique en situation d’embouteillage qui permet de conduire avec guidage et assistance dans cette situation, le confort absolu. Le PackCity comprend la caméra de recul, le park assist pour se stationner, l’Audi Parking Plus et le Side Assist complètent cette intégration de systèmes d’aide particulièrement complets. A faible vitesse, la grande berline se manie presque comme une petite voiture, avec un diamètre de braquage de 1,1 mètres seulement, une sensation inédite. Le contrôleur Zfas embarqué centralise les données de 6 radars, 5 caméras, douze capteurs à ultrason et même un scanner laser, une première. Pour les plus maladroits, le Parking Pilot, le Garage Pilot sont là pour réaliser les manœuvres les plus difficiles à votre place.
La motorisation hybride douce (non-rechargeable, automatique et intégrée) donne une nouvelle impulsion à cette A6, vers une consommation réduite et plus de couple. L’affichage tête haute assure une conduite agréable, avec plusieurs rappels et alertes au fur et à mesure du trajet. Le toit panoramique en verre, l’éclairage Led nocturne intérieur, les clignotants dynamiques arrières et ces finitions parfaites font de cette nouvelle A6 une merveille de création industrielle allemande.
L’habitacle avant est particulièrement impressionnant. Avec tous ces boutons chromés, ces cuirs à foison et cette technologie avancée à portée de main, on se transforme vite en pilote de course. On apprécie ces sièges avant ventilés et massants, un luxe ostentatoire aux finitions Audi comme à leur habitude, irréprochables. Par cet intérieur magnifié, nous sommes bel et bien dans une supercar.
La navigation tactile et intuitive MMI, répartie sur deux écrans s’enrichit de nouvelles fonctionnalités, telles ces fonctions d’organisation comme sur un smart phone. Sept conducteurs peuvent s’y enregistrer, pour plus de 400 paramètres configurables. En plus du cloud constructeur qui va chercher les informations manquantes, on apprécie ce Virtual Cockpit de 12,3 pouces qui rassemble toutes les informations utiles et en particulier un magnifique GPS en 3D couleur. La Phone Box Audi permet de téléphoner en mains libres en haute qualité sonore et l’Audi Connect permet d’ouvrir et de démarrer le véhicule à distance.
Le V6 de 3 litres de 620 Nm de couple que nous expérimentons est le second plus puissant des quatre moteurs disponibles de la gamme, après l’essence de 360 chevaux. Sa consommation annoncée de 5,4 litres en cycle mixte aux 100 est tout à fait acceptable, ceci est rendu possible par le système hybride léger d’Audi, par lequel un alternateur de 48 volts sur batterie lithium prend le relais dès que le système le détermine. De quoi réduire la consommation de 0,7 litres aux 100, ce qui est appréciable, surtout en condition de route urbaine. Plus besoin de recharger, le système récupère l’énergie, notamment au freinage. Un Start&Stop efficace, activé de 7 à 22 km/h fait le reste et 12 Kw d’énergie sont récupérés aux décélérations. Sa technologie MHEV est l’apanage du luxe à bord et nous encourageons Audi à aller en ce sens, avant de passer au tout-électrique ou à l’hydrogène.
Le pack Avus Extended et ses 30 assistances à la conduite rendent ce beau véhicule une sorte de forteresse inviolable sur route, c’est le sentiment qu’il nous donne. Rarement nous nous sommes sentis plus en sécurité au volant d’une voiture. Quoi qu’on fasse ou omette de faire, l’alerte adaptée nous rappelle à l’ordre. Il est presque impossible d’avoir un accident, ne serait-ce avec ces alertes anti-collision, ce freinage d’urgence automatique, ces caméras vue 360, ce régulateur de vitesse adaptatif et fin du fin, cette caméra qui lit en temps réel les panneaux de signalisation pour adapter la vitesse, une sorte d’anti-radar embarqué et consciencieux.
L’intérieur communique cet effet de luxe et d’espace. Nous nous sentons comme dans une berline de grande remise. A l’arrière, nous sommes comme un pacha. Quelqu’un d’1m88 logera aisément lors de notre essai, et on apprécie en ce mois de juillet les pare-soleils intégrés aux portières, les ventilations individualisées, l’accoudoir central amovible avec ses porte-bouteilles intégrés. Les cuirs à profusion ajoutent à cet effet hyper-luxe, un vrai salon roulant. Les passagers arrière constatent plus d’espace pour les jambes, avec une hauteur de tête et d’épaules supérieure par rapport à la version précédente. Le coffre est de 530 litres (inchangé) mais il est re-dimensionné pour accueillir deux sacs de golf à plat. Très pratique, on ouvre le coffre par un geste du pied en cas de besoin. Seul bémol sur ce modèle, le bouton de fermeture automatique du coffre est manquant.
La nouvelle A6 est résolument devenue plus sportive, en particulier avec cette ligne S-Line. On apprécie toujours cette direction souple et franche, avec un rapport de démultiplication souple et franche, avec un rapport de démultiplication qui devient plus direct avec l’angle de braquage. Les roues deviennent plus grandes avec des 20 et 21 pouces, mais tout en ayant plus de confort et de silence. Un vrai vaisseau spatial roulant, qui file droit sur les routes de France. Les kilomètres passent vite. On apprécie ce son Bang&Olufsen limpide, et aussi un air intérieur rafraîchi et filtré, avec un ioniseur, un filtre anti-pollution. Côté confort routier, par météo désavantageuse, on pourra compter sur le fameux système Quattro ou sur des essuies-glaces efficaces avec gicleur intégré.
De nuit, cette grande routière est un régal, en particulier dans cette version haut de gamme, riche du pack HD Matrix Led et toutes ses assistances intelligentes anti-éblouissement des panneaux, feux à virage dynamique, feux diurnes, feux arrière à Led avec clignotants dynamiques ou encore ces feux adaptatifs aux autres véhicules se présentant en face. Conduire de nuit n’a jamais été aussi plaisant, sans oublier la vision de nuit, qui affiche sur ce Pilot Cockpit la route en infrarouges, on se croirait un membre des forces spéciales en mission.
On aime cette berline sportive re-désignée qui file droit et en silence dans les routes de campagne du Berry. On apprécie sa manoeuvrabilité, ses virages serrés pris avec stabilité et confort. Cette agilité la rend même «compacte», nous n’avons pas l’impression d’être dans la berline de papa mais au volant d’une voiture tonique qui sait s’adapter à tous les terrains. Elle sera aussi à l’aise sur autoroute filant dans un parfait silence intérieur qu’en ville où elle franchira les dos d’âne avec douceur.
Un monstre de technologie embarquée qu’on a plaisir à dompter en toute simplicité, ce qui rend cette voiture autant féminine que masculine. Un doux mix qui peut se révéler puissant dès que le mode Sport est engagé. Nous utiliserons le mode Efficiency qui permet de rouler 1400km avec un plein, une performance rendue possible par le mode hybride léger, ajoutant au silence de cette belle berline rouge rutilante. Un bolide tout en maîtrise qui fera le 0 à 100 en 5,7 secondes avec une vitesse max limitée à 250 km/h. Une puissance embarquée qui est servie par de puissants freins, autre point fort de cette Audi.
La technologie allemande Audi s’exprime à son plus haut niveau ici: sécurité et confort dominent, de façon ostentatoire. A l’instar de ces roues directionnelles arrières actives jusqu’à 62 km/h, l’anticipation des obstacles de route jusqu’à 50 km/h, la détection des vélos passants qui créera une résistance à l’ouverture inopinée d’une porte, le Lane Assist efficace qui conférera au volant une résistance à un changement de voie sans clignotant activé, la mise sur le bas-coté automatiquement si le conducteur ne réagit pas à trois alertes, notamment par la ceinture de sécurité ou encore cette pédale d’accélérateur qui vibre pour nous signaler les zones à faible vitesse. Le véhicule communique ainsi avec son conducteur, on dirait presque K2000. On aime cette voiture intelligente qui lit l’environnement, les panneaux de signalisation en particulier et qui anticipe les obstacles du sol comme les dos d’âne.
Côté confort et esthétique, on apprécie ces jolis rétro-éclairages de nuit, tant d’intérieur qu’extérieur avec ces poignées et une signature lumineuse avant et arrière grand style. L’interactivité est assurée par un GPS adaptatif avec une belle vue 3D du paysage (impressionnant, similaire à une Tesla), réagissant aux données de trafic, assisté d’un service Google Earth intégré, avec la météo sur le trajet et à destination, on aime. Les écrans MMI deviennent tactiles et écrire les entrées du GPS à la main se fait comme un jeu d’enfant. Fin du fin, cette vue 3D aérienne et modifiable du véhicule en roulant et répliquant son environnement est bluffante. Chaque détail de style compte et on apprécie ces belles jantes Audi Sport de 20 pouces, ce double vitrage qui fait qu’à 160 km/h sur autoroute, nous avons l’impression d’être à 110 km/h (un régal de silence et de stabilité) ou encore ces jets intégrés aux essuies-glaces. Un véhicule remarquable qui fait son effet auprès des passants du village de la Motte-Beuvron lors de championnats de France d’équitation auxquels nous assistons près d’Orléans.
Nous avons eu plaisir à faire l’essai de ce petit bijou technologique qui ne le montre pas, fendant tel un missile téléguidé sur les autoroutes de l’Ouest de la France. Technologie de pointe et beauté s’allient ici dans une harmonie douce et rare, nous avons trouvé ici le Seigneur des Anneaux de l’automobile moderne. Une réussite industrielle allemande indéniable qui a charmé toute notre rédaction. Une telle puissance de feu embarquée ne pouvait aller sans des freins à la mesure de la cylindrée et des suspensions Adaptative AV redéfinies et une direction dynamique intégrale.
L’Audi A6, best seller de la marque allemande aux quatre anneaux renaît ici dans un must-have incontournable, qui séduira tout amateur de berline multifonctions. Elle marque l’un de nos plus beaux essais routiers de cette année dans cette catégorie. Pour ce bel essai de presse libre sur route estival, nos vifs remerciements s’adressent à Sabrina Nicolas du service presse et marketing d’Audi France. - www.audi.fr - Août 2019
La Volvo V60
Le break Volvo par excellence – S’il est une voiture mythique parmi toutes, c’est bien le break Volvo. Depuis l’innovant Duett de 1955 qui fut l’ancêtre, le P220 ’’Amazon’’ de 1962, puis le fameux V240 Polar, suivi du 850 T5R, depuis plus de 60 ans ils symbolisent tout le parti-pris reconnu du constructeur suédois: la sécurité avant tout et la vie familiale sur les routes dans sa vision pratique et utile. Il a fallu une audace certaine pour proposer à l’époque la création de ce premier break dans la gamme de la marque, cette voiture si particulière présentant un arrière allongé pour s’accommoder d’un plus grand chargement du coffre. Une innovation transformée en succès planétaire, maintes fois copiée mais Volvo est resté le constructeur inégalé du shooting break comme l’appelle les anglais.
Volvo nous livre aujourd’hui le break de référence du marché. Nous recevons ainsi les clefs de cette rutilante V60 à l’essai, Volvo réaffirme ici sa maîtrise incontestée de ce segment automobile, avec une V60 toute technologique, ultra-confortable et particulièrement luxueuse dans sa finition la plus haut de gamme, l’Inscription Luxe.
C’est sur l’aimable invitation de la dynamique équipe marketing de Volvo France que nous nous retrouvons à Lyon pour la présentation nationale aux médias lifestyle de la toute dernière évolution de la V60. Une journée belle de riches surprises, avec en sus un fin déjeuner inattendu chez le triplement étoilé Troisgros à Ouches, l’institution gastronomique française d’excellence, tâchant de nous glisser un peu plus dans notre rôle de parfait gentleman driver. Volvo ne fait pas les choses à moitié pour provoquer la rencontre coup de foudre avec leur dernier bébé, l’emblème même de la marque de Göteborg.
Nous voici attablés dans cette belle salle contemporaine du Bois sans Feuilles, ouverte en 2017, qui jouxte un manoir rénové qui est également un hôtel distinctif. Marc Debord fait les choses en grand pour cette présentation nationale à la presse lifestyle, nous sommes ravis de compter parmi les heureux convives. Le service est aux petits soins pour nous, nous sommes l’objet de toutes les attentions. Quel privilège d’être dans ces lieux, distingués par trois étoiles au Michelin depuis 1968, une maison qui a formé Bernard Loiseau et Guy Savoy notamment. Nous sommes festoyés d’une farandole de plats de dégustation tous aussi bons les uns que les autres, c’est un régal. Les délices des chefs Florian Pansin et Arnaud Montrobert montent à nos papilles à chaque bouchée, c’est un moment rare de contemplation, à l’instar de ces belles V60 élancées qui garnissent la cour du restaurant fondé en 1930. Volvo sait recevoir la presse et nous étonner à chacune de ses présentations nationales, toute l’assistance est comblée.
Après ce goûteux déjeuner, ébahis devant autant de délicatesse et des saveurs insoupçonnées, nous nous retrouvons au volant de cette belle V60 (après n’avoir que bu modérément bien sur). L’intérieur fait immédiatement penser à celui de la berline S90 nouvelle version, on y retrouve tous les atouts qui font des nouvelles Volvo de vrais salons roulants désormais. Cette finition riche ne comprend aucun plastique mais du cuir, du bois, des chromes, partout. Tout est rutilant et lumineux, les tons neutres s’allient avec adresse à une qualité des matériaux et des montages irréprochables. Cette finition qui nous laisse bouche bée, hisse la V60 au niveau d’un véhicule de grand luxe, sans contestation possible.
A l’extérieur, on aime sa fière allure, ses ailes stylisées, ses détails sportifs, ses feux led intégraux, ses canules d’échappement chromées ou encore ses belles jantes design. Tout a été redessiné, repensé dans cette nouvelle V60, nous sommes loin de l’archétype du break Volvo, qui faisait office d’armoire normande (sécuritaire) à l’époque.
Enfin une voiture qui donne envie de conduire. C’est ce même sentiment que nous avons vécu avec la S90: un luxe immense, une intense tranquillité, une conduite plaisir. La V60 condense toute cette extase à chaque fois renouvelée dès que nous nous asseyons dans ses confortables fauteuils, de surcroît ventilés, chauffés et massants. La tenue de route est fantastique, elle colle à la route dans toutes les situations. A l’arrière, on s’imagine dans une limousine, avec un espace généreux pour les jambes, toujours entourés d’un luxe de petits détails qui font la différence. Nous approchons presque le niveau de finition d’une voiture hyper-luxe. Elle nous rappelle l’intérieur d’une Aston Martin par exemple (l’espace en plus, le prix en moins).
La Volvo V60 réalise la juste harmonie entre classicisme et modernité, à l’instar de cet écran tactile central hyper complet, intuitif et qui s’efface si on le souhaite, laissant le champ de vision libre au conducteur. Le toit ouvrant panoramique ajoute une grande énergie à cet intérieur gris taupe clair qui s’illumine au moindre rayon de soleil.
Le son d’excellence est assuré par des enceintes virtuoses anglaises Bowens & Wilkins, on pourrait presque assister à un grand concert si on pouvait fermer les yeux. Le silence intérieur est d’ailleurs des plus plaisants, on se sent glisser sur la route comme dans un édredon de plumes, presque coupés du monde. Tout est calme, luxe et volupté dans cette V60. On apprécie ces petites attentions touchantes comme ces aérateurs chromés, son rétroviseur sans rebord, son cuir napa ou encore cette ouverture de coffre en passant le pied sous la caisse arrière. Fin du fin, nous pouvons aussi tout diriger par la commande vocale au volant, absolument tout, la voiture obéit au doigt et à l’œil.
Que dire de plus sur cette V60? Tout simplement parfaite, idéale pour une famille ou une activité outdoor bien entendu. Son seul petit défaut constaté: un moteur diesel (le D4 2.0 de 190 chevaux ici) un peu bruyant à l’extérieur et à l’arrêt. Un défaut qui sera certainement compensé par les nouvelles motorisations hybrides qui arrivent sur ce modèle. Le Start&Stop efficace assure la préservation d’une consommation optimisée en toute situation.
Son généreux gabarit (4m76 de long, 1660 kg) la rendra peut-être moins pratique en ville, mais sa caméra vue d’oiseau permet toutes manœuvres sans risque. Rappelons que son coffre offre 520 litres d’espace et qu’il est possible de l’étendre davantage en appuyant sur un simple bouton (les sièges se rabattent eux-mêmes, le rêve). On aime aussi ce compartiment de sous-coffre particulièrement bien conçu.
La sécurité n’est pas oubliée avec ses airbags à tous les recoins, ses aides à la sécurité passive et active, son stationnement assisté. Toute cette technologie embarquée veille sur nous en permanence sans jamais être intrusive. Le Pilot Assist performant de Volvo, qui se rapproche de plus en plus d’une voiture autonome, participe à ce confort inégalé de conduite. Seuls les motards parisiens nous empêcherons de profiter de ce système sur le périphérique, car il place le véhicule pile au milieu de la voie. Sur autoroute, c’est un délice. Il est bien entendu dynamique et détectera tous les véhicules aux alentours pour s’adapter en fonction.
Les succès du constructeur ne se démentent pas, rappelons que 2018 est la cinquième année consécutive pour laquelle Volvo enregistre un nouveau record de ventes mondiales et passe pour la première fois depuis 1927, année de sa création, la barre des 600 000 véhicules livrés.
Pour cette présentation nationale réussie, nos remerciements s’adressent à René Zimmermann, notre essayeur en chef ainsi qu’à Patrick Thomas notre co-essayeur de l’excellent Fashion Post ainsi qu’au toujours aussi sympathique Marc Debord de Volvo France accompagné de la très efficace et charmante Noémie Henry. Nous avons hâte de réaliser un nouvel essai (prolongé) en 2019 de cette séduisante V60 sur les belles routes de France. - www.volvocars.com/fr – Février 2019
Le Daily Platinum d'Iveco
Un fourgon attachant qui bat tous les records – C’est sur l’aimable invitation de Laura Dinis, responsable presse d’Iveco France et Vincent Côte, responsable marketing pour le Daily, que nous découvrons le tout nouveau et impressionnant Turbo Platinum Daily Euro-6 du constructeur transalpin. Seul sur le parking, son design musclé le rend particulièrement imposant et sans le marquage au sol on pourrait le croire hors normes. Mais son gabarit est, malgré son aspect, contenu, pour un aspect général extérieur des plus réussis, une ultime évolution d’un fourgon présent sur nos routes depuis 40 ans maintenant.
Historiquement, alors qu’Iveco était plus spécialisé dans les véhicules lourds, la phase de conception du Daily débutera en 1973 et il sera produit pour la première fois en 1978. Conçu comme un petit véhicule industriel, fiable et solide, il répond parfaitement aux demandes d’utilisation simplifiée des professions artisanales, du BTP et du transport léger de personnes. L’idée est de transposer la structure poids-lourds à châssis séparé, à moteur avant et propulsion à un véhicule de taille réduite accessible avec un permis B. Et c’est bien cette idée géniale qui assurera son succès. Simple, durable et très solide, cette combinaison unique offre un large choix de transformations et de carrossages. La séparation de la cabine et des éléments mécaniques améliore beaucoup l’insonorisation et l’isolation des vibrations, tandis que l’adhérence reste optimale quelle que soit la charge. La libération du train avant de toute propulsion permet un rayon de braquage si court que toutes les manœuvres sont facilitées et les demi-tours possibles pour un aussi volumineux véhicule.
Aujourd’hui, quelle jolie sensation que de s’assoir derrière le volant cuir surpiqué, on se croirait presque dans une berline tout confort. Sur le siège ergonomique et confortable, suspendu sur coussins dynamiques avec accoudoirs, la position de conduite est parfaite. Très au-dessus de la chaussée, elle nous donne la délicieuse impression d’être aux commandes d’un poids lourd. Tout est doux, sobre. Son luxueux design prend encore plus de force au moment où l’on ferme la portière. Parfaitement filtrés, les bruits de la rue disparaissent instantanément, le silence semble total. Les trois sièges gris et bleus texturés en textile et mousse équipés de leurs larges appuis-têtes sont d’un confort rare, leur design est des plus modernes.
L’immense tableau de bord simple, équilibré et dépouillé est rassurant et au premier coup d’œil il apparaît que l’instrumentation a été puisée dans la banque d’organes Alfa-Roméo. Le résultat est du plus bel effet et renforce l’impression de luxe de l’habitacle. Pas moins de dix-huit rangements, dont certains très astucieusement dissimulés, permettent de garder l’environnement intérieur rangé et sécurisé. Nous découvrons avec plaisir un emplacement pour smartphone équipé d’un chargeur Qi. Un must de technologie, surtout dans un utilitaire.
L’absence d’écran, de GPS intégré ou d’autre système connecté sur le combiné d'instruments, peut sembler déroutante. Surtout que ce qui tient lieu d’auto-radio est particulièrement simpliste. Mais c’est sans compter le génie des techniciens d’Iveco qui ont préféré installer un excellent support rétractable pour tous types de terminaux, du petit smartphone à la grande tablette, sur le dessus du tableau de bord. La connexion avec votre appareil est quasiment instantanée et le système vous propose immédiatement d’y installer deux applications gratuites. La première, Daily business Up, très complète, reprend automatiquement toutes les données du véhicule et vous permet d’accéder à un grand nombre de paramètres comme la gestion de la hauteur de caisse dans le cas de la suspension pneumatique entre autres. Elle offre également toutes les caractéristiques d’info-divertissement multimédia que l’on s’attend à trouver dans un véhicule aussi moderne et connecté.
Une fonction peut ainsi nous servir d’instructeur de pilotage. En utilisant toutes les capacités du système d’analyse du mode de conduite elle nous fait gagner jusqu’à 15% d’économie de carburant.
Dans l’usage professionnel, elle permet par exemple à un dispacheur de suivre et contacter le chauffeur en cas de besoin mais offre surtout la centralisation des données pour une gestion de flotte. C’est grâce à toutes ces informations que le Turbo Daily Euro-6 possède le TCO (Coût global de possession et d’utilisation) le plus avantageux du marché en minimisant tous les coûts de fonctionnement. A noter l’allongement des intervalles d’entretien à 50 000 km qui représente une réelle économie et un gain de temps de 20% sur l’utilisation annuelle du véhicule. De plus, le maillage très dense du réseau d’assistance au niveau européen d’Iveco permet de limiter les temps d’intervention en cas de besoin. La seconde application est un GPS professionnel qui connait les dimensions de votre Iveco Platinum Euro-6 et vous évite ainsi les tunnels inférieurs à votre gabarit, les ponts à charge limité…etc. Le tout calculé en temps réel avec estimation du trafic et propositions alternatives, on se croirait presque au volant de K2000 avec toutes ces applications et fonctionnalités. C’est vraiment une excellente solution car nous bénéficions ainsi de la puissance de notre terminal et de son utilisation personnalisée.
Il est temps de tourner la clef et au démarrage du 3L de plus de 200cv l’ambiance accompagnée du grondement feutré, reste la même. Comme dans une berline premium, le flux d’air de la ventilation est presque plus bruyant que le moteur. La main droite rencontre tout naturellement le pommeau de la boite ZF Hi-Matic. Cette boite de vitesses à huit rapports nous est bien connue puisqu’elle équipe aussi un grand nombre de berlines haut de gamme et sportives haute puissance que nous avons eu la chance d’essayer. Et ce n’est pas ridicule de la trouver dans un utilitaire, tant les performances annoncées du Daily Platinum Euro-6 sont impressionnantes. Ce nouveau moteur FIC 3L 4 cylindres, a été entièrement ré-usiné avec les technologies les plus récentes et les plus affinées. Le gain immédiat en est la baisse de 8% de la consommation de carburant et une augmentation du couple à 470Nm. Accompagné des 205cv réels, l’utilisation du Turbo Daily Euro-6 est délicieuse.
Dès la mise en mouvement, il est difficile de garder à l’esprit que nous sommes dans un utilitaire de plus de sept mètres de long. Heureusement les immenses rétroviseurs panoramiques nous permettent de surveiller idéalement l’arrière. Les accélérations sont franches et linéaires, un vrai bonheur. Il faut rapidement programmer les alertes de dépassement de vitesses car, comme dans une grande berline puissante, elles deviennent vite inavouables. La tenue de cap, même à vide dans de grandes courbes avec un fort vent latéral, est absolument impeccable. Le Daily Platinum Euro-6 vire parfaitement à plat et la propulsion offre toujours une adhérence sécurisante.
Avec des volumes de chargement de 7 à 20m3, des capacités de 3 à 7T et plus de 8000 versions disponibles, l’Iveco Turbo Daily Euro-6 Platinum devient le maître incontesté du segment offrant un confort, une technologie, une longévité et un si faible coût d’utilisation qu’il se place seul en tête d’une nouvelle catégorie, celle des fourgons Premium.
Au final, nous avons eu grand plaisir à faire l’essai de l’Iveco Daily dans sa version haut de gamme, le Platinum: un vrai luxe et des technologie embarquées dernier cri pour satisfaire les plus exigeants des professionnels et surtout alliant un grand confort rendant tout trajet des plus plaisants. Enfin un utilitaire polyvalent qui nous ravis par un design profilé réussi.
Ce long essai sur route, un peu inhabituel pour nous en termes de gabarit, nous aura grandement satisfait et nous en remercions chaleureusement Laura Dinis pour son accueil charmant et Vincent Côte pour sa profonde connaissance non seulement du véhicule, mais aussi de la riche histoire d’Iveco. - www.iveco.fr – Novembre 2018
Le Duster Dacia II
Un SUV urbain renouvelé et attachant – Afin de coller à l’actualité des nouvelles sorties automobiles de l’année en cours, GoûtsetPassions a eu l’opportunité de tester en essai libre la toute nouvelle Dacia Duster 2 dans son édition Prestige dCi 110 EDC 2018 (parmi les finitions proposées Essentiel, Confort et Prestige). Le Dacia Duster 2 nouvelle génération monte en gamme résolument, nous roulerons avec plénitude sur les jolies avenues parisiennes accompagnés de notre jolie voiture fiable, moderne et abordable pour un essai de longue durée de sept jours consécutifs, de quoi la tester dans tous les sens, dans les rues de Paris ainsi que sur les routes automnales de Normandie.
Notre nouveau Duster 2018 (renouvelée en 2017 après sept ans de bons et loyaux services) s’offre à nous avec une couleur bronze que l’on nommera Beige Dune chez le constructeur Dacia. Celle-ci est proposée parmi neuf autres coloris sophistiqués allant du sobre aux plus extravertis: Noir Nacré, Gris Comète ou encore une nouvelle peinture métallisée Orange Atacama (le modèle que nous essayons). Afin de se sentir toujours plus uniques lors de nos trajets, une gamme de quatre jantes différentes typées sportives nous est aussi proposée, à savoir des jantes alliages 16 pouces ou encore des jantes alliages 17 pouces diamantées Maldives du plus bel effet. Nous sommes loin du low cost esthétique, tout en conservant une gamme de prix raisonnable, fer de lance du positionnement de Dacia. Le Duster reste encore le seul SUV bon marché, avec la gamme Prestige suréquipée vendue à moins de 20 000 euros.
Si sa forme extérieure reconnaissable reste inchangée à la base, sa calandre nous attire l’œil immédiatement tant elle est unique, restylisée de fond en comble et mise en valeur par les feux avant LED noirs rehaussés de lignes chromées. Son identité est ainsi remarquable et remarquée, nous apprécions observer que chaque parcelle de la voiture à été reprise en compte, repensée et retravaillée. Son nouveau design extérieur conçu en association avec la marque-mère Renault fait l’unanimité, alliant finesse et robustesse. Nous nous sentirons aussi bien en ville avec son côté contemporain qu’en montagne avec son design sportif, dynamique et sa carrosserie solide. Le nouveau Dacia Duster nous offre la fantastique opportunité de partir à l’aventure offroad, avec une barre de toit permettant un chargement de 100kg au maximum, un petit plus appréciable, tout aussi esthétique que pratique.
C’est avec empressement que nous nous faufilons dans cette automobile toute neuve, grâce à la clef sans contact (elle la détectera et la voiture se déverrouille automatiquement) afin d’en découvrir encore plus sur son habitacle. Nous nous asseyons à la place du siège conducteur en cuir noir surpiqué blanc, confortable et agréable. La sellerie est remarquablement bien redessinée et digne d’une voiture de catégorie supérieure. On aime ces chromes et ses cuirs riches, tout a été revu dans son intérieur qui offre un tableau de bord esthétique. Les sièges avant et arrières sont confortables, doux avec une nouvelle mousse qui tient la route, la nouvelle version ajoute à l’arrière trois appuis-tête pour le plus grand bonheur de nos passagers. Tout recouvert de cuir, nous sentons la qualité du nouveau matériel soigné et de ses finitions travaillées. Enfin, nous admirons de notre place conducteur la voiture si spacieuse, appuyé sur l’accoudoir qui fait partie de ces nombreux accessoires dont ce Duster est richement dotée désormais. Le nouveau Dacia dispose se d’une climatisation automatique, d’un stationnement par quatre caméras, d’un allumage automatique des phares qui n’existaient pas dans le Duster I.
Le grand espace intérieur ressenti se fait remarquer immédiatement du fait de ses dimensions extérieures généreuses de 4341 mm en longueur, 2052 en largeur et 1693 en hauteur. S’ajoute à cela un agencement organisé avec des sièges arrières rabattables, des portes-gobelets avant et arrière, des boîtes à gants éclairées ainsi qu’un grand coffre capable de transporter des objets du quotidien ou des objets encombrants. Nous sommes loin des premiers Duster au luxe réduit, elle a désormais presque tout d’un grand SUV, avec ce côté rustique et solide tout en gagnant désormais en présentation extérieure esthétique.
Nous voilà enfin prêts à conduire ce petit bijou de modernité du constructeur Dacia. L’extérieur et l’intérieur nous ont comblés, nous vivons un petit coup de coeur de l’ensemble de notre rédaction, nous espérons que ses capacités routières nous étonnerons davantage. Nous entamons la route dirigée par un beau GPS tactile de 7,8 pouces qui avec efficacité, nous indiquera les bouchons ainsi que les ralentissements en temps réel. En route, nous nous nous laissons aller avec la musique de la sono de qualité, découvrant toute l’innovation embarquée de ce nouveau Dacia Duster. La direction désormais électronique renforce cette impression qualitative et de confort routier.
Aussi bien adaptée pour la ville que pour le plein air, chaque innovation permet une utilisation plus facile et pratique de la voiture, le Dacia Duster II a été particulièrement bien repensée. Le nouveau Dacia possède une bonne visibilité de conduite malgré l’habitacle légèrement plus bas que l’ancienne version, la route se fait sans encombre et avec une grande maniabilité générale. En ville, la direction assistée électronique facilite la conduite, l’avertisseur d’angles morts (nouveau) accroît la sécurité et la caméra multivues simplifie les manœuvres de parking, on se sent en totale sécurité dans ce SUV attachant (avec ses six airbags de surcroît). En ville, son moteur reste un peu bruyant mais se rattrapera par un silence appréciable sur cet autoroute Paris-Normandie. Pour notre escapade champêtre, nous avons également bénéficié d’un coffre aux volumes généreux permettant d’embarquer avec toute la rédaction et nos bagages.
Nous avions envie de la tester en tout terrain (nous bénéficions de la version 4x4, elle existe également en 4x2), nous partons à l’aventure sur les routes de la campagne normande bien équipés avec ce SUV roumano-français. L’automobile possède des aides technologiques actives qui faciliteront et nous rassureront sur nos trajets, le confort sur route est tel que l’on ne sent presque plus les dos d’ânes, tous les petits défauts de le Duster I ont été revus sur ce point. Nous serons aidés par le démarrage en côte ou encore par le système de contrôle en descente assurant la maîtrise de notre vitesse. Le Duster II nous surprendra aussi par sa vitesse maximale de 171 km/h (acceptable pour un SUV de cette taille, notamment du fait de son poids relativement léger), modéré par un régulateur de vitesse précis et assisté d’un limitateur de vitesse efficace, activable par le bouton central situé entre les deux sièges avant. Sa reprise d’accélérations est très honnête et nous surprend de ses capacités de réponse à chaque fois, elle est assortie d’une capacité de freinage devenue tout à fait acceptable. Ses dons de franchisseur nous impressionnent également (nous la testons un peu sur ce point sans extrêmités toutefois), nous donnant un côté aventurier certain que nous ne retrouverons pas dans toutes les voitures de cette gamme de prix.
De plus, au regard de ses compétences en matière de vitesse et d’accélération, sa consommation est plutôt basse et économe en partie grâce à des systèmes bénéfiques tels que le Stop & Start qui coupe automatiquement le moteur à l’arrêt, lorsque la boîte est au point mort et redémarre lorsque l’on repasse la première. La marque Dacia a réussi à créer une voiture pleine de compétences alliant toutes les qualités que nous attendions d’un SUV compact. C’est une vraie réussite pour un prix tout à fait abordable (sa production est roumaine).
Le nouveau Dacia Duster II est une voiture innovante qui a réussi à nous combler tant par son design unique que par ses capacités propres, son confort et sa modularité lors de nos trajets. Pour cet essai de presse sur route libre réussi, nous remercions David Le Calve de la direction de communication du groupe Dacia ainsi que Neubauer Montmartre, un parking sécurisé établi au 162 rue Lamarck, Paris 18ème, pour son aimable autorisation de stationnement. - www.dacia.fr - Octobre 2018
Nos essais chez Kia et SsangYong
Nos trois essais sud coréens estivaux – Nous partons à la découverte du savoir-faire automobile sud coréen. Nous vous présentons trois essais effectués par notre rédaction grâce à l'amabilité des services de presse français des constructeurs Kia et de SsangYong.
La Kia Picanto, une urbaine dynamique et attachante - Notre premier essai chez Kia s'est tourné vers la Kia Picanto de 3ème génération (Picanto X-Line essence). Ce véhicule, dont la première version date de 2004 a subi un lifting réussi et présente un rafraîchissement parfaitement maîtrisé dans son design (par les centres de Design Kia de Namyang en Corée du Sud et de Francfort en Allemagne) ainsi que dans ses équipements, ce qui lui permet de remplir avec justesse sa fonction voulue de petite citadine pratique et efficace. Notre essai de presse sur route libre à Paris nous a permis de constater que le constructeur sud coréen Kia nous propose un modèle innovant aux matériaux robustes étudiés tout en restant une voiture légère et fonctionnelle.
La Kia Picanto plaît par son caractère urbain et par un équipement performant permettant d'avoir des qualités routières abouties. La petite puce sud coréenne apporte de la vivacité et de la jeunesse à notre conduite urbaine, avec le souci d'une consommation optimisée. Elle invite le conducteur à se faufiler et à virevolter avec aisance et sécurité dans les villes. Nous avons aimé son habitacle ergonomique aux bonnes finitions. Nous avons pu essayer une version ayant un style intérieur blanc et gris taupe avec des bandes de couleur jaune fluo (marquant une ambiance sportive), du cuir surpiqué partout même au volant, des pédales façon sport, des sièges baquet avant en cuir bi-tons et un accoudoir central coulissant de 55mm pour les passagers avant (une première dans sa catégorie). Pour être dans la continuité de son style sportif marqué, n'oublions pas de mentionner les vitres teintées arrière, de belles jantes et des rappels de touches de ce jaune fluo sur les pare-chocs avant et arrière. C'est touchant et amusant, nous avons l'impression d'être au volant d'une vraie sportive compacte.
Au niveau des technologies à bord, nous avons grandement apprécié que toutes les commandes soient au volant (c'est vraiment pratique), la caméra arrière (hyper-utile), un écran central tactile flottant, un GPS efficace et simple, de nouvelles fonctions de connectivité et un chargeur par induction pour smartphones compatibles. Un habitable bien conçu qui nous a séduit. Quant à la conduite sur route, elle nous prouve que ses performances routières mettent de suite le conducteur en confiance. Aucun souci pour affronter la jungle des rues parisiennes mais aussi la symphonie anarchique de n'importe quel périphérique. Quant à l'autoroute, la Kia Picanto maintient sa bonne tenue de route sans aucun problème et ne craint pas les longues distances, c'est un bon point à lui délivrer.
Cette petite voiture est une vraie et belle surprise, démontrant une conception ingénieuse combinant le résultat d'un savoir-faire et d'une évolution constante depuis 2004 qui met en valeur des compétences humaines de haut vol et qui nous permet d'associer systématiquement le plaisir avec la conduite et un dynamisme esthétique. La nouvelle gamme Picanto est proposée en quatre finitions : Motion (1 litre essence 65 ch BVM5), Active (1 litre essence 65 ch BVM5), Launch Edition (1 litre essence 65 ch BVM5 et 1,2 litre essence 84 ch BVA4) et GT Line (1 litre essence 65 ch BVM5, 1,2 litre essence 84 ch BVM5 et 1,2 litre essence 84ch BVA4) . Cette nouvelle génération de la plus compacte des Kia a de quoi plaire et charmer en particulier le cœur des citadins français. - www.kia.fr.
Le Kia Stonic, un SUV revigoré et charmant - Nous sommes en présence d'un crossover urbain résolument moderne, rien que son nom «Stonic» (contraction de speedy et tonic) est explicite, il annonce la couleur. Il faut préciser que le style de ce modèle provient de la philosophie de Peter Schreyer (chef du design et président de Kia Motors Corporation) qui est de promouvoir la simplicité de la ligne droite. Beaucoup d'idées et de concepts innovants ont été insérés dans le Kia Stonic reflétant ainsi les valeurs bien spécifiques de la marque Kia.
Notre rédaction fût immédiatement séduite par ce SUV compact ultra-confortable et sur-équipé, accompagné d'un beau design. Le Kia Stonic est une belle découverte de notre année d'essais automobiles, c'est un véhicule qui a réuni les louanges de toute l'équipe de GoûtsetPassions. Le Kia Stonic associe toutes les qualités attendues d'un tel véhicule: élégant, confortable, bien équipé, économe et solide. Il est l'aboutissement d'une subtile recherche de la part de Kia pour obtenir l'harmonie parfaite. Peu de désavantages sont constatés. Il convient tant aux familles qu'à un jeune couple avide d'escapades, il est adapté autant pour la ville que pour la campagne ou encore pour prendre la route des vacances.
Nous aimons ce crossover urbain qui est cohérent, économique (en plus d'être commercialisé à un prix abordable), il est relativement luxueux dans ses intérieurs. Extérieurement, c'est une réussite totale, il fait penser à une Volkswagen dernier cri dans ses lignes et dans de fines arrêtes et courbes, d'ailerons et de barres de toit stylisées. Kia nous révèle ici le juste milieu entre élégance et fonctionnalité, c'est un résultat particulièrement réussi. Un habitacle spacieux et polyvalent (option de personnalisation), de nouvelles technologies pour améliorer la conduite (ADAS, Drive Wise), la sécurité, le confort et la commodité. Rien n'a été négligé afin d'offrir au conducteur une conduite exaltante tout en restant dans la légèreté. Son système de freinage d'urgence avec détections des piétons et son éclairage adaptatif sont des éléments qui la démarque de la concurrence. N'oublions pas de mentionner le système d'alerte de baisse de vigilance du conducteur fonctionnant avec une nouvelle caméra ou encore le système de navigation Europe disposant de 7 ans de mises à jour de la cartographie et de 7 ans d'accès aux systèmes connectés TomTom Live. C'est une technologie de pointe qui équipe ce SUV aux allures séduisantes et toniques.
Le Kia Stonic est riche d'une technologie omniprésente offrant d'excellentes prestations dans la conduite surtout au niveau de la stabilité et de la sécurité. Par exemple, le contrôle électronique de trajectoire (ESC) avec gestion de la stabilité du véhicule (VSM) est l'ange gardien indispensable pour arriver à bon port dans n'importe quelles circonstances.
Le Kia Stonic propose une gamme de deux moteurs à essence (un MPI 1,4 litre atmosphérique développant 100 ch et un TGD-i 1 litre suralimenté développant 120 ch) et un moteur Diesel 1,6 litre développant 110 ch. Le Kia Stonic est issue d'une conception permettant d'affirmer clairement le positionnement de Kia sur le marché automobile en amenant de la fraîcheur et de la nouveauté tout en préservant avec distinction la qualité.
Nous souhaitons par cette occasion remercier Maryne Nojac (chargée des relations presse) pour son amabilité mais aussi la Concession Kia Paris Suffren et toute son équipe pour leur disponibilité et leur chaleureux accueil qui nous ont permis d'effectuer un beau voyage estival éphémère dans l'univers KIA. www.kia.fr
Le SsangYong Tivoli, un SUV compact harmonieux et qualitatif – La marque sud coréenne SsangYong nous séduit à nouveau avec l'un de ses SUV citadins nouvelle génération, le Tivoli que nous avons eu le plaisir d'essayer sur route libre à Paris et en Normandie. L'esthétique générale de ce véhicule est réussie, même si elle apparaît légèrement inhabituelle. Nous apprécions en particulier son avant de carrosserie stylé, digne des meilleurs designs du moment. Nous avons l'impression extérieure d'un véhicule resserré sur lui-même, mais dès que nous pénétrons à l'intérieur, nous sommes saisis par le luxe et par l'espace de celui-ci. Cuirs, chromes et laques assortissent cet intérieur d'un confort et d'un goût distinctifs.
L'intérieur est reposant et confortable, nous n'imaginons pas une telle réussite venant de l'extérieur. De surcroît associé à un calme olympien en conduite, c'est un véritable salon roulant que nous découvrons dans cet habitacle élargi. Du jamais vu dans un SUV de cette taille selon nous. L'ensemble est harmonieux et donne plaisir à y être, nous nous y sentons bien. Nous sommes positivement frappés par la haute qualité des sièges et nous nous sentons comme dans un petit cocon douillet. Le Tivoli nous charme aussi par son caractère technologique avancé, tout y est, avec de multiples options désirées. Nous avons apprécié son GPS efficace, ses commandes multiples et accessibles, le tout mâtiné de luxe ostensible.
Même si les matériaux choisis ne sont pas tous premium, le rendu général fait plaisir à l'oeil et c'est une voiture ludique et très fonctionnelle que nous découvrons pendant une semaine entière. Seul bémol à cette jolie voiture, son coffre arrière, lequel est un peut réduit pour un grand voyage en famille, mais il s'agit d'un SUV compact rappelons-le.
D'ailleurs nous souhaitons valoriser cette très belle conception coréenne qui ne manque pas d'arguments tant au niveau de l'équipement que de la technologie. Pour preuve sa grande banquette arrière, les trois appuie-têtes arrière, une vision haute, un accoudoir central confortable, un GPS sur base TomTom efficace, une caméra arrière pratique, nous avons trouvé le véhicule tout confort. Le Tivoli dispose entre autre d'une conduite assistée par guidage des lignes au sol, d'une très bonne stabilité sur autoroute, d'un régulateur des modes de conduite (système Smart Steer), de sièges et volant chauffants, de multiples espaces de rangement (très pratique), d'un système ESP et ARP (Anti Roll Over Protection), du Hill Assist (aide au démarrage en côte), le Start & Stop ISG, six couleurs de combiné d'instruments... autant d'atouts qui font de cette voiture une brillante et magnifique réussite technologique.
Ce véhicule est disponible en version essence (160e-XGi 128 ch) ou diesel (160 e-XDi 115ch, équipé d'un turbo compresseur), à transmission à deux ou quatre roues motrices. Le Tivoli apporte énormément de couleurs à SsangYong, car ce spécialiste confirmé et reconnu de 4x4 à tous les outils en main pour continuer de proposer des véhicules dignes de son savoir-faire et de sa passion pour les quatre roues motrices. Notre essai de presse nous a convaincu que la marque sud coréenne peut surfer sur un dynamique potentiel qui va réserver à sa clientèle de très belles surprises dans les années à venir. Associer le panache et les compétences pointues de SsangYong dans le Tivoli permet de livrer un authentique résultat dans l'air du temps. Pour cet essai de presse, nous remercions Lucie Favennec du service de presse ainsi qu'Olivier Panissaud président CEO de SsangYong France SAS pour nous avoir permis de plonger durant une semaine dans l'ambiance technologique, moderne et stylée du constructeur SsangYong. - www.ssangyong.fr - www.montivoli.fr
Ces trois essais de presse ont été une belle expérience et nous souhaitons aussi remercier Neubauer Montmartre, un parking sécurisé établi au 162 rue Lamarck, Paris 18ème, pour son aimable autorisation de stationnement. - Septembre 2018
Blacklane
Notre essai à Paris
Un service global de chauffeurs d’exception – Forts de notre bel essai réussi à Stockholm, publié dans ces mêmes pages, nous avons envie d’essayer à nouveau le service global Blacklane sur notre terrain, à savoir Paris. A l’occasion d’un reportage sur Paris, nous prenons attache avec les allemands de Blacklane. Le service de marketing de Blacklane, installé à Berlin, nous répond spontanément et nous voilà servis par un bel essai aller-retour entre Roissy Charles-de-Gaulle et notre rédaction du 17ème à Paris.
La réservation en ligne sur Blacklane.com, passage obligé pour ce service unique, est simplissime, c’est tout l’art de l’efficacité allemande. Il nous suffit d’entrer la ville souhaitée ainsi que la date et l’heure désirée, l’adresse de départ et celle d’arrivée (le site indique le temps et la distance, c’est très pratique), puis de choisir entre les trois prestations possibles: classique affaires, van professionnel ou la classe supérieure luxe. Pour cet essai, nous choisissons la classe Affaires, la plus représentative de leur service, pour un aller-retour entre Paris et Charles-de-Gaulle. Le système performant détecte les vols concernés et enregistre notre commande, nous procédons à son paiement en ligne via le code promotionnel reçu dans notre compte Blacklane. Une confirmation avec un récapitulatif complet nous est aussitôt envoyé et des emails de rappel le jour même nous serons également transmis.
Ce que l’on apprécie également chez Blacklane, ce sont les tarifs unifiés et dans la norme du marché. Ainsi, le trajet entre Charles de Gaulle et Paris 17ème nous sera facturé d’un tout petit peu plus que le coût d’un tarif d’un taxi lambda et de façon équivalente à un autre service de VTC. C’est tout à fait abordable au regard de la prestation haut de gamme que nous allons recevoir. L’avantage de Blacklane, c’est aussi d’avoir la possibilité de pouvoir modifier à volonté notre réservation, jusqu’à une heure avant l’échéance de celle-ci. Nous pouvons tout modifier en ligne, le lieu, la date et l’heure, c’est extrêmement souple. Un vrai service en plus, sans coût additionnel. Ce qui est appréciable chez Blacklane, c’est que nous ne sommes pas facturés au temps passé mais à la course, ce qui nous sauve ce soir là avec ces deux heures de retard cumulées lors de notre arrivée à Charles-de-Gaulle.
Nous voici donc à l’heure dite au Terminal 2E de Roissy Charles de Gaulle pour accueillir notre invitée de marque. L’affichage de vols indique un atterrissage du vol Air France avec 40 minutes de retard. Aucun souci avec Blacklane car nous avons anticipé de caler l’heure de convocation du chauffeur 30 minutes après l’atterrissage du vol (nous pouvons ainsi déterminer à quelle heure nous souhaitons voir notre chauffeur, entre 0 et 110 minutes à compter de l’heure d’arrivée du vol). Par ailleurs, le chauffeur Blacklane est tenu d’attendre une heure à partir de l’heure de convocation. Nous patientons donc tranquillement autour d’un café. A l’heure prévue par le système allemand, soit une heure avant l’heure de rendez-vous défini, nous recevons un SMS confirmatif qui nous indique en français que notre chauffeur Blacklane sera bien présent à l’heure dite et nous révèle son nom et son numéro de portable. Un service automatique bien utile et rassurant, également accessible sur l’application Blacklane dédiée. Lorsque notre chauffeur arrive au Terminal concerné, il le signale au système Blacklane lequel nous envoie un second SMS confirmatif, nous informant qu’il est bien présent et nous attend. Un service vraiment formidable qui cadre tout et enlève tout stress d’un no show, merci à la précision allemande !
Comme toutes les voitures de grande remise, notre chauffeur a accès au parking privilégié pour les arrivées et est littéralement garé à 50 mètres de la sortie des arrivées du Terminal. On ne peut rêver de service plus exclusif et personnalisé. Notre chauffeur attendra notre invitée avec sa tablette qui fera mention du nom que nous avons indiqué au système Blacklane lors de notre réservation.
Christophe Vaswani, notre chauffeur élégant, nous accueille tout sourire avec sa tablette indiquant le nom désigné. Fièrement seyant dans un costume sombre, cravate noire et chemise blanche impeccable, il est l’archétype du chauffeur de maître, il nous fait une excellente impression et nous avons le sentiment à ses côtés, d’être un millionnaire en goguette avec son chauffeur privé. On ne peut rêver d’un accueil plus exclusif. On aime chez Christophe, comme chez tous les chauffeurs Blacklane le sérieux, l’humilité, la discrétion. Un service impeccable et attentionné qui tranche avec les chauffeurs habituels.
Une alerte à la bombe interrompt notre attente du vol qui nous a du retard également. En parfait gentleman et prenant soi de ses clients, Christophe attend patiemment, échange avec nous et ne montre aucun signe d’impatience. Un vrai professionnel dans l’âme. Notre programme parisien prend du retard en conséquence car nous sommes attendus à dîner au Lido. Christophe nous proposera de nous y emmener après être passés à notre hôtel, un service imprévu en plus qu’il réalise spontanément, un vrai geste royal, jamais nous n’avions eu une telle attention de la part d’un chauffeur, félicitations !
La situation se débloque enfin. Notre chauffeur s’est garé sur le parking réservé aux voitures de maître, un parking exclusif du Terminal. Il s’empresse de prendre la valise de notre invitée et nous conduit jusqu’à une jolie Mercedes Classe E 220 de 2016, noire métallisée, du plus bel effet. L’intérieur est splendide, tout cuir noir, nous y découvrons de petites bouteilles d’eau, de quoi charger nos téléphones, les sièges sont des plus confortables. Quel luxe et sérénité dans ce bel intérieur signé Mercedes (proche de celui de la Classe S), nous nous y sentons comme dans un cocon protecteur. Après toutes ces attentes interminables dans les aéroports, quel confort et quel plaisir de se faire conduire vers Paris. Un réel repos des sens que l’on apprécie vraiment ce soir là. Plus que serviable, Christophe fait usage de son téléphone pour prévenir le Lido de notre arrivée tardive. Il fait office de concierge pour nous dans ces moments difficiles, nous apprécions son geste riche d’attentions. Cet aller fût d’un service irréprochable, proche de la perfection.
Pour notre retour vers Charles-de-Gaulle, le même processus très organisé s’applique, nous recevons l’identité de notre chauffeur par SMS, il s’agira de Stéphane Nancy, chauffeur de maître indépendant, travaillant depuis plusieurs mois avec grande satisfaction avec Blacklane. Le SMS reçu une heure avant nous communique son portable, ce qui nous permet d’avancer légèrement notre horaire prévu. Particulièrement arrangeant, Stéphane viendra nous accueillir en avance avec sa rutilante Mercedes E-Class flambant neuve. Celle-ci est particulièrement impressionnante, noire métallisée toutes options, son intérieur est un vrai palace, fait de cuirs et de chromes. S’inspirant de l’intérieur de la Classe S, cette Classe E fait figure de plus jolie Mercedes de luxe vue à Paris à ce jour. Avec ses deux toits ouvrants, son séparateur arrière avec porte-bouteilles, sa climatisation arrière séparée, nous sommes dans le summum du luxe automobile allemand.
Stéphane ouvre la porte à Madame et place les bagages dans le coffre, il est élégant, dans un costume et cravate noirs et chemise blanche, le parfait chauffeur de grande remise. Utilisant l’application Waize, il nous conduit à Charles-de-Gaulle à temps, un accident et une alerte à la bombe auraient pu avoir raison de notre arrivée à temps mais avec agilité, il a su contourner tous ces obstacles. Nous voilà arrivés à bon port, la voiture étant tellement confortable que nous nous y sommes presque assoupis sur le trajet.
Stéphane nous explique la sélection faite par Blacklane, avec des testes en ligne en anglais et une sélection stricte faite sur le type de véhicule utilisé. Blacklane procède également régulièrement à des tests aveugles de la qualité de leurs chauffeurs et est très attentif aux retours clients. Blacklane s’assure ainsi de la qualité optimale de son service.
A nouveau, Blacklane a réussi son pari de nous emmener dans un confort royal à notre destination et à l’heure. Un vrai service utile et très organisé qui nous réjouit d’une facilité d’utilisation hors normes. Ce que l’on apprécie avant tout chez Blacklane, c’est leur universalité: Blacklane est global, et dans chaque ville d’affaires, vous y trouverez des chauffeurs d’exception avec des voitures qualitatives. Où que vous soyez dans le monde, vous pouvez ainsi compter sur Blacklane pour vos voyages d’affaires ou privés. Un service qualitatif que nous avons eu plaisir à tester. - www.blacklane.com – Août 2018
Le Renault Trafic
Un utilitaire français bien rodé – Chez GoutsetPassions, nous aimons aussi tester d’autres types de véhicules que des berlines. C’est ainsi que nous explorons le marché des utilitaires, qui représentent une forte proportion du parc automobile français. Nous nous tournons vers l’un des constructeurs les plus en vue sur ce secteur, Renault. Pour ce nouvel essai de presse chez la marque au losange, nous recevons un attachant TRAFIC 3 L1H1 1200 1.6 dCi 125 en finition Grand Confort dans une livrée vert clair de bon alloi. L’aérodynamique du Trafic a été complètement revue, le véhicule est devenu plus performant, plus économe. C’est une réussite industrielle autant que stylistique, dès le premier regard.
Le nouveau Renault Trafic restylé il y a quelques années a fière allure. Sa version 2018 qui nous est remise suscite l’engouement de notre rédaction de façon spontanée. De par ses formes rondes et galbées, mais aussi ses arrêtes fines et droites, sa grande calandre élégante et ses phares expressifs, il est certainement l’un des utilitaires les plus jolis que nous avons essayé jusqu’alors. Il est large et compact à la fois, dans son expression du design et les finitions intérieures et extérieure sont particulièrement soignées. Tout est solide et robuste, et résistera à toutes les intempéries et autres contraintes de l’usage. On voit là bien l’expression de plus de 100 ans d’expertise assurée du constructeur français Renault en véhicules utilitaires.
Le nouveau Trafic est le digne héritier de toute une lignée d’utilitaires de renom du constructeur français, le Trafic créé en 1980 a notamment succédé à la célèbre Estafette, en production de 1959 à 1980, un record. L’autre record national vient des 1,6 million de Trafics vendus dans le monde à ce jour, un large succès d’une riche gamme qui fait aujourd’hui de Renault le leader européen du marché des utilitaires. Un véhicule hors pair, bien conçu et pratique, qui de plus est produit à l’usine de Creil, un atout Made in France d’autant plus séduisant.
Ce que l’on aime chez ce Trafic, c’est la multitude des versions disponibles (une dizaine), agrémentées de configurations possibles très nombreuses telles cette version pour passagers huit places, avec même des accès TPMR, nous avons tous croisé sur les routes de France des ambulanciers et des pompiers équipés de ce fameux fourgon. En version utilitaire, on peut commander un habillage à bois résistant sur mesure, des galeries intérieures ou même une signalétique extérieure à façon. Les variantes sont nombreuses, répondant ainsi à la disparité des besoins des professionnels et artisans de France et du monde entier. Des accessoires tels des attelages sont également au rang des possibles.
Le nouveau Trafic nous charme par son caractère intérieur silencieux, par son grand confort de conduite et la qualité de ses finitions intérieures. Un vrai plaisir à conduire ajoutant à l’exhaustivité de ses finitions intérieures. Un rêve de conduite plaisante, surtout avec ce grand pare-brise qui nous permet d’admirer tous les beaux paysages de l’Oise que nous traversons.
Le Trafic restylé est riche de lignes dynamiques et robustes qui inspirent confiance. Sa robe vert bambou met immédiatement en joie. Nous sommes très loin du triste fourgon ’’panier à salade’’ désagréable à conduire, bruyant et particulièrement inconfortable. Dans l’accueil de la cabine, tout est sobre, apaisant, agréable à l’œil. L’assise se montre particulièrement confortable. Très en hauteur, le siège conducteur est réglable au-delà des limites habituelles avec un support lombaire très efficace.
Dès le démarrage effectué en pressant simplement sur le bouton dédié, aucune lumière ou son agressif. Même les radars de proximité vous préviennent avec une note basse non stressante. On aime sa douceur et sa fonctionnalité. Le régulateur de vitesse efficace ajoute à ce grand confort de conduite, équivalent en qualité à celui du Sprinter Mercedes que nous avons essayé plus tôt dans l’année.
La conduite est, grâce au moteur coupleux 1600 DCi 125cv, douce et efficace. L’aide au démarrage en côte comprise dans l’ESP (+Extended Grip) facilite grandement les manœuvres de chantier et évite toutes ces ’’touchettes’’ si dégradantes pour la carrosserie (pour des côtes de plus de 10%). Durant les 500 km de notre essai sur différentes voies, notre consommation en mode Eco n’aura jamais dépassé 7 litres/100km. C’est tout à fait raisonnable. L’aide de l’économètre sous la forme d’une simple lumière passant du rouge au vert sous les compteurs est très efficace.
Les grands rétroviseurs offrent une vue particulièrement confortable aussi bien pour toutes les manœuvres compliquées qu’en vision de loin. Et l’idée de génie pour palier à l’absence totale de visibilité à droite commune à ce type de véhicule a été de remplacer le miroir de courtoisie du pare-soleil passager par une immense glace de rétroviseur. Désormais au départ d’un stop, sur un carrefour par exemple, les véhicules venant de la droite sont parfaitement visibles. Encore une géniale et si simple innovation du constructeur des ’’voitures à vivre’’. Sans parler du fait qu’en version haut de gamme, c’est dans le rétroviseur que nous retrouverons la caméra de recul, tout simplement génial. Merci Renault ! Il est évident que Renault a fait appel aux utilisateurs intensifs de ce type de véhicule dans sa conception, tant tout semble simple et réfléchi.
A l’arrière, la spacieuse caisse est particulièrement accessible avec son seuil de chargement bas et bien protégé. Indispensable pour sécuriser vos charges (jusqu’à 1300kg) nous avons dénombré sur ce modèle pas moins de 16 anneaux d’arrimage et deux porte-manteaux. La cloison cabine/caisse comprend une astucieuse trappe ’’charge longue’. Le plancher de la caisse est quant à lui, en option, bien protégé par un panneau bois extrêmement résistant, parfaitement lisse pour aider à la manipulation de charges lourdes. Les supports de sangles sont nombreuses, la place est confortable, on y logera plusieurs palettes par exemple. On apprécie ces petites astuces comme ce bloqueur de porte en position ouverte qui permettra d’emmener des marchandises dépassant la profondeur du coffre arrière. Encore une astuce utile qui simplifie la vie de son conducteur.
La sécurité à bord du Trafic n’est pas oubliée. Le Trafic dispose de multiples airbags (dont de rideaux, thorax et fronteaux), d’une correcteur de trajectoire efficace (le contrôle ESP) utile lorsqu’on transporte de lourdes charges. Une surveillance de la pression des pneus, un radar de recul efficace ou des rétroviseurs extérieurs double asphérique ajoutent à cette sécurité renforcée. Sans parler de cette conduite dominante en hauteur, qui nous permet d’anticiper l’environnement plus que les autres.
Rien à dire concernant le bloc multimédia central. Il est simple, sobre, intuitif, très esthétique et permet de faire ce qu’on lui demande: connexion téléphone, radio/auxiliaires, gps, paramétrage du véhicule et enfin données de conduite et consommation. Le GPS est des plus classiques, on regrette seulement son manque de caractère intuitif et qu’il faille attendre 30 secondes pour avoir l’affichage du parcours, Renault peut mieux faire sur ce point très certainement. La petite innovation touchante, c’est l’absence de clef : un badge suffira, que l’on conserve dans la poche et qui ouvre ou ferme le véhicule à l’approche, un must ! Terminé le classique trousseau de clefs disparu au moment de quitter, éreinté, un chantier.
Le Trafic fait aussi office de bureau mobile dans ses versions haut de segment. Ainsi il comprend 90 litres de rangements et 54 litres sous la banquette passager, avec notamment un étui spécifique pour ranger un ordinateur portable, des supports de tablette dédiés et une connectique embarquée à la pointe, telle cette tablette tactile intégrée R-Link Evolution, disposant de son GPS sur base TomTom et de sa connectique mains libres. Le Trafic nouvelle génération dispose de tous les attributs nécessaires au parfait entrepreneur ou artisan. Le dossier central de la banquette deux places est rabattable offrant ainsi un écritoire, support pc ou simplement une table pour déjeuner à l’abri.
Si notre Trafic essayé est sous configuration d’utilitaire, n’oublions pas qu’il existe une version de transport de passagers, avec équipement jusqu’à huit places assises. Un vrai véhicule à grande capacité permettant de connaître de multiples usages. Les taxis ou les navettes d’aéroports ne s’y sont pas trompés et nous en voyons un certain nombre dans les aéroports parisiens.
En conclusion, nous avons découvert un excellent véhicule multifonctions, facilitant le travail par sa simplicité, son aspect joyeux et l’ensemble de ses astuces si bien pensées. Une bonne arme anti-déprime au boulot. Pour cet essai routier réussi et plaisant, nos remerciements s’adressent à David Le Calve de Renault France Communication ainsi qu'à Neubauer Montmartre, un parking sécurisé établi au 162 rue Lamarck, Paris 18ème pour leur aimable autorisation de stationnement. Retrouvez toute la gamme Renault Utilitaires sur leur site dédié. - www.renault.fr - Août 2018
La Prius Hybride Rechargeable
Une berline écologique qualitative et confort – Tout un chacun a pu connaître en ville la célèbre Prius, ce véhicule innovant sorti par Toyota en 1997 qui a été le premier précurseur de l’hybride au niveau mondial. Une vraie révolution de concept automobile, délivrant dans un monde en pleine mutation énergétique un véhicule radicalement différent, ultra-économique. Les chauffeurs de taxi ne s’y sont pas trompés, les Prius sont devenues particulièrement nombreuses dans les capitales et à Paris, parcourant des millions de kilomètres en toute fiabilité et avec une optimisation écologique remarquée.
Nous avons hâte de découvrir par nous-mêmes ce véhicule hors du commun. Nous voilà en ce mois de juillet à nouveau chez Toyota France à Vaucresson suite à notre essai réussi du SUV C-HR de la même marque. Une belle Prius Hybride Rechargeable édition 2017 revêtue d’un Bleu Aqua métallisé nous est livrée. Elle fait penser à une voiture venue directement du futur, avec ses formes atypiques, ses angles convexes à l’arrière et sa calandre-capot avant incurvée, un style fun et réussi pour une voiture de nouvelle génération, la deuxième pour la Prius Hybride Rechargeable, qui correspond à la quatrième génération de Prius Hybride.
Elle marque les esprits de l’extérieur mais c’est surtout à l’intérieur que nous nous extasions. Un véhicule unique et différent, stylisé comme un vaisseau Star Trek. L’intérieur est très séduisant, il est spacieux, clair en bi-ton gris, blanc et noir, tout a été repensé de fond en comble. Nous avons une sensation d’espace intégral, tant à l’avant qu’à l’arrière, cet espace est bien réel, notamment du fait de la longueur du véhicule. Les sièges arrière n’ont ainsi rien à envier aux grandes berlines de luxe, ils sont tout confort. Le style intérieur est riche de détails et de technologies qui nous séduisent immédiatement (à l’instar de ce mini-boitier de vitesse très pratique). Il règne dans cet intérieur un sentiment fin d’accomplissement et de paix. Ce qu’on aime dans la Prius Hybride Rechargeable, c’est cette immense sensation d’espace, ce grand confort absolu, en particulier à l’arrière. On se sent comme dans une berline ministérielle, la multitude de détails et d’accessoires utiles renforcent cette impression.
Un sentiment renforcé par le silence sidéral qui y règne quand la voiture se déplace, c’est juste incroyable. On s’y surprend à faire des siestes à l’arrière sur de longs trajets. C’est là le luxe de l’électrique, un mode énergétique d’avant-garde mis en valeur sur cette Prius Hybride Rechargeable Solar. Un air plaisant de Tesla, renforcé par la possibilité d’accélérations puissantes et de freinages tous aussi radicaux si de besoin. Le mode électrique est bluffant, avec des accélérations dignes d’une petite Tesla en effet, assorti d’un freinage surpuissant et récupérateur d’énergie en prime. Le silence qui entoure l’utilisation du moteur électrique ajoute à l’impression de conduire différemment de cette hybride japonaise. Nous testons à nouveau les joies renouvelées de l’électrique, nous sommes comme des enfants.
Cette Prius HVR nous plaît beaucoup, d’autant plus lorsque nous surveillons les indicateurs de consommation: 1,1 litres aux 100, voire 0,8 litre aux 100 en mode mixte, c’est le rêve! Car l’autre fait stupéfiant sur la Prius Solar, c’est en effet sa consommation, réduite à sa plus simple expression. Nous réaliserons entre 1100km et 1300km environ avec un seul plein, aucun autre véhicule n’accomplit cet exploit jusqu’alors. Outre une motorisation optimisée en temps réel entre les deux modes de propulsion, les ingénieurs de Toyota ont poussé à l’extrême leurs analyses de profilage ergonomique pour diminuer les freins aérodynamiques, expliquant la forme ovoïde du capot avant et convexe du coffre arrière. Seule petite contrainte, la hauteur de caisse a été réduite à son minimum, on la trouvera un peu juste lors de passages surélevés (en sachant que la Prius Hybride Rechargeable a des jantes de 15 pouces de série contre 17 pouces sur la Prius Hybride).
L’innovation de cette version 2017, c’est un accessoire énergétique que l’on désirait voir sur tous les véhicules du monde depuis longue date: un toit électrique qui autorise la recharge. L’innovation de cette nouvelle Prius passe aussi par ce toit solaire, qui permettra de gagner des kilomètres électriques en rechargeant au stationnement. Attention cependant, ne comptez pas dessus pour faire des miracles. On peut estimer un gain de 5km électriques par jour de charge en plein soleil, car seul le soleil reçu en direct permettra de produire de l’électricité suffisante. C’est une innovation qui va dans le bon sens néanmoins mais nous avons hâte de voir un jour une Prius alimentée en totalité par un tel accessoire optimisé.
Pour ce sortir de toute impasse électrique, vous pourrez compter sur la grande batterie, située sous la banquette arrière, qui se rechargera en deux heures avec une simple prise domestique (de multiples adaptateurs sont fournis). Un fonctionnement simplifié et pratique: il suffit de brancher la voiture avec le bon câble et des voyants verts confirment la mise en charge. Un indicateur sur le tableau de bord permet de connaître le temps de charge restant pour une pleine charge. Une batterie garantit dix ans par Toyota qui a cependant le désavantage de se décharger un peu vite à notre goût en roulant en mode EV et d’occuper tout le bas du coffre, réduisant sensiblement l’espace disponible dans celui-ci, interdisant en conséquence de grands bagages hauts pour de grands trajets.
La nouvelle Prius Hybride Rechargeable fait figure de voiture tout-technologique de dernière génération, c’est un peu comme si nous étions au volant d’une K2000. Par exemple, la climatisation sera optimisée en consommation en détectant quels sièges sont occupés, une climatisation utilisant le principe de la pompe à chaleur, une première mondiale. La nouvelle Prius est assortie de tout un tas d’aides intelligentes comme l’aide au stationnement, le Toyota Safety Sense pré-collision, les indicateurs de conduite Eco Drive, l’avertisseur de circulation arrière ou d’angle mort. Le tout orchestré par un écran tactile de huit pouces qui donne accès à une multitude de fonctions. Le GPS embarqué est honnête, sans faire des étincelles non plus, il est parfois un peu lent et imprécis, un point à améliorer certainement.
La Prius Hybride Rechargable Solar, une voiture cohérente et séduisante qui nous a procuré un grand plaisir de conduite, en plus d’être hyper-économique. Une expérience unique que nous renouvellerons très volontiers. Pour ce bel essai routier de presse, nos remerciements s’adressent à Florence Fichant ainsi qu’à Stéphane Chevalier de Toyota France ainsi qu’à Neubauer Montmartre, parking sécurisé et concessionnaire établi au 162, rue Lamarck à Paris 18eme. - www.toyota.fr – Juillet 2018
La Toyota C-HR Hybride
Un SUV hybride ultra-séduisant – Parmi les nombreux SUV que nous avons essayés cette année, il en est un qui s’est distingué particulièrement, il a séduit l’ensemble de notre rédaction au premier coup d’oeil. Il s’agit du magnifique Toyota C-HR, le SUV hyperstylé et moderne lancé en France en 2017 qui nous est livré en ce beau mois de juin pour un essai prolongé d’une semaine. Nous l’utiliserons dans Paris et dans l’Oise afin de tester l’ensemble de ses capacités renouvelées. Un rutilant C-HR Toyota de 122 chevaux (dont 72 chevaux délivrés par un 4 cylindres essence), C-HR pour coupé high rider, nous est remis dans une jolie livrée Bleu Nébula métallisé du plus bel effet avec des jantes branchées de 18 pouces assorties au style pointu du véhicule.
On constate tous les efforts réussis du bureau de style de Toyota pour un rendu aussi atypique que réussi: une calandre profilée, un véhicule élancé et fluide, des arrêtes saillantes effilées, des détails sportifs tel l’aileron arrière ou ces clignotants fins intégrés aux feux avants (avec rappel dans les rétroviseurs) ajoutent à la puissance et à la force imaginée du véhicule. Un SUV prêt à prendre la route, toutes les routes, qui est de plus équipé d’une technologie remarquable, une énergie de transmission hybride dynamique qui permettra au véhicule de circuler en électrique hybride à basse vitesse voire en électrique à 100% dès que la touche EV est activée (en dessous de 50 km/h), avec un silence stupéfiant (un léger bruit de douce turbine à l’extérieur). Ce C-HR fait des merveilles, la consommation de carburant est ainsi des plus basses, nous constaterons une consommation de 4,4 litres en moyenne aux 100 en moyenne mixte urbaine en mode Ecoconduite, un chiffre rare pour un SUV de cette taille (assorti d’une Vignette Crit’Air de Niveau 1, l’un des plus hauts niveaux).
Le véhicule est bien plaisant, confortable à souhait et très bien équipé. Cette jolie voiture féminine et féline dispose de toutes les technologies embarquées, de sécurité et d’assistance à la conduite, disposant d’un allumage sans contact, de sièges chauffants et d’une boite de vitesse automatique efficace (sauf à ne pas connaître l’utilité réelle de la position B en frein moteur). Ce que l’on aime par-dessus tout, c’est ce design si particulier, très séduisant, qui nous a charmés dès le premier coup d’œil. Enfin un SUV beau et stylisé qui fait penser à un véhicule du futur. On apprécie ses petits détails avant-gardistes comme ces jolis feux Led avant, sa forme globale ovoïde élancée et ces poignées arrière qui s’ouvrent par le haut. La sécurité y est maximale, cette Toyota ayant obtenu les plus hauts résultats en tests certifiants de collision.
Ce SUV urbain est séduisant mais on note certaines petites améliorations possibles. A l’instar de ce moteur un peu bruyant lors des accélérations, un GPS un peu lent parfois, une direction jugée un peu molle pour ceux qui s’attendent à une sportivité renforcée d’un tel SUV dessiné comme un ultra-sportif ou encore des avertisseurs de sécurité parfois intempestifs. On déplorera l’absence d’une fonction de rappel d’heure sur un GPS signé JBL par ailleurs parfois brouillon dans ses indications de direction et peu intuitif. Au rang des autres petits défauts de la voitures, ils sont minimes, on dénotera des petites fenêtres arrières (mais cela fait partie du design), l’absence de hayon à fermeture électrique, l’absence de connectique arrière pratique (une prise 12V dans le coffre aurait été la bienvenue). Rien de bien grave comparé à toutes les qualités de celle-ci. Les bons points seront à distribuer du côté d’une bonne visibilité avec une vue haute, des détecteurs d’angles efficaces ou encore un coffre de bonne taille accommodera les grands voyages ou les déplacements en famille.
Le tout en fait un véhicule cohérent, il est certain qu’une finition plus haut de gamme répondra à toutes ces petites critiques. On relèvera ainsi le grand confort, même à l’arrière où on logera deux adultes et un enfant, sa qualité d’équipements qui sont au grand complet (on aime ce régulateur adaptatif ou ce mode EV), son insonorisation précieuse, tout autant que sa belle sonorisation JBL de premier ordre. Autant de détails techniques qui donnent au C-HR une aura de SUV luxueux. Le toit bombé, l’aileron arrière, les effets carbone tissé mauve dans les portières intérieures ajoutent un zeste de dynamisme à cet effet de raffinement de style.
L’intérieur est tout aussi fantastique que son extérieur. On dirait un intérieur venu du futur: des sièges baquets sport en cuir mauve et gris bi-tons, des commutateurs partout sur le tableau de bord assorti de commandes exhaustives au volant, de réglages dans tous les sens (mais bien organisés), nous sommes aux commandes d’un joli vaisseau spatial technologique. Ajoutons à cela une qualité de confort intérieur qui donne cette douce impression d’un cocon intime, on se sent résolument en sécurité à son bord. D’autant plus que le mode électrique assisté donne une aisance dans les déplacements et les dépassements, avec de la puissance et du freinage en toute adhérence à basse vitesse.
La prise en main de ce modèle a déclenché une sorte d'excitation collective dans notre rédaction car notre curiosité devait absolument être satisfaite tellement nous avions hâte de découvrir cette innovation Toyota. Nous n'avons pas été déçus. D'abord le design intérieur et extérieur donnent le ton: celui de nous emmener sur les belles routes de France dans une ambiance dynamique mais surtout annonçant l'avènement de modèles futuristes accessibles pour tous associant le très agréable à une fonctionnalité premium. Sans parler bien sûr d'une consommation très faible qui va faire beaucoup d'heureux au niveau du porte-monnaie mais aussi sur le plan écologique.
Que dire de la conduite, qui nous donne la sensation d'être en totale maîtrise du véhicule dans un habitacle particulièrement confortable. Elle a un potentiel technologique énorme qui prouve une fois de plus qu’une telle conception nous propose avec douceur un nouveau mode de vie où l'ère de la consommation non polluante arrive à grands pas et avec distinction. La Toyota C-HR Hybride nous transporte dans un concept innovant où il est de plus en plus facile de se projeter dans un futur proche afin de dépasser un entendement étriqué refusant la plupart du temps des innovations qui bousculent les mentalités. Vous l'aurez compris, c'est un coup de cœur asssuré pour une automobile démontrant que Toyota possède des virtuoses d'exception en son sein dans le domaine de la technologie et du design.
Le C-HR est un SUV résolument attachant, en particulier dans sa version hybride, celle que nous avons essayée. Le Toyota C-HR, un SUV exceptionnel, technologique et séduisant que nous avons eu grand plaisir à essayer sur les routes de France. Il consacre l’excellence de la technologie japonaise et des arts industriels avancés du constructeur de renom Toyota. Pour cet agréable essai routier estival, nos vifs remerciements s’adressent à Florence Fichant et à Stéphane Chevalier de Toyota France ainsi qu’à Neubauer Montmartre, parking sécurisé et concessionnaire spécialisé établi au 162, rue Lamarck 75018 Paris, pour son aimable autorisation de stationnement pendant notre essai. - www.toyota.fr – Juillet 2018
Le Volkswagen Amarok
Un pick-up hollywoodien réussi – Son nom résonne comme un rock et sa corpulence massive annonce la couleur: le fier Amarok se présente à nous, énorme, gigantesque, imposant. Un vrai pick-up à l’américaine assortit du nec plus ultra de la technologie allemande. Le must en somme. Le constructeur allemand Volkswagen signe ici une réussite stylistique et technologique d’envergure, par la sortie de son tout premier pick-up dans sa gamme renouvellée. Nous recevons un bel Amarok dans sa version thermique V6 3.0 TDI 163 Bvm6 Confortline en livrée beige mohave métallisée
Le véhicule fait forte impression, avec ses jantes et sa calandre surdimensionnées, sa large benne arrière et ses dimensions à rallonge. Ce pick-up n’en reste pas moins un véhicule plaisant à conduire, qui se sortira bien d’une conduite en ville et à la campagne. Le mastondonte est tout aussi bien un fin franchisseur qu’un routier hors pair, son comportement sur route est digne de ce que l’on peut attendre d’une Volkswagen: tout simplement parfait.
L’Amarok a fière allure, il porte haut les couleurs du constructeur allemand. Il file droit avec puissance sur l’autoroute ou sur les routes de campagne. Son comportement routier est remarquable, il avale les kilomètres en sécurité, nous voici à apprécier les paysages de France, avec cette vue haute et plongeante sur route qui nous fait dominer la circulation environnante et ainsi anticiper tous les obstacles. La qualité Volskwagen est bien là, sous tous ses aspects. On sent la sécurité, la résistance, la fiabilité des réalisations de l’industriel allemand à chaque détail. On retrouve les connectiques et les commandes similaires à la Caravelle de VW et toutes les assistances embarquées qui font la réputation des industriels d’outre-Rhin.
Ce que l’on aime dans cet Amarok, c’est ce grand confort de cabine. Presque une vraie berline avec tous les accessoires et connectiques habituels des VW. On s’y sent même mieux que dans le Renault Alaskan, son grand rival. On pourra toujours reprocher l’absence d’espace pour des bagages en cabine, mais la grande benne arrière est là pour pallier à cela. Une benne renforcée, stabilisée qui jouera pleinement son rôle pour un usage d’authentique utilitaire. L’une des bennes les plus soignées que nous avons vue à ce jour, avec cette carrosserie renforcée, ces protections caoutchoutées, des crochets de maintien et des prises à foison. Fin du fin, elle est désolidarisée de la cabine, parfaitement mise en suspension, elle pourra supporter une charge stable sur la route, en toute sécurité. L’Amarok a de plus un grand pouvoir de traction, on peut ainsi l’imaginer aisément tractant une remorque de chevaux, un appareillage industriel ou encore une moto ou un jet-ski. L’Amarok reçoit une totale polyvalence de ses usages. Il est un vrai véhicule à tout faire, autant pour le travail que pour les loisirs.
Faisant le tour de cet imposant véhicule, on aime cet aspect bien conçu et bien fini, ainsi que les petits détails qui font mouche, telle cette poignée confort du siège passager avant, cette connectique et ces prises 12V un peu partout, le coffre arrière renforcé, l’éclairage arrrière de benne Led activable ou encore ces choix multiples de motricité qui s’adapteront à tous les terrains. L’Amarok dispose d’une multitude de technologies embarquées et la prise en main se fera ainsi instinctivement.
Après ces découvertes, nous avons désormais hâte de découvrir ses compétences en situation réelle, aussi bien en ville qu'à la campagne. Nous entamons la route aiguillée par le GPS et l’aide de la commande vocale très efficace. Le son de la sono Bang and Olufsen, n’est absolument pas dérangé par les bruits et vibrations de la voiture dernière génération. En effet, la structure de carrosserie plus rigide permet une isolation meilleure que les anciens modèles.
On aime cette grande calandre avant à l’américaine, avec ses phares proéminents, son style réussi harmonieux qui est l’expression des arts industriels allemands adaptés au style nord américain de ce véhicule emblématique de l’Ouest américain. La production sera d’ailleurs réalisée en Argentine. L’Amarok est un véhicule bien né et très bien conçu, tout aussi à l’aise sur les Champs-Elysées que dans la boue d’un chemin creux. Facile à conduire, on peut le mettre sans hésiter entre toutes les mains.
Principalement commandé sur le marché européen par des artisans désireux de profiter d’un grand et confortable habitacle pour cinq personnes avec une capacité de chargement un peu réduite qu’un autre utilitaire. Le parfait mélange d’un utilitaire tout-terrain pur et dur avec le confort d’une grande berline, fruit parfait de la collaboration réussie entre ’’ceux qui savent faire’’ et ’’ceux qui savent utiliser’’. Quatre ans de développement avec les équipes argentines à partir d’une feuille blanche ont été n2cessaires, son assemblage est confié aux centres techniques argentins du groupe allemand, un véhicule qui a beaucoup de succès localement.
L’Amarok offre une position de conduite très en hauteur, sécurisante avec une excellente visibilité. En ville son imposant gabarit se montre très agréable et plaisant à conduire et plus facile à manœuvrer qu’un fourgon. Sur autoroute et voies rapides, le silence et le confort sont royaux, digne d’une grande berline. Il faut d’ailleurs garder un œil sur le compteur au risque d’atteindre très rapidement des vitesses inavouables. Sa conduite au quotidien procure de belles sensations et beaucoup de plaisir grâce à son grand dynamisme très loin des classiques de sa catégorie. Son utilisation utilitaire est rendue idéale grâce à l’immense benne équipée d’un hayon renforcé offrant toutes les possibilités de chargement et de manipulation de charges lourdes. Hayon parfaitement plat et horizontal servant aussi bien de banc lors d’une pause, que de table, ou par sa solidité d’un établi, il peut supporter 100 kilos de charge.
Techniquement, le V6 de 3L au couple savoureux sait se faire oublier. Les redémarrages automatiques suite à un arrêt sont immédiats et silencieux. Très impressionnant de sobriété, sur les 1200 km de notre essai sa consommation moyenne aura été de 8,8 L au 100km, ce qui est raisonnable pour son poids, sachant que nous l’avons testé dans des proportions à peu près égales de ville, routes de campagne, tout-terrain sable, terre et autoroute. On aime sa direction se durcissant en fonction de la vitesse, ses jantes de 17 pouces et sa fonction tout terrain 4Motion.
Disposant en effet d’une véritable transmission tous-terrains, la boite manuelle six vitesses réclame un petit temps d’adaptation tant le couple est himalayen et l’embrayage puissant. Secondé par une boite de transferts dynamique, nous disposons d’une gamme de douze vitesses (!) permettant de faire face à toutes les situations: du travail de chantier sur terrain difficile en tractant de lourdes charges en passant par le pur franchissement de terrain progressant à quelques mètres/minute au grand trajet à haute vitesse, cette transmission est un réel enchantement procurant beaucoup de satisfaction et d’efficacité pour qui se donnera la peine d’en explorer toutes ses capacités. En plus des verrouillages de différentiels central et arrière, le contrôle de traction est sans faille. Une assistance de descente en marche avant et arrière apporte une immense sécurité en éliminant l’effet luge. A n’en pas douter, la boite DSG 8 vitesses offrira plus de facilitées sans rien perdre de ses aptitudes dans tout l’éventail des possibilités de l’Amarok.
Sa polyvalence est délicieuse, en effet quel bonheur de sortir d’un chemin escarpé très difficile pour se retrouver quelques minutes plus tard sur une autoroute à haute vitesse, détendu dans le confort de ses cinq grandes places, jouissant d’un concerto diffusé par l’excellente sonorisation de l’habitacle. Nous regrettons un peu le manque de rangement et d’ergonomie de l’habitacle et surtout sa faible capacité de chargement pur de seulement 650kg, même si elle est compensée par une capacité de traction de 3500kg. Evidemment, l’arrière a tendance à talonner sur les chaussées dégradées quand on est à vide, mais cela ne nuit en rien au confort et à l’excellente tenue de route. Par sa grande capacité de traction, l’Amarok est le véhicule idéal dans le monde de l’équitation ou des véhicules de compétition ou de collection (donc assez haut de gamme). Son allure est magnifique et statutaire s’allie avec adresse à ce type d’environnements.
Le concept Amarok évolue continuellement chez Volkswagen. Le constructeur vient de lancer une nouvelle version en 2018, avec la fonction Overboost qui permet d’atteindre 272 ch (remplace la version 224ch)et 580 newtons-mètres de couple. Le nouvel Amarok V6 3.0 TDI 258 ch est équipé en série d’une transmission intégrale permanente 4Motion et d’une boîte automatique à huit rapports. Cette motorisation est disponible sur les finitions Carat et Aventura. Des nouveautés esthétiques font également leur apparition sur ce nouvel Amarok, à savoir le ciel de pavillon noir, les jantes 20 pouces, un nouveau soubassement de pare-chocs avant ou de nouvelles couleurs. Il existe aussi une version baroudeur, l’Amarok Canyon, équipé d’appareillages de rallye de course ou de franchissement et de renforcement spécifiques.
L’Amarok, un véhicule séduisant, un coup de coeur de notre rédaction, tel celui vécu avec l’Alaskan de Renault, peut être même plus. Un véhicule complet qui vient de remporter le trophée du Pick-up International 2018. Une réussite technologique allemande indéniable, qui va connaître un restylage l’année prochaine. Nous espérons faire le même essai avec une version plus riche (en boite auto notamment), celle que nous avons eu étant la dotation de base (il existe la version Premium Aventura). L’Amarok, un véhicule remarquable, l’un des meilleurs pick-ups disponibles sur le marché européen. Nous avons le doux souvenir de cet essai et nous serions ravis d’essayer les futures versions, en espérant trouver bientôt dans cette même gamme un pick-up hybride, voire un tout-électrique.
Pour cet essai routier réussi, nos remerciements s’adressent à Adrien Boutroue de Volkswagen France ainsi qu’au garage et concessionnaire Neubauer Montmartre , un parking sécurisé nous offrant son aimable collaboration lors de nos essais, établi au 162, rue Lamarck à Paris 18eme. - www.volkswagen.fr - Juillet 2018
LA FORD FIESTA VIGNALE
Une citadine exceptionnelle – Chez Ford, le segment Vignale occupe une place à part. C’est ainsi que le nom de ce carrossier italien mythique désigne des véhicules Ford customisés en série suivant les plus hauts standards du luxe et de la technologie. Nous sommes ainsi ravis de pouvoir essayer la Fiesta Vignale pendant une semaine, autant en ville qu’à la campagne.
Nous ne cachons pas notre plaisir à tester les dernières automobiles de l'historique Ford. Les premières voitures du constructeur américain ont été importées en France dès 1907 par l'entrepreneur Henri Depasse. Dans cette optique, il installera à Bordeaux en lien avec le port de cette ville des installations pour mener à bien ce commerce d'importation. Face au succès, notamment de la vente de la Ford T, l'entreprise Ford achète à peine un an plus tard, dès 1908, l'ensemble des installations. L'assemblage de la Ford T sera même confié à des carrossiers locaux. Les terres bordelaises sont un fief historique pour la marque Ford en France.
La voiture Ford Fiesta Vignale grise magnétique qui s’offre à nous aujourd’hui est plus surprenante que jamais. Avec ses nouveaux matériaux de haute qualité et son nouveau profilage extérieur, la nouvelle Ford se dévoile comme une voiture de ville puissante et audacieuse. Déclinée en douze coloris différents allant du sobre à l’excentrique, l’automobile nous offre un design des plus harmonieux quelque soit l'option retenue. S'ajoute à cela, le choix des couleurs pour le toit et les rétroviseurs (en noir ou en blanc), ainsi que plusieurs possibilités de jantes en alliage spécifique. Entièrement rénovée par rapport à l’ancien modèle, la citadine se démarque par une carrosserie robuste et de nouveaux feux arrières horizontaux. Sa légère courbe sportive ne laisse pas insensible.
Et pour tout vous dire, nous sommes même admiratifs. Cette Vignale ne dépareille par rapport à ses prédécesseurs. Depuis 1948 et sa création par Alfredo Vignale, les carrosseries à la marque italienne font rêver nombre de conducteurs. Le premier mariage entre le géant de la construction automobile Ford et l'Italie date de 1973. Son label ne sera cependant utilisé que très récemment, en 2004, lors d'une association avec une Ford Focus. Une chose est certaine, le design de cette nouvelle venue ne dépareille pas avec son style historique. Raffinée et élégante, la Vignale nous offre une voiture personnalisée avec une multitude de combinaisons pour entrevoir des trajets idylliques.
Après avoir admiré sa carrosserie au style italien, nous sommes impatients de profiter de l’intérieur de la spacieuse voiture. Nous nous dirigeons vers la portière extérieure, et analysons étape par étape l’habitacle de l’automobile. Cet intérieur est luxueux à souhait, rassemblant chromes, effets carbones, compteurs et commandes design. Sophistiquée et spacieuse, elle offre également à ses futurs propriétaires ce cuir cousu, du frein à main au manche de la boîte à vitesses, en passant par le volant. De plus, les sièges, formés en baquets sport, sont des plus confortables, rabattables à l’arrière, et chauffent à la demande afin de ne plus claquer des dents lors des matinées d’hiver.
L’espace a également été travaillé grâce à des dimensions encore plus généreuses(1). Son toit ouvrant panoramique s’étale sur toute la longueur du toit ajoutant un effet de grandeur à la voiture déjà très spacieuse. Nos jambes peuvent être dépliées confortablement pour profiter de l’espace, l’adoption de nouveaux sièges inclinés plus souples donne également un meilleur appui latéral. L’espace de stockage de la boîte à gants a lui aussi été augmenté de 20 %. La Vignale fait tout pour rendre vos trajets très confortables où aucun détail n'est négligé. Nous sommes conquis par ces modifications et innovations technologiques qui nous promettent des sensations de zénitude tout du long des différents parcours.
En effet, la Ford Fiesta Vignale joue sur la praticité avec notamment des nouveaux procédés aidant le conducteur lors de ses trajets. L’automobile nous offre quinze systèmes d’aide à la conduite, notamment un système de surveillance des angles morts, l’aide au maintien de la voie, la reconnaissance des panneaux de signalisation ou encore l’éclairage intelligent des feux de route. Ce dernier permet d'abaisser automatiquement le faisceau lumineux en cas de véhicule à l’approche. Toutes ses innovations facilitent la conduite lors de chaque déplacement et nous permettent un trajet en toute décontraction et sécurité.
Après ces découvertes, nous avons désormais hâte de découvrir ses compétences en situation réelle, aussi bien en ville qu'à la campagne. Nous entamons la route aiguillée par le GPS et l’aide de la commande vocale très efficace. Le son de la sono Bang and Olufsen, n’est absolument pas dérangé par les bruits et vibrations de la voiture dernière génération. En effet, la structure de carrosserie plus rigide permet une isolation meilleure que les anciens modèles.
Nous souhaitons en voir plus et accélérons. Le limitateur de vitesse ainsi que le régulateur avec adaptateur fait son effet instinctivement nous restreignant à une vitesse de 130 km/heure. La capacité de la Ford Fiesta nous comble, son mode sport est tout aussi admirable avec une consommation raisonnable de 6,1L/100km. La Fiesta est agile et rapide, réactive, sécuritaire, on s’y sent parfaitement bien, avec tout le confort qu’une petite voiture puisse donner, on apprécie son caractère et sa personnalité. Elle se révèle extrêmement maniable et remplit avec célérité toutes nos demandes, un joli rêve auto qui ne manque pas d’esthétisme.
La Fiesta a une très bonne tenue de route, on se sent près du sol, elle adhère au terrain comme nulle autre. Ford nous charme par cette petite voiture très harmonieuse qui possède des technologies embarqués dignes des plus grands, à l’instar de ce stationnement automatique intégré. Pour finir notre trajet, nous trouvons une place pour se garer et nous nous laissons surprendre une dernière fois par cette superbe voiture : une technologie est conçue spécialement pour réaliser des créneaux. Grâce au système Active Park Assist nous savons si l’automobile à la place de se garer, puis, l'ordinateur contrôle le volant, tandis que nous avons simplement à nous charger des freins, de l'accélérateur et des vitesses. Nous adorons cette nouveauté qui fait de la Vignale, une voiture hors du commun très efficace et simple d’utilisation.
Ford signe ici l’une des voitures les plus réussies de nos essais de l’année et certainement la meilleure dans la catégorie des petits véhicules aux côtés de l’Audi A3. On adore la finition Vignale qui change tout l’aspect du véhicule, c’est une finition rare chez les constructeurs. Nous avons hâte de poursuivre nos essais de la riche gamme du constructeur américain qui ne cesse de nous étonner.
Nous remercions Charlotte Girard, chargé des relations presses pour Ford France, le concessionnaire Neubauer Montmartre au 162 rue Lamarckainsi que nos rédacteurs Clémentine Perrot et Julien Morin. L’entreprise constructrice Ford est établie au 34 rue de la Croix de fer à Saint-Germain-En-Laye, www.ford.fr – Juillet 2018
(1) 1783 mm en largeur, 4040 mm en longueur et 1476 mm en hauteur
L'Alaskan Renault
Un pick-up français réussi et attachant - Nous avons eu la chance de pouvoir tester le superbe Renault Alaskan Zen dci 160, que nous avons particulièrement aimés. Ainsi, durant quelques jours nous nous sommes laissé portés par l'Alaskan, entièrement conçu par Louis Morasse, son designer. Un pick-up qui veut montrer tout de suite sa robustesse et qui est prêt à relever tous les défis routiers qui se présentent devant lui avec agilité et puissance maîtrisée. La riche gamme renouvelée de Renault n’a pas fini d’évoluer et de nous surprendre.
Face à nous, le style général de ce pick-up utilitaire est résolument moderne et conforme à l’idée que l’on se fait du pick-up Outre-Atlantique. Un style revisité et bien conçu, on ne peut que saluer les résultats séduisants de l’équipe de designers Renault. Le Renault Alaskan est imposant et audacieux par ses 5,4 mètres en longueur, 1,85 mètres en largeur ainsi que 1,80 mètres en hauteur. Si imposant qu’il semble pouvoir se balader n’importe où sans aucun souci, accompagné de ses exceptionnels feux à LED qui donneront une vision nocturne tout terrain.
D’un beau gris métallisé, cette voiture est une vraie aventurière qui génère la sérénité indispensable pour affronter n'importe quel type de terrain en toutes circonstances. Sa carrosserie semble très robuste, musclée ainsi que de très belle qualité, disponible en plusieurs coloris et est entourée d’un contour chromé soulignant le mouvement inférieur de la calandre. De plus, elle se distingue aussi par des feux de jour full-LED et des phares et des projecteurs antibrouillard. Force et puissance sont les maîtres mots de ce véhicule grâce à chaque détail et contour du design. C’est avec un sentiment d’harmonie que nous nous baladerons dans cette voiture utilitaire avec un air sportif marqué.
Nous nous dirigeons vers l’arrière afin d’admirer le reste de la voiture. Pour faciliter nos longs trajets, le véhicule possède un châssis à haute résistance, permettant de charger plus d'une tonne avec une capacité de traction de 3,5 tonnes. Pour faire de lui le meilleur dans son domaine, il est pourvu d’un large coffre très utile, permettant de transporter des charges lourdes et encombrantes. En effet, la large benne desservira toutes les fonctions conçues pour cette activité. A l’intérieur, sur le pont arrière se trouve aussi un coffre de rangement très pratique qui logera une valise cabine et un sac de sport. Supportant des charges lourdes ou robustes, ce véhicule nous est idéal pour les voyages en famille ou pour les plus champêtres, un utilitaire de rêve pour les activités artisanales, rurales ou industrielles.
Après l’avoir découverte de l’extérieur, nous voila prêts à découvrir l’intérieur de cette spacieuse voiture en version double cabine, proche de l’espace d’une berline. L’habitacle est haut et on s’y sent le roi du monde, supérieur aux autres du fait de cette hauteur sur la route. L’Alaskan est de bonne facture générale, il sert ici sa fonction d’utilitaire passe-partout. Son intérieur va à l’essentiel, tout y est dédié à une activité pratique, on a apprécié son caractère solide, confirmé par cette carrosserie haute densité, tel un tank civil.
En pénétrant dans cet Alaskan, la première senteur qui nous vient à l’esprit est évidemment celle du cuir nouveau qui nous confirme la qualité globale de la sellerie. Le cuir, matière robuste et passe-partout prouve que notre voiture est capable de s’adapter à n’importe quel environnement. Entre élégance et sobriété, la voiture confirme son côté sportif allié à un côté plus familial par le confort unique des sièges. L’aspect utilitaire n’est pas en reste avec de multiples fonctions comme des espaces de rangement intuitifs avec une console centrale et des bacs de rangement dans les portières ainsi que sous les sièges. L’habitacle est tant spacieux que pratique, cette voiture possède tout ce dont nous avons besoin jusque-là.
En effet, de par ses dimensions généreuses, nous avons la place nécessaire pour effectuer un trajet agréable avec une bonne et haute visibilité. Nous acceptons agréablement d’être devant avec les sièges chauffants, comme derrière avec les fauteuils conçus pour ne pas avoir les jambes pliées. Le seul petit reproche que l’on pourrait lui faire, c’est de ne pas avoir prévu d’espace arrière suffisant, de ce fait, on a parfois les sacs sur les genoux lors des grands chemins. Sélectionnés pour leur robustesse et leur aptitude à durer, ses matériaux raviront vos trajets pendant un long moment.
Après avoir découvert l’intérieur et pris connaissance des commandes Renault, nous souhaitons le tester sur la route afin de découvrir les qualités appréciables du pick-up. A son volant, on s’imagine instinctivement surfeur de l’extrême, kitesurfeur invétéré ou trakkeur professionnel. On aime ce grand pick-up français robuste et costaud qui nous permet d’imaginer toutes sortes d’activités en plein air en ce printemps: jeux en extérieur et sports à sensation, balades en forêt ou tout autre terrain donnant à exprimer ses capacités de franchisseurs. Conçu pour travailler ou explorer, le Renault Alaskan à beaucoup d’aptitudes à nous faire découvrir.
En effet, la voiture n’a cessé de nous surprendre jusque là, mais nous réserve encore beaucoup de chose, notamment avec sa technologie compétente. Intelligente et fonctionnelle, la voiture n’a pas besoin de clé et s’ouvre avec un bouton de démarrage, désormais nous ne perdrons plus de temps à retrouver la paire de clé caché au fond du sac. L’Alaskan de Renault possède aussi une visibilité vue d’oiseau à 360° grâce à quatre grandes caméras. Elles faciliteront les manœuvres et éviteront les obstacles sur les routes ou sur tous les terrains. De plus, chaque technologie connectée est accessible dans le pick-up, par exemple une connexion avec les smartphones, une téléphonie mains libres, une connectivité Bluetooth avec reconnaissance vocale, tout est fait pour émerveiller nos longs trajets. C’est un réel plaisir pour nous de conduire avec une voiture si pratique et accessible. La technologie de cette super voiture nous comble agréablement et nous attendons avec impatience de connaître ses autres qualités, notamment par rapport à sa vitesse.
Conduire l’Alaskan se révèle grisant. Renault n’a pas lésiné sur les chevaux sous le capot et on est certes tentés de voir ce qu’il a dans le ventre. La puissance rugit facilement et nous voilà pensant être au volant de l’un de ces muscle cars pick-ups américains. L’un des véhicules les plus attachants de la gamme Renault. Nous entamons la route avec une facilité sans nom grâce au phénomène du Twin Turbo : en effet, ses deux turbocompresseurs nous offrent une grande réactivité dans les phases de démarrage et de relance ainsi qu’une puissance suffisante pour toute accélération et en particulier pour les dépassements.
Durant ce test de presse libre sur route, l'Alaskan nous a mis en confiance par ses aptitudes en tout-terrain et nous nous sommes sentis protégés par son imposante allure (large calandre chromée) cachant un moteur prêt à démontrer ses capacités de conquérant mais aussi par son intérieur spacieux aux finitions soignées. Sobre, athlétique, équipé adéquatement (aides à la conduite, et autres sécurités), ce pick-up nous a étonné par sa facilité à dévorer avec aisance tous les types de routes, boueuse, rurale, rocheuse ou encore urbaine que l'on peut trouver dans notre belle France.
Nous accélérons et afin de ne rien gâcher, sa vitesse maximale sera de 172km/h, un exploit pour un utilitaire de ce poids. Nous sommes au volant d’un vrai bel utilitaire que nous avons apprécié utiliser lors de notre essai malgré un moteur un peu bruyant parfois et une consommation relativement élevée, mais néanmoins justifiée par le poids lourd du véhicule pesant 2 tonnes à vide et 3 tonnes en charge. Qui plus est, le pick-up Alaskan a une boîte de vitesse BVM 6 rapports qui délivre de bons rapports, rendant les accélérations fluides et de connaître des économies de carburant efficace. Ce véhicule a tout pour charmer n’importe quel futur propriétaire d’utilitaire en passant par le charme de son design audacieux, son confort et sa rapidité.
Dans la nouvelle gamme Alaskan de chez Renault, nous notons une évolution unique dans presque toutes les spécifications techniques mise à part celle de la vitesse. Dans une version plus puissante, l’Alaskan Double Cabine Intens dCi 190, style pick-up, a approximativement le même design et une vitesse de pointe légèrement plus élevée à hauteur de 184 km/h mais a un réservoir de 73 litres comparé aux 85 litres de notre Alaskan testé. C’est une amélioration remarquée que nous applaudissons.
Cette Alaskan est une belle réussite démontrant que Renault a de quoi mettre en avant beaucoup d'atouts dont son savoir-faire technologique et le besoin d'innover afin de surprendre ses clients. Notre test a permis de nous apercevoir que la France a des arguments de taille pour offrir aux utilisateurs des voitures à la hauteur de sa renommée économique mondiale.
Cette Alaskan marque le début d'une nouvelle avancée pour Renault dans laquelle la convergence de forces innovantes, créatives, dynamiques et futuristes vont permettre de continuer la production de pick-ups authentiquement français. Chaque détail de la nouvelle automobile est un réel succès, c’est pourquoi nous avons beaucoup aimé la conduire. Il s’agit de l’un des véhicules les plus attachants de la gamme Renault.
Au final, l’Alaskan nous a charmé par sa fière allure de pick-up américain Made in France. Une belle réussite, qui nous a permis de voyager entre activité en plein air et trajet long confortable. Nous remercions le constructeur français Renault et son attaché de presse Jérome Delgrange, ainsi que notre rédactrice Clémentine Perrot et Neubauer Montmartre pour son aimable facilité de stationnement pendant notre essai, un garage et concessionnaire spécialisé établi avec compétence au 162, rue Lamarck, 75018 Paris - www.renault.fr
Juin 2018
Le Volvo XC-40
Une réussite de technologie et de design - Après de glorieux essais du tout nouveau Volvo au Portugal en présentation nationale, Volvo France nous fait le plaisir de nous permettre de réessayer le fameux XC40 en environnement urbain et campagne en France, à Paris et sur la région de Chantilly en l’occurrence, pour une semaine d’essais complets réalisés par l’ensemble de notre rédaction. L'automobile, élue Voiture de l'Année 2018, en jette et son charisme nous a facilement séduit par sa fraîcheur, jeunesse et son dynamisme.
Nous explorons ainsi extérieurement chaque parcelle visible de la formidable Volvo. Thomas Ingenlath, responsable du design chez Volvo Cars, a voulu donner à cette voiture de l’originalité tant dans le design des coloris, que par son côté robuste et audacieux. C’est pourquoi la gamme Volvo nous propose plusieurs dizaines de combinaisons de teintes extérieures; nous avons opté pour un rouge vive métallisé, un beau véhicule chatoyant qui nous fera sentir puissants et confiants lors de nos trajets.
Son toit contrasté noir assorti à ses rétroviseurs brillants nous confirme son design recherché, qui touche n’importe quel utilisateur, du travailleur urbain au rural. Pour nous affirmer encore plus dans la personnalisation et le dynamisme du véhicule, un choix de jantes est possible, 18, 19 ou 20 pouces à la finition noir mat/diamant pour rehausser le caractère de celles-ci. Dans la suite du design renouvelé de Volvo depuis quelques années, l’harmonie stylistique de ce XC40 est élégante et personnalisée.
Riche de coloris variés et de matériaux subtils, la puissance associée à la technologie d’avant-guarde du XC40 en fait une voiture robuste et audacieuse. Nous sentons de suite la qualité de carrosserie et des portières larges et solides, permettant une sécurité toujours plus efficace, fer de lance de la marque suédoise. S’y ajoutent aussi ses dimensions généreuses de 4425 mm en longueur, 1863 mm en largeur et 1658 mm en hauteur et ses feux avant à LED directionnels. Cela permettra, nous le souhaitons, un confort de route et de conduite plus appréciable.
Nulle autre voiture, en particulier un SUV, pourra se rapprocher de cet attachement si particulier que provoque la Volvo XC-40. Nous sommes instantanément sous le charme de ce véhicule aux courbes fines, à l’aspect joliment moderne et contemporain. On distinguera d’ailleurs deux versions: la finition Momentum aux lignes modernes et la finition R-Design plus racée et sportive. Les deux versions provoquent instantanément le coup de cœur. On aime ses flancs stylés en concave, sa calandre effilée et surtout son toit bicolore. Bien qu’il fasse penser au dernier SUV Jaguar, le Volvo nous apparaît beaucoup plus avancé en technologie et sécurité active.
Nous nous dirigeons vers la portière conducteur afin de prendre place et scruter chaque partie de cette spacieuse voiture. Sur ce XC-40, tout a été repensé et conçu dans les moindres détails. Assis sur de superbes fauteuils en cuir noir, l’éventail des coloris offre également de la moquette Orange Lava à la sellerie Cuir Rouge, évoquant volontiers une architecture urbaine moderne ou une douce harmonie zen. L’arrière est particulièrement large, les sièges possèdent tous des appuies-têtes avec des aérations individuelles ainsi que des accoudoirs revêtus de bois et cuir. Nous nous y sentons à l’aise et confortables, nous remarquons que notre bien-être est essentiel pour la gamme Volvo grâce notamment à un large champs d’espace pour nos jambes à l’arrière.
L’heureux passager remarque cela grâce à de grands rangements dans les portes, libérées de haut-parleurs qui ont été réduits à leur plus petite expression, tout en assurant un son clair digne d’une salle de concert. Le rangement dans la voiture peut se faire grâce à un crochet pliable rangé dans la boîte à gants, des compartiments pouvant accueillir un ordinateur portable et une tablette, ou deux bouteilles d’eau. Quant à la plage arrière, elle peut être retirée pour augmenter l'espace de rangement et mise sous le plancher du compartiment à bagages. Des petits plus qui sont fort appréciables et surtout pratiques. Par ailleurs, le grand coffre est riche de sous-compartiments très utiles et pratiques. Ainsi, Volvo a réussi à répondre à notre attente, le manque d’espace n’est désormais plus un problème, nous nous en réjouissons.
Après avoir pris de note de chaque détail de l’extérieur et de l’intérieur de la Volvo XC40, nous entamons avec grande hâte l’essai de conduite dans les superbes rues de Chantilly. C’est avec une grande vision assurée par ses vitres arrières et avant que le chemin commence pour nous, la voiture nous apparaît pratique d’utilisation et surtout très innovante.
La Volvo XC40 se révèle très adroite et confortable sur la route, avec des suspensions rondes et souples. Malgré une consommation un peu élevée due au poids de la voiture (jauge à 1643 kg), le SUV urbain de Volvo nous surprend pas sa capacité de vitesse, avec de belles accélérations. Le XC-40 a fière allure et les regards se retournent sur notre passage. Nous nous réjouissons à son volant, il délivre les chevaux de façon linéaire, puissante et forte, même pour ce diesel. Seul regret, son habitacle intérieur n’est pas aussi silencieux que l’on aurait pensé mais il remplit par ailleurs tous ses rôles de protection et de confort.
Ce qui nous surprend le plus, c’est son innovation, du jamais vu, le tout signé Volvo. Ainsi, nous pourrons partager notre voiture avec nos amis ou avec les membres de notre famille sans avoir à se déplacer physiquement grâce à l’une des options disponibles. Pour avoir l’esprit tranquille, nous pouvons faire appel au service de qualité de Care by Volvo, laissant Volvo se charger de tout le reste (apports, assurances, taxes...) pour ceux qui privilégierons les services du constructeur.
Il est indéniable qu’avec son Autopilot (qui ressemble à celui d’une Tesla), ses avertisseurs et anticipations autonomes de tous les côtés, on se sent en sécurité, mais aussi pour les autres. Il conduit presque tout seul, c’est un régal, en particulier sur autoroute. Aussi confortable que luxueux, Volvo signe ici l’une de ses meilleures créations industrielles, avec un tout nouveau train roulant. L’innovation réside également dans un grand écran tactile central, un peu lent cependant mais qui gère toutes les fonctions embarquées du véhicule, un dispositif qui s’inspire très certainement de ce qui existe sur les Tesla. Prendre en main la Volvo XC40 en compagnie de la formidable et très efficace assistance à la conduite fût une expérience émotionnelle enrichissante qui a permis à notre rédaction de savourer chaque kilomètre effectué lors de cette essai de presse.
Le XC-40 a recueilli des ovations de la part de l'ensemble de la rédaction. Il plaît absolument à tous et force est de saluer la réussite esthétique de ce joli SUV citadin et des champs. Il sera à l’aise sur tous les terrains, il répondra à toutes les attentions et sollicitations. On le vit à 100 à l’heure, pratique, modulable, robuste, beau et racé. Il est l’un des meilleurs SUV conçus à ce jour selon nous et on pourra le rapprocher du Jaguar F-Pace, mais avec encore plus de technologies de sécurité. Le XC-40 constitue le nouveau fer de lance de la marque suédoise qui continue de nous impressionner à chaque nouveau modèle. La Volvo XC-40 est à elle seule un merveilleux monde mais aussi une passerelle pour emmener petit à petit son conducteur et ses passagers dans un futur où la sécurité, la robustesse, le raffinement et l'élégance tutoient l'excellence.
Le XC-40 nous a séduits par son caractère harmonieux, ses petits détails qui font mouche et sa grande modularité. Il a été repensé de fond en comble pour révolutionner la façon d’envisager un véhicule et c’est l’un des modèles les plus sympathiques de la gamme Volvo. Son essai nous laisse un doux souvenir d’une voiture très confortable et résolument statutaire. Pour cela nous remercions le constructeur Volvo, Hélène Laoudi et Marc Debord des relations publiques de Volvo France ainsi que notre rédactrice Clémentine Perrot et Neubauer Montmartre pour son aimable facilité de stationnement pendant notre essai, un garage et concessionnaire spécialisé établi avec compétence au 162, rue Lamarck, 75018 Paris – www.volvo.fr –
Juin 2018
L'Audi A3 Sportback TFSI
Une Audi toute-technologique racée et vertueuse - Pour notre tout premier essai chez Audi, le constructeur allemand nous a chouchoutés avec l’essai sur route libre de la belle Audi A3 Sportback TFSI édition 2018. Un pur sang concentré en une petite voiture, un summum de haute technologie allemande embarquée. Nous fument séduits dès le premier abord, avec ses courbes racées, ses arêtes saillantes dans un style revisité du plus bel effet. L’ensemble est harmonieux et esthétique, une vraie réussite de design germanique.
Nous voilà au volant d’une charmante Audi A3 Sportback Design Luxe 1.5 TFSI 150ch, un moteur optimisé assorti d’une boite performance Stronic 7, avec son châssis sport et son pack extérieur S-Line en livrée Rouge Tango métallisée. Un véhicule flambant neuf produit à Ingolstadt en Bavière et battant pavillon d’Audi France. Sa calandre profilée Singleframe, ses jantes Audi Sport 18 pouces, ses phares Full Led (sur les S-line) et clignotants Led dynamiques ajoutent volontiers au style d’avant-garde de la petite berline allemande. On aime ses feux Led avant et arrière profilés, ses vitres teintées noires et ses ailerons sportifs, elle a fière allure sur les routes de France que nous parcourons allègrement à son volant.
Rarement l’un de nos articles comportera autant des superlatifs sur une voiture, en particulier sur un petit modèle. Mais autant le dire dès à présent, l’Audi A3 TFSI Sportback Edition rassembla tous les suffrages de notre rédaction et haut la main. C’est simple: nous n’avions jamais conduit une voiture de cette catégorie aussi aboutie, parfaite. Tout dans cette nouvelle A3 Sportback est peaufiné, dessiné avec élégance, une attention aux moindres détails et une qualité supérieure en tous points.
Si d’extérieur, elle peut apparaître comme une voiture semblable à d’autres Audi, avec un petit peu de style en plus certes, c’est en découvrant son intérieur que l’on prend la pleine dimension du luxe ostentatoire et riche dont elle fait l’objet, comme si un artisan expert s’était emparé de ce véhicule pour en faire une œuvre vitrine de son savoir-faire hors normes.
Pénétrant dans l’habitacle insonorisé et entièrement revêt de beau cuir noir, nous sommes émerveillés par autant de design fin, de finitions parfaites, de tout ce cuir serti et surpiqué, ces chromes et ces inserts carbones à foison. Tout y est finement exprimé, avec moults options technologiques. Tout a été pensé de façon pointue et rien ne manque, chaque élément fonctionne à la perfection. Du grand art industriel allemand. La maîtrise qualitative et technologique allemande s’exprime ici avec brio.
Nous découvrons pas à pas l’univers Audi pour la première fois, nous nous familiarisons vite, instinctivement, à toutes les commandes des systèmes Audi. Il y en a tellement d’ailleurs qu’on se croirait dans un avion de chasse, nous prenons toute la mesure du GPS expert (amovible quand on coupe le contact) qui nous emmènera avec facilité, réactivité et adaptabilité sur les jolies routes de France, car nous voici partis pour un reportage auto-gastronomique de deux jours vers Bourges, au départ de Paris, avec une étape à Fontainebleau pour un succulent déjeuner aux Coqs de Milly-la-Forêt.
Le moteur vrombit et l’électronique embarquée s’active. On découvre le GPS amovible à double écran couleur, ultra pratique et efficace ainsi que moult autres options de régulation du véhicule et d’analyse de sa sécurité en temps réel. L’A3 Sportback s’élance avec douceur et vigueur, s’est étonnant même. Elle colle à la route, vire à plat, c’est stupéfiant, un vrai plaisir à conduire. Cette Audi est hors normes, nous le sentons immédiatement. Sa direction est précise et franche, nous n‘avions vécu de telles sensations de pilotage qu’au volant d’ultra-sportives jusqu’à présent. L’A3 se libère soudainement dès que nous activons sa fonction Sport, les chevaux nous propulsent à des sommets inédits. Tout en gardant une maîtrise totale de la route et du bolide, et de notre sécurité, le véhicule étant bardé de systèmes et de capteurs d’auto-régulation performants.
L’A3 devient immédiatement grisante, elle provoque le coup de coeur avec un plaisir indicible de satisfaction d’avoir trouvé le véhicule de nos rêves: elle n’aura simplement aucun défaut à nos yeux mais exprime en réalité le meilleur de ce qui se fait sur chaque point de nos essais jusqu’ici. Assortie d’un silence mémorable dans l’habitacle (rare pour une petite voiture), d’un son signé Bang&Olufsen remarquable, elle nous enchante également par sa faible consommation. Cela grâce au système TFSI du constructeur qui coupe le bloc moteur en deux pour n’utiliser que ce qui est requis par les besoins d’énergie de la voiture, un système ingénieux que nous avions vu cette année que sur l’Aston Martin DB11, c’est tout dire. Nous constaterons une performance mixte de 5,1L aux 100, très honorable pour autant de puissance.
La haute technologie allemande fonctionne à la perfection et nous voilà confortablement installés au volant de cette merveille technologique, faisant route vers l’ancienne capitale de la France, assisté d’un régulateur de vitesse adaptatif qui fonctionne à la perfection et nous libérant des contraintes de la route sur des centaines de kilomètres. Un vrai confort, en toute sécurité. Nous ne sommes pas encore à la voiture autonome mais avec l’assistance au dépassement de ligne, les capteurs anti-collision avant et arrière, les avertisseurs d’angle mort joliment conçus comme des flash oranges, nous voilà en prise avec un véhicule qui se laisse presque conduire tout seul.
Fait rare sur une petite voiture, nous ne sentons pas la vitesse et le GPS dynamique et en auto-régulation de trafic qui recalcule en temps réel – on adore – (le Traffic Jam Assist), visible à l’écran au volant par le Virtual Cockpit de 12,3 pouces, nous rappelle vite quelles sont les limites applicables sur ses routes nationales dont l’A3 Sportback sortira vainqueur par des dépassements réalisés en toute sécurité de la puissance offerte. La carte e-SIM embarquée du système Audi Connect offre le service de Google Earth et Street View avec calcul de trafic également, très pratique avec ce moniteur central couleur de 7 pouces.
Outre cette sensation d’avoir un bolide surpuissant entre les mains, le cachet de cet intérieur n’a rien à envier à celle d’une supercar. Chromes, carbone, sièges tout cuir à commande électrique et chauffants, détails de style comme ces aérations qui évoquent celles d’une Aston, volant sport à méplat, tout est conçu ici au summum du luxe et de l’élégance sportive. Nous avions rarement vu un intérieur aussi aboutit. L’A3 SportBack, c’est le chic ultime, le technologie allemande de pointe à l’état pur.
Si l’intérieur est saisissant de finitions utlimes irréprochables, l’extérieur n’est pas en reste, avec sa calandre avant à spoilers stylés, ses feux et clignotants arrières à développement dynamique (une nouveauté), son toit ouvrant teinté et ses vitres arrière teintées noir, elle a fière allure et de nombreux passants se retourneront devant la belle robe rouge bordeaux de notre petite sportive.
L’A3 Sportback est une jolie voiture harmonieuse, qui séduira autant les hommes que les femmes, on aime aussi ses petits détails pratiques qui font toute la différence tels cette clef sans contact, son GPS à la voix douce qui s’alterne automatiquement avec la radio au son superbe ou enfin ce style inimitable de conduite, unique et mémorable. L’habitacle est spacieux et confortable, y compris à l’arrière (rare sur une petite voiture), avec des fonctions utiles, comme ce filet de protection dans le coffre arrière.
Ceux qui souhaitent poursuivre l’expérience sportive de l’A3 dans la gamme Audi pourront faire l’essai de l’Audi A3 e-tron disposant d’un moteur hybride 1,4 TFSI de 150 chevaux et un moteur électrique de 75 kW, offrant 204 chevaux au total, ou encore l’ultra-sportive Audi S3 2.0 TFSI de 310 chevaux qui délivrera un 0 à 100 en 4,5 secondes.
Même si un tel rêve n’est pas donné à tous certes, nous avons gardé le doux souvenir de cet essai de l’A3 Sportback, comme une voiture qui marque le summum du savoir-faire de l’industrie automobile allemande. Nous n’avions rarement vu un véhicule aussi plaisant, si bien fini de toutes parts. Seules peut être l’Aston Martin DB11 ou la DS3 Black Edition pourraient se mesurer à un tel bijou automobile. Quelque temps a passé depuis notre essai et pourtant nous avons encore le doux souvenir de ce véhicule, un sentiment subtil rare, l’envie de la conduire à nouveau même.
Pour ce premier bel essai chez Audi, nos remerciements d’adressent à Clément Lefevre et à Deborah Barbe, chargés de communication chez Audi France ainsi qu’à Neubauer Montmartre pour leur très aimable facilité de stationnement pendant notre essai, un garage et concessionnaire spécialisé établi avec compétence et sécurité au 162, rue Lamarck, 75018 Paris – www.audi.fr –
Juin 2018
La Giulia Veloce
d'Alfa Romeo
Une luxueuse sportive distinctive - Chez GoûtsetPassions, nous avons eu la chance heureuse d’essayer la Giulia Veloce du constructeur italien Alfa Romeo. Pendant une durée de sept jours, le véhicule a su nous faire tourner la tête avec son charme subtil et son raffinement italien. Nous avions rarement vu une telle berline, à la fois sportive et luxueuse, partageant technologie et élégance.
Ainsi, une splendide berline de type sportive nous est livrée dans l’atelier de préparation du groupe FCA. La Giulia Veloce se reconnaît de suite par sa silhouette fine et ses contours nous rappelant une voiture de course. Son style inimitable prends soin de choisir chaque finition comme les portes noires laquées, des jantes en alliage 18 pouces et des phares bi-xénon de 35W. Sa forme musclée est le signe qu'elle domine avec élégance son sujet, c'est-à-dire mettre à disposition sa puissance par une collaboration ou plutôt une symbiose très bien orchestrée entre le conducteur et la machine.
Nous nous dirigeons vers l’avant afin de la contempler et d’en savoir un peu plus sur ce design unique de l’Alfa Romeo. Son nouveau pare-choc de style sport est doté un diffuseur d'air emprunté à la course automobile. Décidément, notre véhicule a toutes les caractéristiques pour nous faire ressentir les émotions d’une voiture de sport, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur.
Après avoir pu constater que la Giulia Veloce était très bien dessinée, nous pénétrons à la place du siège conducteur, lequel recule automatiquement pour pouvoir en sortir. L’intérieur nous épate immédiatement et la douce odeur de cuir nous submerge instinctivement. Revêtue entièrement d’un beau cuir noble, la Giulia Veloce est un petit bijou de luxe frôlant le (très) haut de gamme, tout est absolument design dans l’habitacle, jusqu’au moindre détail. Les sièges en cuir rouge font d’ailleurs tout le charme et l’harmonie de la voiture, personnalisable en deux autres finitions, en noir et couleur tabac.
La somptueuse berline italienne propose aussi un volant sport chauffant avec bouton de démarrage intégré (comme sur une ultra-sportive), tout comme des sièges qui sont également chauffants et améliorent notre confort lors des jours hivernaux. L’innovation et la recherche sont poussées jusqu’aux moindres détails, c’est pourquoi nous l’apprécions tant. Luxe, calme et volupté définissent cette impressionnante et attachante Giulia. De tous côtés, nos yeux sont émerveillés par autant d’attention au design, à la qualité irréprochable. Les cuirs pleine fleur sentent bon l’artisanat italien qualitatif, toutes les options technologiques sont là pour satisfaire nos aventures routières.
Ainsi, le mot «sport» prend tout son sens au volant de cette brillante berline sportive. Intérieur comme extérieur nous sommes dans une ambiance résolument sportive avec des finitions félines et gracieuses. Son design est resplendissement et nous plaît par son allure esthétique mélangée au style sportif. Design validé, nous nous hâtons de la conduire dans les rues de Paris et de Normandie afin d’être surpris par ses allures de voiture de course assagie.
Dès le début de la prise en main, la conduite est un régal absolu, bien assis dans ces sièges baquets super-sport, les accélérations sont franches et fluides. La boite de vitesse délivre les chevaux avec souplesse et force grâce à son moteur 2.0 turbo essence de 280 ch, la Giulia Q4 AT8 Veloce est une œuvre d'art, l'expression d'une beauté mécanique raffinée. Il ne lui manque plus que la parole pour être foudroyé instantanément par son charme et partir ainsi conquérir avec ferveur toutes les routes qui se présentent sur son passage.
La nouvelle Alfa Romeo Giulia a été créée afin d’assurer un excellent rapport poids-puissance grâce au recours intensif à des matériaux ultra-légers et sa boite réactive à 8 rapports dynamiques. Elle ne consomme ainsi pas énormément de carburant et est même capable d’économiser 5% supplémentaires grâce au nouveau système Start & Stop. En plus de nous sentir dans une ambiance sportive, la berline est relativement économe et s’adapte agréablement bien à usage pour tout le monde. Cette voiture est tout simplement une merveille qui nous épate par sa vitesse sans consommer abusivement, mais aussi par sa capacité à nous protéger.
En effet, de par sa puissance féroce et douce à la fois, la berline nous assure une sécurité de haut niveau. Ayant obtenu cinq étoiles lors du crash-test constructeur, l’Alfa Roméo Guilia dispose aussi de services de sécurité passive et active à la pointe de la technologie. Elle possède un système de freinage intégré (IBS), lequel permet une rétroaction immédiate aussi relié directement au système d'alerte anti-collision qui nous prévient lors d’un possible risque d’obstacle.
Même si la voiture possède une bonne visibilité au poste de conduite, un système de surveillance des angles morts nous alertera en cas de dépassement d’autres véhicules. Nous sortons nous balader avec notre jolie voiture rassurés et réconfortés; la sécurité est un point élémentaire dans le monde de l’automobile qui est largement comblé avec cette voiture typée sport. En effet, ce grand bolide offre à chaque fois une expérience de conduite intuitive et sécurisée grâce entre autres à un travail d'ingénierie hors-pair par les équipes italiennes d’Alfa Roméo.
La Giulia Veloce est une réussite esthétique et technologique, elle sert l’ambition de ceux qui souhaitent allier confort et sportivité à leur quotidien routier. Nous n’avons que rarement vu un véhicule en aussi grande harmonie avec sa conviction profonde. Une belle signature de la marque Alfa Romeo qui nous prouve à nouveau son renouveau au firmament de l’art automobile industriel transalpin. Un gros coup de cœur dans la catégorie berlines d’exception. Nous avons hâte de découvrir sa version boostée, la supercar Giulia Quadrifolio, élégamment ornée d’un trèfle à quatre feuilles sur ses ailes.
L’essai réussi et épatant de la Giulia Veloce Q4 est un régal et un plaisir sensoriel inégalés. Peut-être seul notre essai cette année de l’Aston Martin DB11 pourrait se rapprocher d’autant d’audace et de qualité automobile. Les ingénieurs d’Alfa Romeo ont fait fort, à l’image du fameux Stelvio, son grand frère survitaminé que nous avions essayé plus tôt dans l’année.
Nous remercions vivement le constructeur italien Alfa Romeo et notamment Jean-François Serre, responsable de la communication pour la marque d’Alfa Romeo France, notre rédactrice Clémentine Perrot ainsi que Neubauer Montmartre pour son aimable facilité de stationnement pendant notre essai, un garage et concessionnaire spécialisé établi avec compétence au 162, rue Lamarck, 75018 Paris - www.alfaromeo.fr –
Juin 2018
La C4 Cactus
de Citroën
Une berline ultra-confort qui facilite nos trajets - Pour une série renouvelée d’essais chez Citröen, nous voilà embarqués sur les routes de Normandie pour un reportage gastronomique près de Deauville. Nous découvrons la rutilante nouvelle C4 Cactus avec sa belle livrée multicolore qui nous est remise à l’usine historique de PSA à Poissy. Exclusive et originale, l’ensemble de cette C4 Cactus a été considérablement redessinée par Alexandre Malval et Mathieu Collot, directeurs du design. L’extérieur est immédiatement reconnaissable, reprenant l’aspect général de la fameuse Cactus, mais avec des retouches subtiles comme la diminution des airbumps latéraux, remarqués à la première sortie du véhicule. Elle offre à ses nouveaux clients un air de nouveauté pour toujours plus de confort.
La première chose qui nous frappe dans cette voiture dernier cri, c’est son design extérieur, unique et original. En effet, elle donne une nouvelle image d’elle grâce à son modèle gris platinium entre sportive avec une puissance relative et un caractère familial. La C4 Cactus possède un design audacieux faisant 4170 mm en longueur sur 1480 mm de hauteur, ainsi que 1714 à 1979 mm de largeur. Ses dimensions compactes lui permettent tout de même une aisance variable et maniable tout en offrant l’habitabilité attendue, en notant simplement que les portes sont légèrement rudimentaires. Son confort fut abondement travaillé.
La tendance des coloris reste au noir, même si la berline propose neuf teintes de carrosserie et quatre Packs Color constitués de coloris raffinés. De façon similaire pour les jantes, sont proposées également plusieurs coloris, parfois diamantés, permettant de conduire avec toujours plus de style. Élégante et brillante, nous nous sentons unique puisque 31 combinaisons de personnalisations différentes sont possibles à l’extérieur, chaque fois mis en valeur par de nouveaux feux arrière à effet 3D à LED fins et ciselés. Lors de chaque trajet dans cette voiture si moderne, les passants ne s’y trompèrent pas, elle déviât les regards sur notre passage.
La porte ouverte, nous nous faufilons à la place du conducteur. La spacieuse C4 Cactus dégage immédiatement l’odeur du cuir nouveau qui nous est très agréable. Depuis le confortable siège conducteur, nous remarquons chaque détail de la sellerie à la limite du luxueux de la voiture toute revêtue de cuir, du volant au levier de frein à main, ou encore les poignées et les sièges. Les mains sur le volant, nous sentons la matière haut de gamme du volant en cuir de croûte qui est très agréable au toucher, notre sentiment est rapidement mêlé à nos sièges douillets.
Les banquettes arrières si généreuses soient-elles sont d’un stylisme adorable puisque chaque siège est assorti avec un tissu brodé bicolore gris, associé à tous les détails de cuir des portières. Nous aimons cette personnalisation et ce raffinement qui fait toute la différence avec une autre voiture. Astucieux et efficace, chaque siège est rabattable.
Avec son design somptueux, mentionnons des vitres et lunettes arrières teintées, tout comme l’exceptionnel toit vitré fumé panoramique, disposant d’une haute protection thermique que nous apprécierons énormément en ce printemps. Les vitres du pare-brise sont lavables grâce à des essuie-glaces adaptés contenant des jets d’eau. Plus besoin de mettre la climatisation automatique à fond, ce toit ouvrable nous laisse respirer ou simplement nous aérer pendant de longs trajets chauds.
On relèvera l’aspect pratique de cette C4 Cactus, comme son coffre à la taille acceptable, mais elle est surtout pleine d’accessoires et de modularité pratique. Le GPS sur base TomTom se révèle efficace et très bien conçu. Un petit coffre central dessert les sièges avant, une grande boîte à gants fermée Top Box face au passager et à portée de main du conducteur, ou encore la caméra arrière de recul nous rendra de grands services.
Nous nous empressons de commencer la conduite qui est en plus, simplifié par la grande visibilité de celle-ci. Dès de notre amorçage, nous utilisons l’accès démarrage main libre, qui nous est d’une aide sans nom pour comprendre toute la finesse de la C4 Cactus. Elle permet de verrouiller, déverrouiller et démarrer le véhicule tout en gardant la clé sur soi. Et notre fonction favorite de l’aide est la reconnaissance dès que nous approchons notre main d’une des poignées avant ou du coffre. En effet, la technologie avancée fait également partie de la nouvelle C4 Cactus.
De plus, elle propose douze aides à la conduite et trois technologies de connectivité, rassurantes et sécurisantes dans la vie quotidienne, pour lutter contre l’hypo-vigilance ou un simple moment d’inattention au volant et prévenir les risques d’accident. C’est une particularité de la voiture que nous trouvons indéniable et unique à elle-même. Ingénieuse, ses solutions d’aide à la conduite nous sont très nécessaire notamment l’aide au démarrage pendant les pentes, l’alerte de franchissement involontaire de ligne, ou encore l’active safety brake et la surveillance d’angle mort.
Concernant les technologies connectés, nous mentionnons la fonction Mirror Screen, Connect Nav ainsi que celle que nous trouvons non négociable, la CITROËN Connect Box avec Pack SOS & assistance inclus : il y un bouton au plafonnier permettant d’appeler la station Citroën la plus proche ou un appel SOS en cas de besoin. Devenu obligatoire, c’est un plus qui met à l’évidence la sécurité sur la route, nous apprécions cette fonctionnalité nous préparant à chaque possible accident. La Cactus dernier cri se laisse finalement vite apprivoiser tant ses capacités sont multiples et autonome.
Toujours fidèle au renouveau, la gamme Citroën a souhaité améliorer le confort de ses clients grâce à ses suspensions butées hydrauliques progressives. Simplement, les suspensions développées par Citroën ajoutent au système deux butées hydrauliques, une de détente et une de compression dans chaque amortisseur de la voiture. Plus douces car moins de rebondissement lors des irrégularités de la route, nous avons la sensation de voler à chaque dos d’âne. Au volant, la C4 Cactus nous séduira donc par son confort doux et silencieux, nous sentons à peine les vibrations du moteur tant tout est fluide sur route ou sur autoroute. Confirmé aussi par le côté puissant et nerveux de la voiture sportive, chaque reprise du mode sport sont silencieuses, stables et admirables. La C4 Cactus passe les obstacles comme si nous étions sur un coussin, c’est un pur bonheur.
Citroën a mis la barre très haute avec cette voiture novatrice et polyvalente puisque aucune fonctionnalité n’est épargnée, cette auto possède tout simplement tout ce dont nous avons pour faire de chaque trajet, un doux rêve. Citroën a réussit à nous prouver que sa prestance n’est pas le seul maître de l’évolution, la sécurité et l’avancée technologique en font bien partie et se trouve être les principaux points que nous avons adorés.
Nous sommes rassurés de voir tant d’évolution en si peu de temps pour nous aider à chaque trajet. Ingénieux et astucieux sont les maîtres mots de cette superbe voiture qui nous surviennent à peine quelques minutes après notre essai. Élégante et ultra-design, audacieuse et pratique, chaque détail de cette C4 Cactus de la gamme Citroën est d’une avancée unique. Nous avons adoré conduire cette voiture qui nous a permis de conduire avec habileté et sécurité lors de chaque trajet.
La C4 Cactus, ultra-moderne et innovante, fut un réel bonheur à conduire lors de nos trajets que nous voudrions la garder. Nous remercions François Dubus, chargé de relation presse pour les produits Citroën, notre rédactrice Clémentine Perrot, ainsi que Neubauer Montmartre pour son aimable facilité de stationnement pendant notre essai, un garage et concessionnaire spécialisé établi avec compétence au 162, rue Lamarck, 75018 Paris - www.citroen.fr –
Juin 2018
Le CX-5
de Mazda
Une harmonie entre le véhicule et le chauffeur – Une des principales caractéristiques recherchées quand on choisit une voiture, c’est la possibilité de parvenir à une certaine cohésion avec ledit véhicule, tout le long des trajets. Le CX-5, de Mazda, permet-il d’atteindre cette harmonie ?
Après avoir vu le jour en 1920, la Toyo Cork Kogyo Co., Ltd (puis Toyo Kogyo Co., Ltd à partir de 1927) ne créera ses premières voitures qu’à partir de 1931, avec la Mazda-Go, un véhicule à trois roues, commercialisée en Chine et en Inde. C’est en 1934 que cette société adopte le nom de Mazda, nom venant à la fois de la prononciation japonaise du nom de son créateur, Matsuda Jujiro et d’une des principales divinités de la Perse Antique : Ahura Mazdâ, dont le rôle était, avant la réforme de Zoroastre, semblable à celui de Zeus dans le panthéon grec, à savoir le chef des dieux.
Toutefois, ce n’est que 30 ans après avoir changé de nom que Mazda sort son premier véhicule de tourisme, le R360, encouragé par un programme du Ministère de l’Industrie pour inciter les constructeurs automobiles à produire de petites voitures. Entre 1960 et aujourd’hui, Mazda s’étend à l’internationale, notamment en laissant Ford entrer dans son actionnariat et en concluant des partenariats avec Toyota, tout en commençant à entrer dans le marché du véhicule électrique.
Pour notre grand essai de l’année chez Mazda, on nous confie son dernier bébé, leur vaisseau amiral, le beau et majestueux CX-5, le plus grand véhicule de leur riche gamme. Nous le découvrons avec un pincement au cœur devant autant de réussite stylistique et de charme sous les beaux atours de ce style redéfini. Dans ce SUV moderne, nous pouvons apprécier ses fines courbes, son aspect sportif et élancé. Il propose une belle harmonie et des niveaux de finition qui égaleront les plus grandes marques du marché
.
Un vrai coup de cœur opère pour l’ensemble de notre rédaction. Nous le testons avec entrain sur les routes de Normandie, sous la pluie et même la neige. Le CX-5 répond à toutes nos attentes, avec force et majesté. On apprécie ses détails pratiques (nombreux) et sa haute capacité de charge, permettant d’accueillir les besoins d’une grande famille.
Le Mazda CX-5 est un tout terrain qui attire tout de suite l'attention par son design esthétique, son image aux lignes agressives et un choix de motorisations attractives spécifiques à l'ingéniosité de Mazda. Le conducteur a tout le plaisir pour s'enrichir de bonnes sensations de sécurité dans la conduite et les passagers peuvent en toute quiétude savourer à sa juste valeur une habitabilité très bien conçue et confortable.
L’allure aérodynamique du CX-5 seconde génération, sorti en 2017, souligne qu’il s’agit clairement d’un véhicule conçu pour les trajets en famille. L’apparence de cette voiture découle de la philosophe de design « KODO – l’âme du mouvement ». Les qualités mises en avant par ladite philosophie, notamment la robustesse et le raffinement, sont liés entre elles afin de créer, dans une certaine alchimie, une voiture agile et élégante.
La carrosserie, peinte à la main, bénéficie de la technologie de peinture Takumi-Nuri. Cette dernière offre au véhicule une texture à la fois soyeuse et lumineuse, un mélange plaisant et attirant le regard. Plusieurs coloris sont ainsi disponibles : Artic White, Titaniumm Flash Mica, Deep Crystal Blue Mica, Eternal Blue Mica, Soul Red Crystal Métallisé et enfin Machine Gray Métallisé. Les jantes, quant à elles, sont fondues dans un alliage de bronze d’étain avec du zinc, bi-ton.
Toutefois, plus que l’aspect extérieur, on sent que la relation entre le véhicule et le chauffeur est ici mis en avant. Nous retenons tout particulièrement l’affichage tête haute, projeté sur le pare-brise, permettant au conducteur d’avoir accès à un maximum d’informations, tout en gardant les yeux sur la route. Notons aussi l’écran du véhicule, d’une largeur de sept pouces, tactile uniquement à l’arrêt.
Question sonorité, nous sommes gâtés, puisque la majorité des sons sont étouffés, que ce soient à l’aide du Natural Sound Smoother ou du Natural Sound Frequency Control, deux dispositifs inhérents à la marque Mazda. Cela permet de passer un voyage au sein d’un habitacle pratiquement silencieux. « Pratiquement », en effet, car nous avons ainsi la possibilité de mieux profiter des haut-parleurs Bose installés au sein du véhicule.
Si l’on s’intéresse de plus près aux divers équipements du CX-5, on constate que tout est fait pour faciliter l’usage du véhicule. Le hayon, par exemple, peut être ouvert à distance, à l’aide d’un bouton placé à proximité du conducteur. D’autres ajouts technologiques démontrent la volonté de Mazda de faire de la sécurité des passagers, et des autres conducteurs, une priorité. Nous avons ainsi des phares à LED adaptatifs, répartis en 12 blocs. Cela permet un meilleur contrôle de la luminosité des phares, notamment pour éviter que les chauffeurs conduisant en sens inverse soient aveuglés, une des principales appréhensions quand on roule de nuit.
Parmi les autres gadgets qu’il est bon de remarquer, on note l’Assistant au Maintien de Trajectoire, qui use d’une petite caméra montée sur le pare-brise pour permettre au véhicule de rester sur sa voie, une aide au freinage intelligente, conjuguée avec un dispositif de détection des piétons. Le tout use d’un système de capteur laser permettant de préparer les freins en cas de détection de risque de collision. Enfin, la fonction Stop & Go permet au régulateur de vitesse de déterminer la distance entre le CX-5 et le véhicule qui le précède, afin de maintenir une certaine distance de sécurité entre eux.
On peut aussi noter le SKYACTIV-D 2.2, premier moteur SKYACTIV-D à être implémenté au sein d’un modèle de série. Réductions des bruits au minimum, transmission à chacune des roues en fonction de l’angle donné au volant, près de 27 capteurs individuels analysant l’environnement afin de faciliter la distribution du couple… Les freins, à la fois puissants et souples, complètent ce moteur, dont la principale philosophie peut être résumée par « le plaisir de la conduite avant tout ». Tout est fait pour que le chauffeur, durant la conduite, se sente en osmose parfaite avec son véhicule.
Le Mazda CX-5 n'a donc pas à rougir face à ses homologues des autres constructeurs, loin de là, c'est une création bien pensée où l'ergonomie est mise en avant tout en mettant la priorité sur une motricité efficace. Notre essai de presse a satisfait toute notre rédaction, conduire ce véhicule a provoqué un réel plaisir à découvrir une certaine harmonie entre la technologie et des finitions mettant le conducteur et ses passagers dans un confort selon la philosophie Kodo - l'âme du mouvement. Un modèle dont Mazda peut être fier, car il a répondu à toutes nos attentes journalistiques et met en lumière un rapport qualité-prix qui va certainement attirer beaucoup de futurs et potentiels conducteurs. Nous souhaitons mettre en avant le fait que le CX-5 possède beaucoup de paramètres et de facteurs qui lui donnent un pouvoir d'attraction subtil, mais irrésistible : c’est un véhicule ayant pleinement mérité son statut de SUV.
User d’un CX-5, c’est apprécier l’harmonie régnant entre une automobile et son chauffeur, tout en conduisant en toute sécurité. Les lignes courbes et épurées de ce véhicule offrent au regard un spectacle des plus attrayants, rehaussés par les choix des couleurs, éclatantes, voire pétillantes, tout en gardant un aspect soyeux. L’intérieur, quant à lui, est on ne peut plus confortables, laissant un choix de sellerie en tissu (noir) ou en cuir (deux coloris au choix : noir ou blanc). Allié à la sécurité inhérente du véhicule, nous nous trouvons ainsi au sein d’un cocon protecteur bienvenu, le temps de notre voyage.
Contrôle et bien-être sont deux des principaux mots-clés que nous retenons du CX-5 de Mazda. Un véhicule robuste et esthétique qui marquera l’histoire de la marque, un summum de confort et de luxe pour un prix modéré comparativement. Un beau compromis pour celles et ceux qui veulent profiter d’un véhicule sécuritaire, économe et bien conçu. A travers le Mazda CX-5, le concessionnaire japonais a su avec distinction nous embarquer dans son propre monde pour nous dévoiler sa volonté d'amener son savoir-faire dans la production d'automobiles de plus en plus alignées sur le futur.
Nous tenons à remercier Jérémie Broyet, du département des relations extérieures de Mazda, ainsi qu’Antoine Barré, notre rédacteur. www.mazda.fr
Avril 2018
Le Cherokee Overland
de Jeep
Un mastodonte en liberté.- Selon l’imaginaire collectif, une Jeep, c’est une voiture à peine plus petite qu’un Hummer, et généralement employée lors d’un safari-photo ou d’un rallye en plein désert. Mais selon les amateurs, une Jeep est plutôt un espace de sécurité et de confort, tout en procurant une certaine sensation de liberté au chauffeur tandis que l’asphalte défile sous les roues, alors que le paysage se dévoile devant eux. Le Cherokee Overland offre-t-il ces sensations tant recherchées ?
Originellement créée afin de servir de véhicule de reconnaissance léger et de véhicule de liaison et de support à l’armée américaine durant Seconde Guerre Mondiale, la Jeep n’a pourtant connu de production civile qu’une vingtaine d’années plus tard. Connue et reconnue pour sa capacité tout-terrain, il s’agit d’un véhicule qui s’est rapidement taillé une place de choix au sein de l’imaginaire collectif comme étant LE véhicule capable de tout traverser et de résister aux terrains les plus accidentés.
Notre choix s’est porté sur un modèle à la couleur métallique, à la fois sobre et passe-partout. Malgré le temps quelque peu maussade ne nous permettant pas de l’apprécier sous un éclairage plus révélateur, nous avons tout de même pu constater que sa silhouette quelque peu ramassée, pour ne pas dire « trapue », aura l’heur de plaire aux aficionados de la marque.
Extérieurement, le modèle Overland des Jeep de la gamme Cherokee a été redessiné, lui faisant gagner en assurance comme en beauté. Ses lignes ont une épure distinctive et nous aimons sa calandre profilée. L’ensemble esthétique est harmonieux, il donne une impression de douce vigueur et une qualité indéniable. Le Cherokee fait figure d’un SUV «compact» par ses dimensions externes, un 4x4 de ville en somme mais ne l’est pas du tout lorsque l’on est à l’intérieur. Les dimensions sont larges et agréables. On y sent le confort, la douceur, la sécurité comme essence même de ce véhicule aux proportions généreuses.
Mais c’est une fois à l’intérieur que l’on peut pleinement prendre conscience du confort offert par le Cherokee. En effet, un atout indispensable que se doit de posséder un tout-terrain digne de ce nom est l’assurance que ses passagers puissent profiter d’un voyage sans encombre, et ce quel que soit le type de routes sur laquelle le véhicule roule. Et cette Jeep tient tout à fait ses promesses : les sièges en cuir nappa chauffants et ventilés, sont très confortables et stables, et permettent d’user pleinement du véhicule sans souffrir des affres de la température. De plus, l’intérieur est spacieux et permet de voyager pleinement, tout en prenant ses aises, sans se sentir engourdi et courbaturé lors des arrêts. La banquette arrière elle-même est légèrement surélevée, permettant aux passagers qui y sont installés de voir la route sans avoir à se dévisser la tête pour cela, un bon point pour cette Jeep, comparé à bien d’autres véhicules.
L’habitacle, quant à lui, haut placé par rapport à la route, offre une excellente visibilité au chauffeur, lui permettant d’appréhender au mieux les éventuels obstacles pouvant se dresser devant lui. De plus, la cabine est spacieuse, parfaite pour un voyage en famille, impression renforcée quand on s’intéresse au coffre, d’une contenance on ne peut plus respectable. Ce dernier, par ailleurs, s’ouvre aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur, grâce à un petit bouton placé à cet effet, à l’intérieur dudit coffre. Plusieurs compartiments idéalement placés, tel que sur l’accoudoir central, permettent de ranger les menus objets et babioles que l’on trouve inévitablement dans un véhicule, quelle que soit la taille de ce dernier.
On appréciera aussi l’insonorisation du véhicule, permettant de pratiquement se couper du monde extérieur et assurer un voyage des plus tranquilles. Seuls les trajets urbains, à faible vitesse, laissent entendre le moteur à ceux qui y prêteront l’oreille. La prise en main du volant est très agréable. Ce dernier, à la fois lisse et doux, en nacre orné de bois précieux, ajoute à la touche distinguée du véhicule. De façon générale, le véhicule offre une bonne reprise et la conduite est on ne peut plus agréable. Petit détail qu’il convient de noter: les rétroviseurs se repositionnent d’eux-mêmes durant les manœuvres et les marches arrière.
Sur le plan technique, il est bon de noter que le Cherokee Overland est doté du moteur Multijet II 2.2. Ce moteur Diesel, conçu par les équipes d’ingénieurs de Fiat Powertrain, est pensé pour assurer un meilleur rendement thermodynamique. Prévu pour le tout-terrain, le moteur assure la circulation du carburant et de l’huile, même sur des routes inclinées. De plus, le Cherokee est doté du système de navigation GPS Uconnect qui permet, d’une simple commande vocale, de profiter d’un plan détaillé du terrain environnant, mettant en valeur monuments et points d’intérêts, tout en géolocalisant de façon extrêmement précise le véhicule. L’écran LCD du GPS est bien plus large, permettant ainsi au conducteur d’avoir une bien meilleure visibilité et compréhension quant aux informations affichées. Enfin, devant le conducteur se trouve un second écran LCD, à ceci près qu’il indique le compteur de vitesse, le type de terrain traversé, la jauge d’essence, l’autonomie de la voiture, etc…
La stabilité, quant à elle, est irréprochable, et la Jeep fend la route avec toute l’assurance des deux tonnes bien équilibrées. Si son moteur peut sembler présent à basse vitesse, on l’oublie vite sur l’autoroute et on sera frappé par son extrême basse consommation : environ moins de six litres pour cent kilomètres. Assurément une des plus basses consommations jamais vue sur un véhicule de ce gabarit. Couplée à son autonomie hors du commun, environ sept cent kilomètres par plein, ce fût la très agréable surprise de cet essai prolongé, qui nous permit d’en apprécier toutes les fonctionnalités. Pendant cette semaine entière de test, il nous a en effet été donné de constater son aspect pratique, tout confort mais aussi ses capacités de franchisseur, un terrain où la marque Jeep est reconnue.
Par ailleurs, il est possible « d’indiquer » à son véhicule quel type de terrain vous allez prochainement affronter, à l’aide d’une petite molette, vous permettant de mieux appréhender les obstacles. Enfin, il est à noter que le véhicule possède une excellente lane assist, permettant au conducteur de rester sur la bonne voie quand il se trouve sur l’autoroute. Dernier point intéressant à souligner : le Cherokee Overland possède un système d’alerte sonore permettant au conducteur de savoir si les angles morts de son véhicule sont sur le point de buter contre un obstacle, pratique quand on est en train de se garer.
Il serait toutefois difficile de parler du Cherokee Overland sans parler des autres véhicules de la même gamme, comme le Grand Cherokee. La principale différence réside surtout dans le moteur : celui du Grand Cherokee est taillé pour la vitesse et les performances sportives, permettant au véhicule de passer du 0 à 100 kilomètre-heure en moins de cinq secondes : le V8. Ce moteur, de 6,4 litres, est par ailleurs un élément typique de ce que l’on a appellé, dans les pays anglophones, les muscle cars (Chevrolet Impala, Ford GTO ou Pontiac LeMans).
Ces dernières sont les symboles d’une jeune Amérique cherchant à se rebeller face à un système établi, l’American Way of Life. Ce dernier, vu comme oppressif par les baby-boomers, présentait aux jeunes un cadre qui, au final, leur ordonnait de se plier aux diktats d’une vie rangée et sans danger.
Ainsi, l’apparition de voitures qui permettaient de largement dépasser les limitations de vitesses, de jouer avec le danger, voilà ce qui ne pouvait manquer de plaire à cette nouvelle génération en recherche de sensations fortes. Ironie du sort, ce sont les caractéristiques des muscle-cars qui ont précipité leurs chutes, les assureurs augmentant notamment leurs primes de façon dissuasives.
Le moteur V8 du Grand Cherokee est certes taillé pour les performances sportives, mais pour quiconque apprécie l’idée de conquête des grands espaces, le Cherokee Overland est parfait. Une fois installé sur le siège du conducteur, l’odorat séduit par cette senteur si caractéristique des intérieurs en cuir, les mains posées sur le volant, l’on ressent une nette impression de liberté, de vitesse pure et de puissance brute à peine contenues dans cette automobile.
Notre essai s’est soldé par une appréciation qualitative et réussie par l’ensemble de notre rédaction. Faire d’un tel véhicule tout technologique que sécurisé un apôtre de l’économie d’énergie fût sans nul doute un véritable défi et si demain Jeep se met à produire des moteurs hybrides, alors certainement ils seront à la pointe de l’efficacité technologique.
Pour parler de façon concise, et pour répondre à la question que nous nous étions posés en début d’article : oui, le Cherokee Overland parvient à réunir les sensations désirées par ses adeptes quand ces derniers montent dans une Jeep haut de gamme. Le Cherokee Overland, un véhicule pour les aficionados des randonnées tout-terrain et de ceux qui ont comme ambition de conquérir les grands espaces.
Nous tenons à remercier Philippe Maury, relation média de Fiat Professionnal & Jeep, pour nous avoir permis d’essayer le Cherokee Overland, ainsi qu’Antoine Barré, notre rédacteur. - www.alfaromeopress.fr
Mars 2018
Le Korando de Ssangyong
Une voiture familiale aux lignes épurées.- C’est ainsi que l’on peut qualifier le Korando, contraction de KORean cAN DO, du fabriquant Sud-Coréen Ssangyong.
Au parc automobile de Ssangyong, notre choix s’est porté sur un modèle à la sobre et discrète couleur grise, plus précisément celle que le fabricant appelle « Silent Silver ».Spacieuse, agréable au regard, cette voiture-ci nous a tout de suite séduit par ses courbes harmonieuses, laissant entrevoir un certain aérodynamisme lui permettant de fendre les routes avec aisance. Nous noterons deux aspects extérieurs intéressants chez ce véhicule: les marches-pieds chromés, ainsi que les quelques cinq portes qui, malgré leur apparence confirmant l’appartenance à la catégorie « haut de gamme » du véhicule, sont robustes et ajoutent un certain cachet à l’aspect de solidité que dégage le Korando.
Mais, plus que la solidité, c’est l’espace qui forme une des particularités des plus marquantes du Korando. Le terme de voiture familiale, tel que donné dans le titre de cet article, n’est pas usurpé, loin de là. En effet, l’une des qualités des plus recherchées par les familles dans le choix d’une nouvelle voiture reste la bonne gestion de l’espace, gestion qui peut devenir problématique à partir du second enfant, surtout quand on prévoit de conserver son véhicule sur le long terme.
Ici, l’espace entre les sièges arrière et les sièges avant est assez conséquent pour permettre à un adolescent en pleine croissance d’être dans de bonnes dispositions pour un long voyage, sans pour autant se sentir compressé. En plus de cela, le coffre, sans plage arrière, est assez vaste et les sièges arrières, au besoin, peuvent être abaissés indépendamment les uns des autres, permettant ainsi d’entreposer jusqu’aux meubles les plus encombrants.
En termes de confort plus immédiat, de nombreux espaces de rangement sont prévus de façon à être à portée de main des passagers : en plus de la boîte à gants, le Korando propose un porte-gobelet à l’avant comme à l’arrière, ainsi qu’un range-lunettes à l’avant.
Bien entendu, le confort des sièges avant n’est pas délaissé, bien au contraire, puisque lesdits sièges sont chauffants, évitant ainsi au chauffeur d’avoir à subir la rigueur du frimas hivernal en attendant que la climatisation fasse son œuvre et réchauffe l’habitacle. De plus, les sièges sont recouverts d’une garniture en tissu cousus en surpiqûre.
A proximité du chauffeur, plus que du passager avant, un duo de prises USB et HDMI permettent de brancher au véhicule son téléphone ou son lecteur MP3. Plus besoin de s’encombrer d’une myriade de disques et de perdre du temps quant à trouver le bon et l’insérer dans la fente prévue à cette effet sur la radio. Et si l’on craint que le voyage (ou la musique) soit perturbé par les bruits extérieurs, que l’on se rassure: l’habitacle est bien insonorisé, si bien insonorisé que le Korando en devient silencieux, une fois sur l’autoroute, permettant de profiter pleinement du trajet. Une commande proche du chauffeur permet à ce dernier d’activer les différentes fonctions du véhicule : phares, klaxon, etc…
Quant à la route, ne craignez plus de vous perdre (ou de vous battre avec une carte routière en cherchant à retrouver votre chemin): le Korando est équipé d’un GPS Tomtom simple d’utilisation et assez intuitif pour être employé même si l’on n’y est pas habitué. Originaire des Pays-Bas, Palmtop était spécialisé dans la création de logiciels pour PC de poche. C’est en 1998 que le nom de la firme est changé pour Tomtom, tandis que la société se recentre sur le secteur de la navigation par satellite. C’est au début des années 2000 que sort leur premier GPS. Aujourd’hui, Tomtom fait partie des têtes de pont en matière de navigation via GPS, et la présence d’un de ses appareils au sein d’un véhicule confirme un certain gage de qualité de la part de Ssangyong.
La tenue de route, quant à elle, est on ne peut plus correcte, quel que soit le terrain, et le véhicule répond bien aux changements de direction. La conduite est souple, réactive, et l’on ne peut que se sentir pleinement maître de son véhicule une fois au volant.
La sécurité des passagers n’est pas en reste, puisque l’on a à disposition une série d’airbags, autant frontaux que latéraux, pour amortir les chocs. Mais, avant même de pouvoir apercevoir lesdits airbags, on peut compter sur une véritable batterie de gadgets divers assurant notre sécurité: ESP, antipatinage, contrôle des trajectoires, etc… Concrètement, le Korando est un SUV équipé de tout ce qu’il faut pour permettre à ses passagers de passer un confortable voyage en toute sécurité.
Le Korando est une voiture coréenne, entièrement conçue dans son pays natal, et ce jusqu’au moteur, un 220 e-XDi, « marque » de fabrique de la firme coréenne Ssangyong qui l’a placé dans tous ses véhicules. Malgré le fait que la firme soit une petite marque en France, elle est fort développée en Corée. Par ailleurs, « Ssangyong » signifie « double dragon » en coréen, le dragon étant originellement un symbole de l’empereur en Corée. Le Korando est conçu comme une voiture familiale, idéale pour les routes de campagne.
Nous tenons à remercier Lucie Favennec Canut et Olivier Panissaud, de SsangYong France SAS, pour nous avoir permis d’essayer le Korando, ainsi qu’Antoine Barré, notre rédacteur.- www.korando.fr
Mars 2018